dimanche 24 décembre 2017

La désillusion bienfaisante

Jésus ne se fiait point à eux... car il savait ce qui était dans l'homme. Jean 2 : 24-25
 
Après une désillusion, je ne me trompe plus sur le compte des autres ; je suis sur mes gardes, au risque de devenir cynique, dur, plus sévère que de raison. Mais la désillusions bienfaisante, celle qui vient de Dieu, nous fait voir les hommes et les femmes tels qu'ils sont, sans que des pensées cyniques ou des paroles piquantes ou amères nous viennent à l'esprit. Beaucoup de nos malheurs viennent des illusions que nous nous faisons. Nous ne nous comportons pas avec les autres d'après ce qu'ils sont véritablement, mais qu'après les idées que nous nous faisons à leur sujet. Tout nous apparaît merveilleux et parfait, ou bien mesquin et exécrable, suivant l'idée que nous nous sommes forgée. Le refus de perdre ses illusions est la cause de la plupart des souffrances de l'existence. Voici ce qui se produit : si nous aimons une créature humaine sans aimer Dieu, nous attendons de l'être aimé toutes les perfections. Lorsque notre attente est déçue, nous devenons cruels et méchants, sans nous rendre compte que nous attendons de lui plus qu'il ne peut nous donner. Il n'y a qu'un être au monde qui puisse satisfaire tous les besoins de notre cœur blessé : c'est le Seigneur Jésus-Christ. Si Jésus nous paraît juger si sévèrement toute affection humaine, c'est qu'il sait bien que toute affection qui n'est pas fondée sur notre amour pour lui aboutit nécessairement au désastre. Notre Seigneur ne se fiait à aucun homme, et cependant il ne fut jamais soupçonneux ni amer. Sa confiance en Dieu et en sa grâce était telle qu'il ne désespérait de personne. Par contre, si nous plaçons notre confiance dans les hommes, nous en arriverons à désespérer de tous.
 
(Oswald Chambers)

dimanche 17 décembre 2017

La prière dans la maison du Père

Ne saviez-vous pas que je dois être dans la maison de mon Père ? Luc 2 : 49
 
L'enfance du Seigneur ne fut pas un âge mûr prématuré ; elle est un état éternel. Suis-je un enfant de Dieu, innocent et saint, comme mon Seigneur et Sauveur ? Est-ce que le Fils de Dieu vit en moi, comme dans la maison de son Père ? Dieu est la réalité permanente, et chaque moment de la vie m'apporte ses ordres. Suis-je toujours en contact avec la réalité divine, ou bien Est-ce que je prie seulement quand les choses vont mal ? J'ai à m'identifier au Seigneur dans une sainte communion, une communion dont plusieurs n'ont aucune idée. « Je dois m'occuper des affaires de mon Père » vivre, maintenant, dans sa maison. Appliquez cet enseignement à vos circonstances personnelles. Votre vie est-elle un reflet de la vie du Seigneur, au point que vous soyez simplement un enfant de Dieu, parlant librement et continuellement à son Père, et convaincu que tout ce qui vous arrive vient de Lui ? Le Fils éternel habite-t-il en vous comme dans la maison du Père ? Sa grâce rayonne-t-elle à travers vous, sur votre famille, sur votre travail, sur votre entourage ? Avez-vous été surpris par les circonstances que vous traversez ? Ne vous inquiétez pas, cela fait partie de l'œuvre que le Fils de Dieu veut faire en vous, pour votre sanctification. Laissez-le faire, restez seulement en communion parfaite avec Lui. La vie de votre Seigneur doit devenir votre vie ; il faut qu'il vive et agisse en vous comme il agissait et vivait au milieu des hommes.
 
(Oswald Chambers)

Lien de la vidéo : https://youtu.be/_Gui4r0_Bo8

dimanche 26 novembre 2017

La croix et la prière

En ce jour-là, vous demanderez en mon nom. Jean 16 : 26
 
Nous avons beaucoup trop l'habitude de considérer la croix comme une épreuve dont nous devons triompher : mais nous ne pouvons en triompher que si nous l'acceptons. La croix ne signifie pour nous qu'une seule chose : l'identification totale et absolue avec le Seigneur Jésus-Christ. Cette union se réalise avant tout dans la prière. « Votre père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez ». Alors, pourquoi demander ? C'est que la prière ne doit pas avoir pour but d'obtenir de Dieu des exaucements ; la prière est la parfaite et complète communion avec lui. Si nous prions pour être exaucés, nous risquons de nous irriter contre Dieu. Il nous répond toujours, mais pas toujours comme nous l'attendons, et nos moments d'irritation spirituelle prouvent que nous refusons d'être unis à lui dans la prière. Nous ne sommes pas appelés à démontrer que Dieu exauce la prière, mais à être de vivants témoins de la grâce de Dieu. « Je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime... » Êtes-vous parvenu à un tel degré d'intimité avec Dieu que votre vie  de prière ne fait qu'un avec celle de Jésus ? En ce jour-là, sa vie sera devenue votre vie. Quand il vous semble que Dieu ne répond pas à votre prière, n'essayez pas d'en accuser quelqu'un d'autre que vous. C'est là un piège de Satan. Vous découvrirez qu'il y a une raison, et ce sera une profonde leçon pour vous, et non pour qui que ce soit d'autre.
 
(Oswald Chambers)

dimanche 19 novembre 2017

Pourquoi les nuées ?

Voici, il vient avec les nuées. Apocalypse 1 : 7
 
Les nuées, dans la Bible, sont toujours en rapport avec Dieu. Les nuées, ce sont ces douleurs, ces chagrins, ces épreuves dans notre vie ou dans celle des autres, qui semblent démentir la souveraineté de Dieu. Mais c'est précisément par ces épreuves que l'Esprit de Dieu nous enseigne à marcher par la foi. Si notre vie était sans nuages, nous n'aurions point foi. " Les nuées ne sont que des poussières qui tombent des pieds de notre Père "..., elles nous prouvent qu'il est là. Quelle révélation lorsqu'on comprend que les peines, les pertes, les souffrances, ne sont que des nuées qui environnent notre Dieu ! Dieu est toujours environné de nuées, il ne vient jamais à nous dans toute Sa splendeur. Il n'est pas tout à fait exact de dire que Dieu veut, au travers de nos épreuves, nous apprendre quelque chose ; au contraire, par chaque nuage qu'il envoie, il veut nous désapprendre quelque chose. En nous couvrant de sa nuée, Dieu cherche à simplifier notre foi, jusqu'à ce que nous soyons à son égard comme des enfants. Il veut établir une relation directe entre Lui et nous, et ainsi tout le reste sera dans l'ombre. Tant qu'il n'en sera pas ainsi, je continuerai à être enveloppé de nuages et d'obscurité. Qu'en est-il ? Mes relations avec Dieu sont-elles devenues plus simples et plus naturelles qu'auparavant ? Il y a un lien direct entre les voies étranges par lesquelles Dieu nous conduit, et ce que nous savons de Lui. Apprenons à interpréter les énigmes de la vie à la lumière de ce que nous savons de Dieu. Tant que nous ne pouvons pas regarder en face les situations les plus sombres sans rien perdre de notre confiance en Dieu, nous ne le connaissons pas vraiment. « Ils eurent peur en entrant dans la nuée ». Qui est avec vous dans la nuée ? Elle deviendra plus sombre si c'est une autre que Jésus seul.

