jeudi 4 septembre 2014

Le voilà, c'est lui !

Car le Seigneur lui-même, avec un cri d'exhortation, et une voix d'archange, et avec la trompette de Dieu, descendra du ciel; et ceux qui sont morts en Christ, ressusciteront premièrement; puis nous qui vivrons et qui resterons, serons enlevés ensemble avec eux dans les nuées, au-devant du Seigneur, en l'air; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. 1 Thessaloniciens 4 : 16-17
 
Mon mari arrive après une longue absence, et je vais le chercher à la gare avec nos enfants. Le train entre en gare, et sur le quai, nous guettons avec impatience celui que nous attendons et que nous aimons. Le train s'arrête, les portières s'ouvrent, livrant passage à toutes sortes de personnes inconnues. Nous écarquillons les yeux pour ne pas manquer de la voir, dès qu'il descendra. Enfin, une exclamation s'élève : « Le voilà, c'est lui ! » Et nous nous précipitons avec joie vers l'absent enfin retrouvé. Aucun des voyageurs de ce train ne nous intéressait, sauf lui, le seul connu, le seul aimé ! Cette scène de retrouvailles sur un quai de gare m'a souvent fait penser au moment où le Seigneur viendra chercher les croyants, après sa longue absence. Les croyants vont à leurs occupations de chaque jour, mais ils attendent néanmoins leur Seigneur, l'absent connu et aimé. Et lorsqu'il apparaîtra sur la nuée et appellera tous les siens à sa rencontre, ressuscitant d'abord tous les croyants décédés, le Saint-Esprit fera jaillir du cœur de tous le cri de triomphe et de joie. Nous irons alors à sa rencontre, en l'air. Et cela, non pour nous trouver devant un inconnu, mais devant le Sauveur et le Seigneur que nous aurons appris à connaître durant notre vie. Attendons-le chaque jour, et réjouissons-nous, car sa venue est proche ! En l'attendant, appliquons-nous à le connaître toujours mieux. C'est la seule chose que nous emporterons au ciel !