lundi 30 mai 2016

Une institution divine : le mariage

Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a mis ensemble sous un joug. Matthieu 19 : 6
 
C'est une banalité de constater que, du haut en bas de l'échelle sociale, le mariage est considéré par beaucoup de nos contemporains comme une formalité désuète. Soyons certains que cette façon de voir est suggérée par le diable dont l'objectif est justement de démolir tout ce que Dieu a prévu pour le bonheur de l'homme. Le verset cité aujourd'hui établit que, dès le début de l'histoire de l'humanité, Dieu a institué le mariage et que Jésus Christ en a réaffirmé le caractère fondamental et sacré. Ne nous laissons donc pas entraîner par le courant de pensées actuel, ne soyons pas influencés par le nombre de couples non mariés qui vivent dans notre voisinage. Certains diront que le passage à la mairie ne change pas la nature de leur union, qu'il s'agit d'une formalité instituée par les hommes, qu'elle n'entre pour rien dans leur fidélité réciproque, etc. Ne nous laissons pas tromper par de tels raisonnements. Le Nouveau Testament n'envisage pas d'autre union que celle du mariage or, pour qu'un couple soit reconnu marié, il doit se conformer à des prescriptions légales précises auxquelles tout croyant doit donc se soumettre dans son pays. Prenons garde de ne pas nous laisser contaminer par le désordre qui nous environne, et respectons les commandements de Dieu : c'est à la fois une obligation et le chemin de la bénédiction.

dimanche 29 mai 2016

L'auto-stoppeur et les policiers

J'aurai confiance, et je ne craindrai pas. Ésaïe 12 : 2
 
Sur le quai de la gare, Alex attend le train. Sa mission est difficile : dans u pays où il est interdit de posséder une bible, il doit en transporter une pleine valise jusqu'à la ville voisine. Plein d'appréhension, il monte dans un wagon et range sa valise. Il cause peu, écoute beaucoup. En silence il prie. Tout à coup une pensée s'impose à lui, comme si Dieu lui parlait : « Quitte le train au prochain arrêt ». Il raisonne : pourquoi descendre en rase campagne ? Mais plus il réfléchit, plus la chose lui paraît claire. Alors il quitte le train et rejoint à pied la route. Soudain, un bruit de moteur. Automatiquement il lève le bras. La voiture ralentit et s'arrête. Stupéfait, mais cachant son effroi. Alex lit sur la portière : Police. « Où allez-vous, jeune homme ? » « Je vais à la ville voisine. » « Bien, montez vite, car nous sommes pressés. » Alex s'installe sur la banquette arrière serrant sa valise. Les policiers discutent entre eux. Alex écoute, heureux qu'on ne lui demande rien. Soudain, l'un d'eux dit à son collègue : « Dépêchons-nous, sinon nous ne serons pas à la gare à l'arrivée de train ». « Tu as raison. Ne manquons pas ce moment. J'imagine la tête du jeune homme lorsque nous le coffrerons à la descente du train avec sa valise pleine de bibles ». Sans se retourner, le chauffeur demande au passager : « Nous voici arrivés. Où voulez-vous descendre ? » « Au premier feu, s'il vous plaît ». Alex descend, regarde la voiture s'éloigner et remercie son Seigneur pour cette merveilleuse délivrance ! 

vendredi 27 mai 2016

Il a payé pour moi

Car, lorsque nous étions encore sans force, Christ est mort, en son temps, pour nous qui étions des impies. Or à grande peine arrive-t-il que quelqu'un meure pour un juste ; mais encore il pourrait être que quelqu'un voudrait bien mourir pour un homme bon. Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. Romains 5 : 6 à 8
 
Un prédicateur annonçait l'évangile dans une ville du Canada quand un homme ivre entra dans la salle et se mit à provoquer du désordre. On essaya de le faire sortir, mais il réussit à se dégager et blessa l'évangéliste. La police dut intervenir, et un mois plus tard notre homme se retrouva devant le tribunal. Il fut condamné à une amende ou, s'il ne pouvait pas payer, à quelques semaines de prison. Mais le prédicateur assistait au procès. Lorsque la séance dut levée, il s'avança et demanda à payer l'amende. Le juge était hésitant, mais il ne put refuser. Il fit alors revenir le condamné et lui déclara : « Vous êtes libre. Quelqu'un a payé pour vous ». « Pour moi ? Qui donc voudrait payer pour moi ? ». « C'est celui que vous avez frappé ». Ému aux larmes, l'homme se tourna vers le chrétien et lui serra la main avec reconnaissance. Ce petit récit nous montre comment l'évangile concilie la justice et l'amour. Le prédicateur n'a pas empêché le déroulement de la justice. L'homme reconnu coupable devait payer l'amende. Par contre, le prédicateur pouvait, par pure bonté, payer à sa place. Il en est de même de l'évangile. Dieu ne renonce pas à sa justice. Tout péché doit être puni. Mais dans son amour il a donné son Fils pour porter à notre place le châtiment de nos fautes. Ainsi Jésus Christ a pris à sa charge la dette que nous avions contractée en offensant Dieu de tant de manières. Il a payé à notre place et nous sommes libres si nous l'acceptons. Voilà comment l'amour de Dieu et sa justice sont ensemble maintenus et peuvent être proclamés à tous.