(Oswald Chambers)
 

dimanche 29 octobre 2017

Obéir, oui ! Mais après ?

Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté. Marc 6 : 45 à 52
 
Nous avons tendance à nous imaginer que, si Jésus-Christ nous oblige à faire quelque chose, l'obéissance nous conduira vers un succès éclatant. Ne croyons jamais que le plan de Dieu est de nous accorder les succès dont nous rêvons ; il est possible que ses intentions soient juste à l'opposé des nôtres. Nous croyons que Dieu nous conduira dans une direction particulière, vers le but que nous désirons atteindre, et nous faisons erreur. Le fait d'atteindre tel ou tel but n'est qu'un incident de parcours. Notre état présent, ou nous ne voyons qu'un moyen, est aux yeux de Dieu un aboutissement. Comment est-ce que je m'imagine les desseins de Dieu à mon égard ? Sa pensée est que je dépende entièrement de lui et de sa puissance. Si je reste calme et serein au milieu du tourbillon de la vie, Dieu a atteint son but. Il désire que je puisse voir Jésus marchant sur les eaux, sans aucun rivage en vue, sans autre but, sans autre certitude que celle-ci : tout est bien puisque je le vois là, devant moi, marcher sur les flots. C'est ma manière de vivre et non le but de ma vie qui glorifie Dieu. L'entraînement auquel Dieu me soumet n'est pas pour tout à l'heure, il est pour maintenant. Son dessein concerne la minute présente, et non un avenir problématique. Nous avons à lui obéir sans nous inquiéter des conséquences possibles. Ce qui, pour les hommes, est une préparation en vue de l'avenir, est pour Dieu un aboutissement. Le but de Dieu est de m'apprendre à reconnaître qu'il peut, Lui, marcher aujourd'hui sur les eaux tourmentées de mon existence. Si nous avons en tête un but plus lointain, nous nous désintéressons du présent. Comprenons donc que Dieu veut notre obéissance. Chaque instant nous deviendra précieux.

(Oswald Chambers)

mardi 3 octobre 2017

Volonté et loyauté

Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir. 
Josué 24 : 15
 
La volonté de l'homme est la résultante de toutes ses énergies. Je ne puis cesser de vouloir ; je dois exercer ma volonté. Pour obéir à Dieu, il me faut vouloir ; pour recevoir l'Esprit de Dieu, il me faut vouloir. Lorsque Dieu nous révèle une vérité, ce n'est pas sa volonté qui est mise en question, c'est la nôtre. Le Seigneur nous a souvent mis, chacun de nous, en face de grandes décisions à prendre. Dans une telle situation il est bon de nous rappeler comment nous avons réagi lors de notre conversion, lors de notre première rencontre avec Jésus, ou lorsque telle ou telle vérité nous a été révélée. Il nous paraissait alors facile de nous abandonner à son autorité. Remémorons-nous ces moments lumineux, maintenant que l'Esprit de Dieu nous met en présence de nouvelles révélations. " Choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir ". Il s'agit d'un choix délibéré et non d'une décision vers laquelle vous glisseriez sans effort. C'est un choix capital dont tout le reste dépend, une décision à prendre, entre vous et Dieu. Ne consultez ni la chair, ni le sang. Chaque nouveau choix qui vous est proposé entraîne autour de vous des défections et votre foi est mise à l'épreuve. Dieu vous permet de tenir compte de l'option des chrétiens qui vous entourent, mais cependant vous constatez que les autres ne vous comprennent pas. Ce n'est pas à vous de discerner ou Dieu vous mène ; la seule chose que Dieu vous révèle, c'est Lui-même. Dites-Lui : " Je veux t'être fidèle ". Dès que vous avez choisi la fidélité à Jésus-Christ, Dieu vous prend à témoin. Ne consultez pas d'autres chrétiens, mais déclarez solennellement : " Je veux te servir ". Ayez la volonté d'être fidèle et croyez que d'autres peuvent l'être, eux aussi.

(Oswald Chambers)

mercredi 20 septembre 2017

Maintenant

Nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. 2 Corinthiens 6 : 1
 
La grâce que vous avez reçue hier ne peut vous suffire pour aujourd'hui. La grâce est la faveur de Dieu toujours jaillissante ; vous pouvez y puiser, à tout instant. Elle est là dans les afflictions, dans les détresses, et dans les angoisses, c'est-à-dire chaque fois que vous avec besoin de patience. Est-ce que la grâce de Dieu vous fait défaut ? Dites-vous : cette fois-ci, je ne compterai pas sur la grâce de Dieu ? Il ne s'agit pas de prier pour demander à Dieu de nous aider, il faut saisir sa grâce, maintenant. Nous considérons la prière comme une préparation au travail, mais la Bible ne dit pas cela. Prier, c'est  puiser l'eau abondante de la grâce de Dieu. Ne dites pas : " Je supporterai cette épreuve jusqu'à ce que je puisse me recueillir et prier Dieu qu'il me délivre " ; priez maintenant. Puisez la grâce au moment ou vous en avez besoin. La prière est une action pratique, et non un acte de dévotion machinal. Nous avons tant de peine à comprendre que la prière est l'acte de puiser à même la grâce de Dieu. " Sous les coups, dans les prisons, dans les émeutes, dans les fatigues ", puisez la grâce de Dieu, qui vous renouvellera, au point que vous en serez émerveillé, autant que ceux qui en seront les témoins. Puisez maintenant, n'attendez pas. Le mot clé du vocabulaire spirituel, c'est : maintenant. Quelles que soient les circonstances dans lesquelles vous pouvez être placé, puisez sans cesse la grâce de Dieu. Aucune douleur, aucune humiliation ne vous empêchera de manifester pleinement la grâce de Dieu. " N'ayant rien "... Ne gardez rien pour vous. Donnez le meilleur de vous-même et laissez-vous appauvrir. Ne soyez pas calculateur, ne marchandez pas lorsqu'il s'agit des trésors que Dieu donne. C'est la pauvreté triomphante.

(Oswald Chambers)

samedi 9 septembre 2017

La prière d'intercession

L'Éternel rétablit Job dans son premier état quand il eut prié pour ses amis. Job 42 : 10
 
La prière gémissante, égoïste et morbide ou l'on exige de Dieu que tout soit en règle en nous, je ne la trouve nulle part dans le Nouveau Testament. Le fait que je m'efforce d'être en règle avec Dieu prouve que je n'accepte pas l'expiation. " Seigneur, je purifierai mon coeur si tu réponds à ma prière " - " je marcherai droit si tu veux bien m'aider ". Mais non, je ne peux pas me mettre en règle avec Dieu ; je ne peux pas me rendre parfait. Je ne peut être en règle avec Dieu ; je ne peux pas me rendre parfait. Je ne peux être en règle avec Dieu que si j'accepte l'expiation du Seigneur Jésus-Christ comme un don absolument gratuit. Suis-je assez humble pour l'accepter ? Il me faut renoncer à toute prétention, cesser mes efforts, et m'abandonner entièrement entre ses mains ; après quoi je pourrai me consacrer à la tâche sacrée de l'intercession. Beaucoup de prières supposent qu'on ne croit pas à l'expiation. Jésus ne commence pas à nous sauver maintenant, la chose est accomplie, et c'est l'insulter que lui demander de l'accomplir. Si vous ne jouissez pas de l'abondance promise, si vous ne saisissez pas la Parole de Dieu, mettez-vous à prier pour vos amis, adonnez-vous au ministère de l'intercession. " L'Éternel rétablit Job dans son premier état lorsqu'il eut prié pour ses amis ". La grande affaire de votre vie, si vous êtes sauvé, c'est de prier pour les autres. Partout ou Dieu vous place, priez sans attendre, priez pour que l'oeuvre de la rédemption s'accomplisse dans d'autres vies comme elle s'est accomplie dans la vôtre. Priez maintenant pour vos amie ; priez aujourd'hui pour tous ceux avec lesquels Dieu vous met en relation.
 
(Oswald Chambers)

jeudi 7 septembre 2017

Êtes-vous un ami de Jésus ?

Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Je vous ai appelés mes amis...  Jean 15 : 13 et 15
 
Jésus ne me demande pas de mourir pour lui, mais de donner ma vie pour lui. " Je donnerai ma vie pour toi ", disait Pierre - et il était décidé à le faire héroïquement. Ou en serions-nous, si nous étions incapables de faire une telle déclaration ? Le sentiment du devoir suppose toujours une certaine dose d’héroïsme. Le Seigneur nous a-t-il jamais dit : " Es-tu prêt à donner ta vie pour moi ? " Il est plus facile de mourir que de donner sa vie, jour après jour, en réponse à son appel. Nous ne sommes pas faits pour vivre toujours dans une brillante lumière ; mais la lumière des heures de grâce doit continuer à éclairer, jour après jour, les chemins ordinaires de notre vie. Il n'y a qu'un moment d'extase dans la vie de Jésus, celui de la Transfiguration. Et puis il s'est de nouveau dépouillé de sa gloire pour redescendre dans la vallées combattre les démons. Pendant trente-trois ans, Jésus a donné sa vie pour faire la volonté de son Père. Jean dit : " Nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères ". Mais cela est contraire à la nature humaine. Si je suis un ami de Jésus, je dois volontairement et consciemment donner ma vie pour lui. Certes, cela est difficile, mais il faut remercier Dieu pour cette difficulté. Le salut pour moi est facile, parce qu'il a tant coûté à Dieu, mais la manifestation du salut en moi est difficile. Dieu accord le salut à un homme et le revêt du Saint-Esprit ; puis il lui dit : " Maintenant, mets en oeuvre ton salut ; sois fidèle envers moi, alors que tout ce qui t'entoure te pousse à l'infidélité " - " Je vous ai appelés amis ", dit Jésus. Soyez fidèle à votre Ami, et souvenez-vous que vous êtes responsable de son honneur.

(Oswald Chambers) 

vendredi 25 août 2017

Faites un pas de plus

Demeurez en moi. Jean 15 : 4
 
Grâce à l'expiation, l'Esprit de Jésus pénètre en moi. À partir de ce moment-là, il fait que j'ajuste toutes mes pensées pour qu'elles soient en accord avec celles de mon Sauveur. Dieu ne se chargera pas de me faire penser comme Jésus, il faut que j'amène " toute pensée captive à l'obéissance du Christ ". Il me faut demeurer en Lui, et cela concerne le domaine intellectuel, le domaine financier, et tous les domaines qui constituent la vie humaine. Ne nous arrive-t-il pas de faire obstacle à Dieu dans les circonstances de notre vie, sous prétexte que notre communion avec Lui risquerait de souffrir de ses interventions ? - Quelle impertinence ! Dans les situations les plus variées, je puis demeurer en Christ aussi réellement que dans une réunion de prière. Je ne dois pas chercher à modifier moi-même les circonstances de mon existence. Dans la vie de notre Seigneur la communion intérieure avec son Père a été continuelle. Il était dans la présence de Dieu partout ou se trouvait son corps. Il n'a jamais choisi lui-même ses circonstances, mais était soumis aux plans que son Père avait faits pour lui. Notre vie religieuse se nourrit d'excitation, et nous n'avons pas la sérénité qui découle de la vie cachée avec Christ en Dieu. Quels sont les obstacles qui vous empêchent de demeurer en Christ ? " Oui, Seigneur ", dites-vous, " une minute, il me faut terminer ceci ; je demeurerai avec toi à la fin de la semaine, à ce moment-là je serai tout à toi ". Faites un pas en avant. Décidez-vous à demeurer en Lui aujourd'hui, maintenant ; cela vous demandera d'abord un effort continuel, mais cette communion devient ensuite si naturelle que nous n'en sommes même pas conscients. Décidez-vous à demeurer en Jésus, là ou vous êtes et dès maintenant.

(Oswald Chambers)

mercredi 16 août 2017

J'ouvrirai à celui qui frappe

Cherchez et vous trouverez. Luc 11 : 9
 
Si vous n'avez pas trouvé, cherchez ! " Vous demandez et vous ne recevez pas parce que vous demandez mal " (Jacques 4 : 3). Si vous demandez des biens terrestres au lieu de réclamer les richesses de Dieu, vous demandez mal, car vous demandez pour satisfaire vos désirs. Plus vous vous cherchez vous-même, moins vous cherchez Dieu. " Cherchez, et vous trouverez ". Mettez-vous à l'oeuvre, concentrez-vous sur cette recherche essentielle. Avez-vous cherché Dieu de tout votre coeur, ou lui avez-vous lancé un timide appel lorsque vous étiez tourmenté par une névralgie morale ? Appliquez-vous à chercher, et vous trouverez. " Vous tous qui avez soif, venez aux eaux ! " Avez-vous soif, ou êtes-vous si béatement satisfait de l'expérience faite dans le passé que vous n'attendez plus rien de Dieu ? L'expérience est une porte d'entrée et non une fin. Veillez à ne pas fonder votre foi sur l'expérience, cela vous amènerait à vouloir régenter les autres. Vous ne pourrez jamais imposer aux autres ce que vous avez trouvé, mais vous pouvez leur donner envie de posséder ce que vous avez. " Frappez et l'on vous ouvrira ". - " Approchez-vous de Dieu ". Frappez - la porte est fermée, pendant que vous frappez votre coeur bat à coups redoublés. " Purifiez vos mains ". - Frappez un peu plus fort mais vous vous apercevrez maintenant que vos mains sont sales. " Purifiez vos coeurs " - cette parole vous touche davantage, vous sentez qu'il faut à tout prix aboutir. " Sentez votre misère ". Ne vous êtez-vous jamais vraiment affligé devant Dieu en constatant l'état de votre vie intérieure ? Laissant de côté la pitié de vous-même, vous en arrivez à la douloureuse et stupéfiante découverte de ce que vous êtes en réalité. " Humiliez-vous " - c'est une chose humiliante, il est vrai, que de frapper à la porte de Dieu, tout comme le brigand crucifié. Mais à celui qui frappe, on ouvrira.

(Oswald Chambers)

lundi 14 août 2017

Mettez en valeur le don de Dieu

Mettez en oeuvre votre salut.
Philippiens 2 : 12-13
 
Votre volonté s'accorde avec celle de Dieu, mais il y a dans votre chair une tendance qui vous rend impuissant à faire votre devoir. Lorsque la conscience est mise en présence de Dieu, elle réveille d'abord la volonté, celle-ci est toujours en accord avec Dieu. Vous doutez que votre volonté soit en accord avec celle de Dieu ? Alors, regardez à Jésus, et vous constaterez que votre volonté et votre conscience sont toujours en accord avec lui. Ce qui vous fait dire : " Non, je n'obéirai pas ", ce n'est pas votre volonté, c'est votre perversité, ou votre obstination naturelle qui, elles, luttent toujours contre Dieu. Le fond de la nature humaine n'est pas le péché, mais la volonté, car la volonté est le caractère essentiel que Dieu a mis dans sa créature. Le péché est la tendance mauvaise qui s'est introduite après coup dans la nature humaine. Chez l'homme régénéré, la volonté est une énergie qui vient directement du Tout-Puissant, car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Vous n'êtes pas l'auteur de votre propre salut, mais avec l'aide de Dieu vous devez l'élaborer tout en vous fondant résolument, par une foi inébranlable sur la rédemption complète, parfaite, accomplie par le Seigneur. En agissant ainsi, votre volonté ne s'oppose plus à celle de Dieu ; au contraire, la volonté de Dieu est votre volonté. Vous choisissez tout naturellement ce qui est conforme à sa pensée, et vivre pour Dieu devient aussi naturel que de respirer. Dieu étant la source de votre volonté, vous êtes capable d'accomplir ses desseins. Notre résistance est comme un paquet de préjugés imperméables à la lumière. La seule solution est de le faire sauter à la dynamite, par l'obéissance au Saint-Esprit. Est-ce que je crois que Dieu est la source de ma volonté ? Dieu s'attend à ce que je fasse sa volonté et il demeure en moi pour me rendre capable de l'accomplir.

(Oswald Chambers)

samedi 5 août 2017

Ce que Dieu dit

Il a dit... C'est donc avec assurance que nous pouvons dire... Hébreux 13 : 5-6
 
Ce que je dis doit se fonder sur ce que Dieu dit. Dans sa Parole nous lisons : " Je ne te délaisserai point ". Alors de mon côté, je puis dire avec assurance : " Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ", et l'appréhension ne m'envahira pas. Si je suis tenté d'avoir peur, je me souviendrai de la promesse de Dieu et je serai rempli de courage, comme un enfant qui s'élance pour accomplir un désir de son père. Il y a bien des chrétiens, dont la loi chancelle lorsque viennent les soucis. Ils oublient la signification des promesses de Dieu, ils ne savent pas respirer la force de Dieu. De quoi avez-vous peur ? Vous n'êtes pas un lâche, vous êtes décidé à faire face, mais la crainte vous tenaille. Lorsque rien ni personne ne peut vous venir en aide, dites : " Mais le Seigneur est mon aide, à cet instant même, dans les circonstances présentes ". Avez-vous appris à écouter Dieu d'abord, puis à régler vos paroles et vos pensés sur les siennes ? Ou bien cherchez-vous à ajuster la parole de Dieu à vos propres idées ? Emparez-vous des promesses de Dieu, puis dites avec assurance : " Je ne craindrai rien ". Peu importe que le chemin soit facile ou rocailleux ! Il a dit : " Je ne te délaisserai point ". C'est aussi notre faiblesse qui s'interpose entre les paroles de Dieu et les nôtres. Lorsque nous réalisons notre faiblesse en face des difficultés, celles-ci deviennent comme des géants à nos yeux et nous, comme des sauterelles. Dieu n'existe plus. Souvenons-nous alors de sa promesse : " En aucun cas je ne t'abandonnerai ". Avons-nous appris à chanter en nous accordant au diapason de Dieu ? Est-ce que, en toutes circonstances, nous avons le courage de dire : " Le Seigneur est mon aide ! ", ou bien lâchons-nous prise ?

(Oswald Chambers)

vendredi 28 juillet 2017

Dieu n'abandonne jamais

Dieu lui-même dit : je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point. Hébreux 13 : 5
 
Quelle direction ma pensée suit-elle, en ce moment ? Est-elle conditionnée par ce que Dieu dit, ou par mes craintes ? Ai-je l'habitude de dire, non ce que Dieu déclare, mais ce que j'ai entendu dire à son sujet ? Il a dit : " Je ne te délaisserai point, je ne t'abandonnerai point ". C'est donc avec assurance que nous pouvons affirmer : " Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien. Que peut me faire un homme ? " " En aucun cas je ne te délaisserai ". Dieu ne me délaisse pas, malgré mon péché, mon égoïsme, ma résistance, ma révolte. Suis-je vraiment attentif à cette promesse que Dieu me fait ? Il faut que je l'écoute encore, et encore. " En aucun cas je ne t'abandonnerai ". Parfois ce ne sont pas les difficultés qui me font douter de cette promesse, mais le terre-à-terre de la vie quotidienne. Il n'y a pas de roc escarpé à gravir, pas de vision, rien de grandiose ni de splendide - rien que le train-train de tous les jours. Puis-je, dans ces circonstances, entendre encore la promesse de Dieu ? Nous croyons parfois que Dieu va faire quelque chose d'exceptionnel, et qu'il nous prépare pour cela. Mais lorsque nous croissons dans la grâce nous découvrons que Dieu se glorifie dans nos circonstances actuelles, à tout instant. Si nous nous reposons sur la promesse de Dieu, il nous donnera une énergie prodigieuse, et nous apprendrons à chanter au milieu même des occupations les plus ordinaires.
 
(Oswald Chambers)

mercredi 19 juillet 2017

Une question bouleversante

Fils de l'homme, ces ossements pourront-ils revivre ? Ézéchiel 37 : 3
 
Un pécheur peut-il se changer en saint ? Une vie tordue peut-elle être redressée ? Il n'y a qu'une réponse : " Seigneur Éternel, tu le sais, mais je ne le sais pas ". N'employez pas de recettes religieuses toutes faites et ne dites pas : " Oui, avec plus de fidélité dans la lecture de la Bible, de piété et de prière, nous arriverons à un résultat ! " Il est  beaucoup plus facile de faire quelque chose que de compter sur Dieu. Ce qui nous fait agir, c'est plutôt le désespoir que l'inspiration. C'est pourquoi il y a si peu de chrétiens ouvriers avec Dieu, mais tant qui sont ouvriers pour Dieu. Nous préférons travailler pour Dieu, plutôt que de croire en Lui. Suis-je vraiment sûr que Dieu fera ce qui m'est impossible ? Je désespère de la transformation de l'homme parce que je n'ai jamais fait l'expérience de l'action de Dieu dans ma vie. Pourrais-je voir la puissance de Dieu opérer en moi des transformations merveilleuses, et en même temps désespérer de la transformation des autres ? Y a-t-il eu réellement en moi une transformation spirituelle ? C'est parce que j'ai si peu expérimenté cela moi-même, que je suis dans la crainte au sujet des autres. " Voici, ô mon peuple, j'ouvrirai vos sépulcres ". Lorsque Dieu veut vous montrer la corruption de la nature humaine, il vous la fait découvrir dans votre propre coeur. Si Dieu vous a révélé ce que vous êtes en dehors de sa grâce - et il ne le fait que lorsque son Esprit est à l'oeuvre - vous découvrez qu'il y a en vous bien plus de possibilité de mal que dans le pire criminel. Mon sépulcre a été ouvert par Dieu, et je sais qu'en moi (c'est-à-dire dans ma chair) n'habite aucun bien. L'Esprit de Dieu révèle sans cesse ce qu'est la nature humaine privée de la grâce de Dieu.

(Oswald Chambers)

samedi 15 juillet 2017

Notre intérêt personnel

Si tu vas à gauche, j'irai à droite, si tu vas à droite, j'irai à gauche. Genèse 13 : 9
 
Dès que vous commencez à vivre la vie de la foi, de magnifiques et luxuriants horizons s'ouvrent devant vous ; c'est l'héritage qui vous a été préparé. Mais dans cette vie par la foi, vous devrez parfois user de votre droit d'héritier pour renoncer à vos droits, et laisser Dieu choisir pour vous. Dieu vous placera peut-être pour vous éprouver, devant un  choix tel, qu'à vues humaines, il serait normal de tenir compte de votre propre bien-être. Mais si vous vivez par la foi, vous renoncerez joyeusement au droit de choisir vous-même, et vous laisserez à Dieu le soin de choisir pour vous. C'est en pratiquant cette discipline de l'obéissance à la voix de Dieu, que vous verrez votre être naturel se transformer en un être spirituel. Toutes les fois que nous nous fondons sur notre droit cela obscurcit notre discernement spirituel. Le plus grand ennemi de la vie par la foi en Dieu, ce n'est pas le péché, mais le bien qui est toujours l'ennemi du meilleur. Abraham avait le droit de choisir lui-même, c'était sage, et son entourage a dû penser qu'il était fou de ne pas choisir. Beaucoup d'entre nous ne faisons pas de progrès dans la vie spirituelle parce que nous voulons choisir nous-mêmes, au lieu de laisser ce soin à Dieu. Nous devons apprendre à marcher les yeux fixés sur Dieu : " Marchez ", dit-il, " en ma présence ".

(Oswald Chambers)

samedi 8 juillet 2017

La vraie richesse


Participants de la nature divine. 2 Pierre 1 : 4
 
Conformément aux promesses de Dieu, nous sommes rendus " participants de la nature divine ". Nous avons maintenant à incorporer cette nature divine dans notre nature humaine, par la formation d'habitudes spirituelles. La première habitude à acquérir consiste à nous rappeler continuellement les richesses que Dieu met à notre disposition. " Oh, mes ressources ne me le permettent pas ", disons-nous. Cette phrase contient un des pires mensonges qui soient. Riches en Dieu, nous parlons comme si notre Père céleste nous avait déshérités. Nous pensons que c'est faire preuve de modestie que de dire, à la fin de la journée : " Eh bien ! me voilà au bout, mais quelle bataille ! " Et pourtant en Jésus-Christ, le Dieu Tout-puissant est à nous ! Si nous Lui obéissons, il peut réquisitionner pour notre service le plus petit grain de sable ou la plus lointaine étoile. Qu'importe si les circonstances sont difficiles ! Pourquoi ne le seraient-elles pas ? Si nous nous apitoyons sur nous-mêmes, si nous nous payons le luxe de rester dans la misère, nous nous privons des richesses de Dieu, et nous empêchons les autres d'y accéder. Aucun péché n'est plus grave que cette pitié de soi-même, parce qu'elle et Dieu de côté et place notre égoïsme sur le trône. Elle ouvre notre bouche pour cracher des lamentations, et notre vie n'est plus qu'une éponge desséchée, elle n'a plus rien d'aimable ni de généreux. Quand Dieu commence à être content de nous, il nous appauvrit dans le domaine des fausses richesses, jusqu'à ce que nous ayons bien compris que toutes nos sources sont en Lui. Si a majesté, la grâce et la puissance de Dieu ne se manifestent pas en nous, Dieu nous en lient pour responsable. Il peut nous combler de toutes sortes de grâces, et nous apprendre a les répandre sur les autres. Laissez constamment dominer sur vous la grâce de Dieu, et ses bénédictions couleront sans cesse à travers vous.

(Oswald Chambers)

vendredi 7 juillet 2017

Être à la hauteur de chaque situation

... pour que vous sachiez quelle est l'espérance qui s'attache à son appel. Éphésiens 1 : 18
 
Rappelez-vous dans quel but vous avez été sauvés : afin que le Fils de Dieu soit manifesté dans votre corps mortel. Tendez toutes vos énergies à réaliser votre élection comme enfant de Dieu ; soyez toujours à la hauteur de la situation. Vous n'avez rien à faire pour votre salut, mais vous devez agir pour réaliser dans votre vie les conséquences du salut que Dieu vous a donné. Vivez-vous ce salut par votre parole, votre cerveau, et vos forces nerveuses ? Si vous êtes encore boudeur et grincheux, agissant à votre guise, c'est un mensonge alors de dire que vous avez été sauvé et sanctifié. Dieu est le grand Maître, il permet aux difficultés de surgir afin que vous les surmontiez. " Avec Dieu nous ferons des exploits ", écrit le psalmiste. Dieu ne vous épargnera aucune épreuves qui vous sont nécessaires. Pierre dit : " Ne soyez pas surpris, comme d'une chose étrange qui vous arrive, de la fournaise qui est au milieu de vous pour vous éprouver ". Soyez à la hauteur de la situation ; faites face. Peu importe si cela fait mal, pourvu que Dieu puisse, par votre épreuve, se manifester dans votre chair mortelle. Que Dieu ne nous trouve plus en train de geindre et de grogner, mais qu'il nous trouve pleins de " cran ", comme des athlètes bien entraînés, prêts à affronter tout ce qu'il nous envoie. Nous devons tout subordonner à ce que le Fils de Dieu soit manifesté. Dieu n'a pas besoin de momies. De quel droit voulons-nous dicter notre volonté à Dieu ? Est-ce que Jésus l'a jamais fait ? Nous sommes ici-bas pour nous soumettre à Lui, afin qu'il oeuvre en nous comme il lui plaît. Quand nous avons compris cela, il peut faire de nous le pain rompu et la vie répandu pour la nourriture des autres.

(Oswald Chambers)

lundi 3 juillet 2017

L'habitude d'une bonne conscience

C'est pourquoi je m'efforce d'avoir constamment une conscience sans reproche devant Dieu et devant les hommes.
Actes 24 : 16
 
Seul " Christ en nous " peut obéir aux commandements de Dieu. Ils sont difficiles, mais dès que nous obéissons, ils deviennent divinement faciles. La conscience est cette faculté supérieure, et me dit ce qu'elles réclament de moi. C'est l'oeil de mon âme, qui regarde vers Dieu ou vers ce qu'elle considéré comme l'idéal le plus haut ; c'est pourquoi la conscience ne parle pas à tous de la même façon. Si j'ai l'habitude de regarder Dieu en face, ma conscience m'indiquera toujours quelle est la loi parfaite de Dieu, et comment je puis lui obéir. Mais suis-je disposé à lui obéir ? Il me faut garder ma conscience si sensible qu'elle m'évite tout faux pas. Il me faut vivre dans une communion si parfaite avec le Fils de Dieu que, dans chaque circonstance, mon intelligence spirituelle soit renouvelée, et que je discerne à l'instant la volonté de Dieu, qui est bonne, agréable et parfaite. Dieu fait notre éducation jusque dans le plus petit détail. Mon oreille est-elle exercée à percevoir le plus léger murmure de l'Esprit qui m'indique ce que je dois faire ? " N'attristez pas le Saint-Esprit ". La voix de Dieu n'est pas celle du tonnerre ; elle est si douce qu'il est facile de ne pas en tenir compte. La seule façon de garder notre conscience toujours sensible à cette voix, est d'être continuellement disponible. Dès qu'il y a un doute, n'insistez pas. Si vous dites : " Pourquoi ne pourrais-je pas faire cela ? ", vous êtes sur une voie dangereuse. Ne discutez pas lorsque votre conscience parle. Ne laissez pas affaiblir votre communion avec lui, si peu que ce soit, et veillez à ne pas ternir votre vision de Dieu.

(Oswald Chambers)

dimanche 25 juin 2017

Allez-y carrément

Joignez à l'amour fraternel la charité. 
2 Pierre 1 : 7
 
Pour la plupart d'entre nous, le mot amour n'a pas un sens bien déterminé, et lorsque nous l'employons, nous ne savons pas trop bien de quoi nous parlons. L'amour est la préférence vouée à une personne ; Jésus nous demande de le préférer, lui, à tout autre (Luc 14 : 26). Quand l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint-Esprit, Jésus-Christ à la première place et nous pouvons travailler à acquérir les vertus dont parle Pierre. La première chose que Dieu accomplit en moi, est de me libérer de toute prétention et de toute attitude pieuse. Le Saint-Esprit me révèle que Dieu m'aime, non parce que je suis digne d'amour, mais parce que l'amour est la nature même de Dieu. " Maintenant, me dit-il, aime comme je t'ai aimé. Je te ferai rencontrer une foule de gens qui ne te seront pas sympathiques, pour lesquels tu éprouveras même du mépris et je te demanderai de leur manifester mon amour, comme je te l'ai manifesté. Tu n'y parviendras pas sans effort. Quelque-uns ont essayé par eux-mêmes, mais se sont vite lassés ". " Le Seigneur supporte tout ". Examinez-vous, et voyez de quelle manière il a agi à votre égard. La conviction que Dieu m'a aimé jusqu'à l'extrême en dépit de tous mes péchés, de mes lâchetés, de mon égoïsme et de mes fautes, me pousse à aller dans le monde, pour aimer les autres de la même manière. L'amour de Dieu pour moi est inépuisable, et c'est en puisant à la source même de l'amour de Dieu pour moi que je suis rendu capable d'aimer les autres. Dès que je suis fâché contre quelqu'un, ma vie spirituelle est entravée. Si je suis fâché parce que je dois vivre avec une personne désagréable, j'oublie combien souvent j'ai offensé Dieu. Suis-je tellement uni au Seigneur Jésus que sa vie et sa douceur se répandent sur moi sans cesse ? L'amour humain, comme l'amour divin, doit être entretenu et cultivé. Si l'amour doit couler de source, veillons à le maintenir.

(La Bonne Semence)

jeudi 22 juin 2017

Prenez l'initiative

Faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu.  2 Pierre 1 : 5
 
" Faites tous vos efforts " indique bien que nous avons quelque chose à faire. Nous oublions souvent que nous ne pouvons pas faire ce que Dieu fait pour nous, et il ne fera pas à notre place ce que nous pouvons faire nous-mêmes. Nous ne pouvons nous sauver si nous sanctifier nous-mêmes, c'est  Dieu qui le fera. Mais Dieu ne nous fera pas prendre de bonnes habitudes, il ne nous donnera pas du caractère, il n'ira pas de l'avant à notre place. Nous avons à tirer les conséquences du salut qu'il nous a donné. " Faites tous vos efforts ", cela veut dire : " Prenez l'habitude de faire ces choses ". Au commencement ce sera difficile. Prendre l'initiative, c'est commencer, c'est se renseigner soi-même sur le chemin qu'on a à parcourir. Méfiez-vous de la tendance que vous avez à demander votre chemin, alors que vous le connaissez parfaitement. Quand Dieu vous parle, agissez par la foi immédiatement, résolument, et ne revenez jamais en arrière. Si vous hésitez, alors que Dieu vous dit de faire quelque chose, vous risquez de perdre la grâce de Dieu. Allez de l'avant, prenez l'initiative, faites le pas que vous devez faire maintenant, de telle sorte qu'il vous soit impossible de reculer. Brûler les ponts derrière vous : Je veux écrire cette lettre, je veux payer cette dette : " Faites-le aussitôt ". Nous devons prendre l'habitude d'écouter Dieu en toute circonstance, et de comprendre ce qu'il veut nous dire. Si, lorsqu'une épreuve survient, nous nous tournons instinctivement vers Dieu, nous savons que l'habitude est prise. Prenons donc l'initiative dans la vie réelle, et non dans l'imaginaire.

(La Bonne Semence)

samedi 17 juin 2017

Petit mot pour vous


Bonjour à tous, je voulais vous écrire un petit mot pour vous dire que je suis dans l'impossibilité de mettre des exhortations pour le moment, mais j'espère m'y remettre très bientôt avec la grâce de notre Dieu. Vous pouvez relire les anciennes exhortations, elles sont toujours encourageantes. Que le Seigneur vous fortifie et vous encourage quoiqu'il arrive dans votre vie. Il revient bientôt, ne l'oublions pas. 
 
Hello everyone, I wanted to write a short note to tell you that I am unable to put forward exhortations at the moment, but I hope to get back to it very soon with the grace of our God. You can re-read the exhortations, they are always encouraging. May the Lord strengthen and encourage you no matter what happens in your life. He is coming soon, let us not forget.

(MlleG)

dimanche 11 juin 2017

Bâtir pour l'éternité

Car lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer. Luc 14 : 28
 
Notre Seigneur ne parle pas ici d'un prix que nous aurions à payer mais du prix qu'il a payé Lui-même. C'est le prix de ces trente années à Nazareth, de ces trois années de ministère ou il a connu la popularité, l'opposition et la haine, de l'insondable agonie de Gethsémané, du dénouement brutal du Calvaire - ce pivot autour duquel tourne l'histoire éternelle. Jésus-Christ a calculé la dépense. Les hommes n'auront pas le droit de se moquer de lui et de dire : " Cet homme a commencé à bâtir, mais il n'a pas été capable d'achever ". Les conditions à remplir pour être ses disciples, sont définies par notre Seigneur dans les versets 26,27 et 33. Elles spécifient que les hommes et les femmes qu'il emploiera à sa vaste entreprise de construction sont ceux dans le coeur desquels il aura tout accompli. " Si quelqu'un vient à moi et ne hait pas..., il ne peut être mon disciple ". Les hommes et les femmes qu'il emploiera, dans son entreprise, sont ceux qui l'aiment, Lui, de tout leur coeur, passionnément, d'un amour qui dépasse infiniment les liens terrestres les plus étroits. Ces conditions sont sévères, mais glorieuses. Tout ce que nous bâtissons sera inspecté par Dieu. Dieu va-t-il déceler, par l'épreuve du feu, que nous avons bâti sur les fondements de Jésus quelque édifice à notre façon ? Aujourd'hui on réalise des entreprises formidables. Alors que nous essayons de travailler pour Dieu, ne tombons pas dans ce piège. À vrai dire, nous ne pouvons jamais travailler pour Dieu. C'est Jésus qui nous embauche dans son entreprise, pour ses projets de construction, et personne n'a le droit de revendiquer telle ou telle place sur le chantier.

(La Bonne Semence)

mercredi 7 juin 2017

Toujours fatigué ?

Rejette ton fardeau sur l'Éternel, et il te soutiendra. Psaume 55 : 22
 
Fatigue, charge, stress, ennuis de santé, problèmes financiers ou relationnels. C'est pire quand, à la fatigue, nous ajoutons nos peurs, nos doutes. Et puis il y a des fardeaux que nous devons rejeter, à commencer par celui du péché. Combien est lourde une conscience chargée ! Ne nions pas notre culpabilité devant Dieu, mais confessons-lui nos fautes il pardonne à chacun de ceux qui viennent à lui au nom de Jésus. Ne sommes-nous, aussi, souvent inquiets au sujet de l'avenir ? Apprenons à prier le Seigneur. " Rejetant sur lui tout votre souci, car il a soin de vous " (1 Pierre 5 : 7). Nous ne sommes, la plupart du temps, pas responsables des événements qui nous touchent, mais nous pouvons agir sur la manière dont nous les vivons. Comment ? En nous confiant en Jésus pour tout. Mais il existe d'autres fardeaux que nous devons assumer : une épreuve, une maladie, un travail pénible. " Nous gémissons, étant chargés " (2 Corinthiens 5 : 4). Ce fardeau que Dieu nous donne, nous pouvons le porter avec le Seigneur qui nous y invite : " Prenez mon joug sur vous " signifie apprendre à vivre avec lui, lui parler de nos difficultés, le remercier pour tout ce qu'il nous donne. Nous connaissons des chrétiens qui rayonnent de paix, de joie et d'amour, tout en ayant leur lot d'épreuves, parce qu'ils les portent avec Jésus.

(La Bonne Semence)

lundi 5 juin 2017

La torche du salut

Celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu'il n'a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Qui croit au Fils a la vie éternelle mais qui désobéit au Fils ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. Jean 18 : 36
 
On raconte qu'Alexandre le Grand, quand il assiégeait une ville ennemie, avait l'habitude de placer une torche allumé devant les portes de la cité. Cela signifiait qu'il accordait la grâce à tous ceux qui venaient à lui tant que la torche brûlait. Une fois celle-ci consumée, personne n'était épargné lors de la prise d'assaut de la ville. Pour eux, c'était trop tard pour se rendre. La " torche " du temps de la grâce de Dieu brûle encore. Pour combien de temps ? Personne ne le sait. D'un moment à l'autre, Dieu peut déclencher des jugements sur l'incrédulité et l'immoralité actuelles. Alors le jour de la grâce sera fini. Pour ceux qui auront refusé le salut que Dieu leur offrait, il sera trop tard. Ne nous imaginons pas que Dieu est indifférent à tout le mal qui se passe sur la terre, pas plus qu'à l'injustice entre les hommes et les nations. Actuellement il supporte, car il désire que les hommes se laissent persuader par son amour  et sa patience. Par l'évangile, il offre la grâce, en vertu de l'oeuvre rédemptrice de Jésus-Christ à la croix. Mais ce même évangile proclame aussi que Dieu jugera tout mal avec précision divine. Dieu est amour, mais son amour ne serait pas véritable s'il n'était pas juste. Dieu est patient, mais sa patience serait de la faiblesse si elle annulait le jugement. Celui-ci vient sur le monde en général et sur chaque homme vivant loin de Dieu en particulier. À ceux-ci nous disons : Hâtez-vous, la torche du salut brille encore !

(La Bonne Semence )

dimanche 4 juin 2017

La paix comme Dieu la donne

La paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées. Philippiens 4 : 7
 
Ce tableau me fascine. Un paysage de tempête en bord de mer. Les flots déchaînés, les vagues impétueuses débordant sur les rochers tout y est, dans ce tableau. Même les nuages noirs, la barque en perdition, les débris qui voltigent de-ci, de-là. On s'y croirait vraiment ! Pourtant, le nom du tableau est encore plus surprenant que son réalisme. Tout en bas du cadre, je lis : " La paix ". Mon voisin m'explique, en me faisant remarquer le petit oiseau, à l'abri du rocher, pelotonné contre la paroi. Sa cachette est aussi petite que la mer est grande, sa force aussi mince que celle de la tempête est puissante. Pourtant, il ne craint rien, parce qu'il a choisi la seule place ou l'on soit en sécurité. Oui, véritablement, ce tableau mérite bien son nom. Il ne pouvait me dire mieux ce qu'est la paix. C'est cette paix-là qu'il me faut. Ou là trouver, si ce n'est dans le Rocher d'éternité qui est le grand Dieu Créateur lui-même ? Car ce Dieu Créateur est aussi un Dieu Sauveur qui promet à tous ceux qui se confient en Lui d'éprouver la paix intérieure en toutes circonstances. Cette paix nous dépasse complètement, on ne peut la comprendre, car elle envahit même celui qui est en pleine tempête. Oui, c'est cette paix-là qu'il nous faut, à vous et à moi. Alors crions à Jésus afin qu'il se révèle à nous et nous la fasse découvrir. Ses bras nous sont ouverts. " Je ne mettrai pas dehors celui qui vient à moi " (Jean 6 : 37).

(La Bonne Semence)

vendredi 2 juin 2017

Le bonheur, c'est quoi ?

Bienheureux l'homme qui a mis en l'Éternel sa confiance. Psaume 40 : 4
 
La richesse ? Posséder une voiture de luxe, une belle maison, un yacht ? Pouvoir voyager, se divertir, faire ce que je veux sans contrainte ? Pourquoi alors, chez les riches, y'a-t-il tant de dépressions et de suicides ?

La santé ? Avoir un corps sain, pouvoir travailler et profiter de la vie ?  Pourtant bien des gens en bonne santé ne sont pas satisfaits, et tant de personnes malades ou handicapées sont paisibles et heureuses !

L'amitié ? Avoir beaucoup de relations et des amis qui me comprennent et m'aiment comme je suis ? Pourtant, les amis déçoivent parfois, et on se retrouve souvent seule face à ses problèmes.

Pourquoi le bonheur est -il si difficile à atteindre ? Sous bien des aspects, la vie est belle : la nature, la famille, l'enfance... Pourquoi alors au milieu de tant de bonnes choses, ne pouvons-nous pas connaître un bonheur durable ? Le monde est malade de guerres, de souffrances, de crimes. La terre est abîmée par la pollution. Et moi-même surtout, je connais l'insatisfaction et parfois l'amertume. Pourquoi ?

Tous ces maux -nous révèle la Bible- viennent de ce que l'homme s'est rebellé contre son Créateur. Pour connaître vraiment le bonheur, un bonheur plus fort que les circonstances, il nous faut revenir à Dieu. Par la foi en Jésus-Christ, nous apprenons à connaître Dieu et nous découvrons le bonheur d'être aimés par lui. Ce pas décisif pour votre bonheur, l'avez-vous fait ?

(La Bonne Semence)

mercredi 31 mai 2017

Nouveau modèle

Y a-t-il une chose dont on puisse dire : Regarde ceci, c'est nouveau ? Ecclésiaste 1 : 10
 
Dans un terrain vague traîne l'épave d'une auto. Elle n'a plus de roues, ses portières sont enfoncées, sa peinture ternie s'écaille par endroits. Ce qui semble encore être en bon état, c'est l'autocollant de la vitre arrière qui indique : Nouveau modèle 90. Un jour, cette voiture était rutilante. Celui qui l'a achetée était peut-être très fier de posséder le dernier cri, le nouveau modèle 90. Maintenant, quelle déchéance ! D'attrayante, cette voiture est devenue un encombrant détritus. Cette épave d'automobile n'est-elle pas à l'image de notre société de consommation assoiffée de nouveautés ? Elle n'offre rien de durable. Tout fane sur cette terre. Nous-mêmes, nous ne restons pas longtemps jeunes. Aussi est-il important que l'occupation des choses matérielles et périssables ne nous masque pas les réalités éternelles. En effet, chacun de nous possède une dimension éternelle qu'il a reçue de Dieu. C'est ce que nous avons de plus précieux. Sommes-nous au clair sur notre sort éternel ? Qu'en sera-t-il de nous après la mort ? Dieu désire que tous les hommes soient sauvés. Il a prévu pour nous une vie éternelle dans sa compagnie. Il a donné en Jésus-Christ le moyen d'être sauvé. Mais il est nécessaire que vous répondiez à son désir, et à l'offre de salut qui vous est faite encore aujourd'hui. Négliger d'y répondre aurait des conséquences irrémédiables et éternelles. Le choix est encore possible, il vous appartient.

(La Bonne Semence)

samedi 27 mai 2017

Dieu et mes problèmes

Je sais, ô Éternel ! que tes jugements sont justice, et que c'est en fidélité que tu m'as affligé. Psaume 119 : 75
 
" À 51 ans, explique Paul, je viens de retrouver un emploi dans le secteur commercial. C'était pourtant inespéré. Pour ce genre d'emploi, on préfère toujours les jeunes ! Mais quels soucis au début de mon chômage : les charges financières étaient là, les traites pour la maison, les études des enfants... Ma femme et moi, nous avons prié avec plus de ferveur. Et mon nouvel emploi, plus près de chez moi que le précédent, je l'ai reçu de Dieu, mais cela, après avoir appris à compter sur lui pour toutes choses. C'est là le point le plus important. Je dois reconnaître que l'épreuve a été utile, elle nous a rapprochés du Seigneur. '' Quand l'épreuve nous atteint dans notre sécurité, nos affections, ou notre santé, combien facilement nous soupirons : pourquoi ? Quelle que soit notre situation, sachons pourtant que Dieu nous aime, quand bien même il permet la souffrance. Il est fidèle. Dieu désire nous apprendre qu'en lui seul se trouvent la paix et la vraie joie. Avec l'épreuve, il veut nous enrichir de l'expérience de son amour journalier. Dans la souffrance, ne nous décourageons donc pas, ne nous raidissons pas, mais réalisons que nous avons affaire avec Dieu : il nous soutient et il nous parle. C'est un moment propice pour écouter ce qu'il veut nous dire.

(La Bonne Semence)

mercredi 24 mai 2017

Ou plongent vos racines ?

Béni l'homme qui se confie en l'Éternel, et de qui l'Éternel est la confiance ! Il sera comme un arbre planté près des eaux et il étendra ses racines vers le courant et il ne s'apercevra pas quand la chaleur viendra, et... il cessera de porter du fruit. 
Jérémie 17 : 7-8
 
À Londres, dans le parc de l'ancien palais royal, un énorme cep, très vieux, occupant toute la longueur de la serre, a été longtemps au centre d'attraction. Même lors d'une terrible sécheresse ou beaucoup d'arbres périrent, le cep resta vigoureux et donna, comme chaque années, des raisins excellents. Les jardiniers intrigués voulurent comprendre le secret de sa vigueur. En creusant, ils s'aperçurent que les racines s'étiraient très loin, au fond du parc, jusque dans la Tamise, un fleuve qui ne tarit jamais. L'homme a besoin, lui aussi, de se désaltérer à la vraie source, de se confier en Jésus-Christ, " la source des eaux vives '', de plonger ses racines dans l'amour de Dieu. Quand viendra le vent brûlant de l'épreuve, il restera solidement enraciné. Le diable est habile pour semer le doute, souffler le découragement, essayer de faire tomber celui qui est debout. Le chrétien n'est pas fort par lui-même. Sa force est dans sa confiance. Sa force est dans sa confiance en Dieu. Dans mon jardin, un tilleul avait fière allure. Mais la tempête du siècle, fin 1999, l'a déraciné. Ses racines, mises à nu, étaient petites. Un sapin près de lui est toujours debout, car il a plus de racines que de branches. '' Que le Christ habite, par la foi, dans vos coeurs, et que vous soyez enracinés et fondés dans l'amour '' (Éphésiens 3 : 17-18). '' Comme donc vous avez reçu le Christ Jésus, le Seigneur, marchez en lui, enracinés et édifiés en lui, et affermis dans la foi '' (Colossiens 2 : 6-7).

(La Bonne Semence)