jeudi 26 mai 2016

Prendre le temps


Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui a commencé d'être annoncé d'abord par le Seigneur, et nous a été confirmé par ceux qui l'avaient entendu ? Hébreux 2 : 3

On offrait un tract évangélique à un homme d'affaires. Il y jeta un coup d’œil puis répondit : " Non, merci, je n'ai pas le temps de m'occuper de choses pareilles ". Le chrétien répliqua : " Prenez garde : Dieu vous donnera toute l'éternité pour penser aux questions de cet ordre ". Mieux vaut en effet ne pas attendre l'éternité pour se mettre à réfléchir au sens profond de sa propre existence. Alors une question capitale peut surgir : Comment être prêt pour l'au-delà ? Jésus a soulevé le voile de ce qui se passe après la mort. Il nous a montré un homme qui ne s'était pas inquiété de son salut pendant toute sa vie et, selon les termes mêmes de l'Évangile, " menait joyeuse vie chaque jour, splendidement " (Luc 16 : 19). Mais après sa mort, il fut condamné à souffrir éternellement loin de Dieu, sans pouvoir espérer de soulagement, et sans possibilité de prévenir les siens, encore sur la terre, du risque qu'ils prenaient en ne se tournant pas vers Dieu. C'est une situation terrible que de se retrouver séparé de Dieu pour l'éternité. Lui veut que tous soient sauvés (1 Timothée 2 : 4). Toutefois il ne force personne. Il fait simplement annoncer son salut par grâce. Et cette annonce est aujourd'hui pour vous qui lisez ce feuillet. Prenez le temps d'y répondre avec sérieux, et sans délai.

mercredi 25 mai 2016

Une question directe

M'aimes-tu ? Jean 21 : 16

Pierre, cette fois, ne dit rien de ses sentiments (Matthieu 26 : 33 à 35). L'homme naturel les professe volontiers ; l'amour véritable n'apparaît en nous que lorsque Jésus-Christ, par sa question directe, nous a touchés au vif. Pierre aimait Jésus comme on aime naturellement un homme plein de bonté. Cet amour-là peut être profond, mais il ne pénètre pas jusqu'à l'âme. L'amour vrai n'a pas besoin de paroles pour s'exprimer. Jésus dit : " Celui qui me confessera devant les hommes ", proclamera son amour non seulement par des mots, mais par des actes. La parole de Dieu ne peut vraiment pénétrer en nous que si nous sommes secoués au point de perdre toute illusion sur nous-mêmes. La parole de Dieu nous blesse plus, qu'aucun péché ne pourrait le faire, car le péché émousse notre sensibilité. La question du Seigneur l'aiguise au contraire, en sorte que la blessure infligée par Jésus est la plus salutaire que l'on puisse concevoir. Elle atteint non seulement notre coeur charnel, mais le fond de notre âme. La parole du Seigneur pénètre jusqu'aux jointures de l'âme et de l'esprit, elle ne nous laisse aucune illusion, ne voile aucune erreur. Elle est comme un aiguillon. On ne peut pas faire du sentiment, en présence de la question du Seigneur. Impossible de donner une réponse à l'eau de rose ! La question nous prend à la gorge. On ne peut s'esquiver. Lorsque le Seigneur parle de cette manière-là, son enfant ne peut s'y tromper car cette blessure nous apporte une révélation.

mardi 24 mai 2016

Avez-vous eu mal ?

Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m'aimes-tu ? Pierre fut attristé de ce qu'il lui avait dit pour la troisième fois : M'aimes-tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t'aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis. 
Jean 21 : 17


Avez-vous senti l'épée du Seigneur vous toucher au défaut de la cuirasse, à l'endroit le plus sensible de votre être ? Ni le diable, ni le péché, ni aucune affection humaine ne vous y atteignent : seulement la parole de Dieu. « Pierre fur attristé, parce que Jésus lui répétait pour la troisième fois : m'aimes-tu ? » Il sentait enfin au fond de lui-même qu'il aimait profondément Jésus, et il commençait à deviner le sens des patientes questions du Seigneur. Il ne pouvait plus se faire la moindre illusion sur lui-même. Il n'y avait plus de place en lui pour des paroles passionnées, plus de place pour de joyeuses déclarations de fidélité. C'était pour lui une révélation ! Il comprenait enfin la profondeur de son amour pour le Seigneur, et, avec un étonnement émerveillé, il lui dit : « Seigneur, tu sais toutes choses ! » Il découvrait enfin combien il l'aimait, mais il ne lui dit pas alors : « Regarde ! Voilà les preuves de mon amour. » Pierre découvrait son propre amour pour Jésus. Rien au monde, dans le ciel ou sur la terre, ne comptait plus que Jésus seul. Mais, pour comprendre cela, il a fallu cette interrogation douloureuse, pénétrante, du Seigneur. Les questions que le Seigneur nous pose révèlent ainsi ce qu'il y a en nous. Avec quelle patience, quelle habileté, quelle pénétration, Jésus-Christ a parlé à Pierre ! Notre Seigneur ne pose de questions qu'au moment favorable. Il arrivera certainement, une fois  au moins dans notre vie, qu'il nous mette ainsi au pied du mur et nous attaque directement par des questions acérées. Nous découvrirons alors que nous l'aimons profondément, bien plus qu'aucune parole de pourra jamais l'exprimer.

lundi 23 mai 2016

Génération finale ?

Mais ils n'ont pas voulu écouter, ils ont tiré l'épaule en arrière, ils ont appesanti leurs oreilles pour ne pas entendre. Et ils ont rendu leur coeur dur comme le diamant, pour ne pas écouter la loi, et les paroles que Yahweh des armées adressait par son Esprit, par le moyen des premiers prophètes ; c'est pourquoi il y a eu une grande colère de la part de Yahweh des armées. Zacharie 7 : 11-12
 
Si, comme beaucoup de nos contemporains, vous regardez ce soir à la télé le journal de 20 heures, que verrez-vous probablement ? Des peuples qui se déchirent dans des conflits internes qu'on ne peut arrêter, des manifestations qui bloquent toute l'économie d'un pays, la corruption d'hommes choisis pour gouverner les autres, la permissivité sexuelle reconnue jusque dans les lycées, le mariage bafoué... De la prison où il était détenu, l'apôtre écrivait à Timothée : " Or sache aussi ceci, que dans les derniers jours il surviendra des temps difficiles " (2 Timothée 3 : 1 à 9) et il donne les caractères des gens de ce temps-là qui, tout en se couvrant d'un manteau religieux, vivront dans le péché et iront en empirant (2 Timothée 3 : 13). La question que peut se poser toute personne qui observe les progrès du mal, même dans les limites de sa propre génération, est celle-ci : Ne sommes-nous pas arrivés à ces temps fâcheux des derniers jours ? Ceux-ci précèdent la venue du Seigneur Jésus pour chercher ceux qui lui appartiennent. Il peut venir d'un instant à l'autre. Seront alors enlevés dans des corps glorifiés tous les croyants morts ou encore vivants. Et seront laissés, vivants ou dans leurs tombes, tous ceux qui n'auront pas voulu du salut de Dieu. Si Jésus venait tandis que vous lisez ceci, seriez-vous pris ou laissé ?

dimanche 22 mai 2016

Un Dieu qui sait tout

Et il n'y a aucune créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes aux yeux de celui devant lequel nous avons affaire. Hébreux 4 : 13
 
En vue d'une vente prochaine, il me fallait vider et nettoyer la maison de mon enfance. C'était émouvant de me retrouver face à face avec mon passé. Dans un recoin de l'ancien atelier de mon père, je découvris un instrument de serrage qu'on appelait un valet et qui servait à maintenir immobile la pièce de bois sur laquelle on voulait travailler. Ce valet était cassé par le milieu. Je reconnus très bien les vestiges d'une faute commise soixante ans auparavant. Je devais scier une pièce de bois dur, et pour l'immobiliser, j'avais frappé trop fort avec le maillet sur le valet, tant et si bien qu'il se cassa. Craignant les reproches de mon père qui m'avait souvent averti à ce sujet, je remis le valet en place et je le coinçai avec une cale de telle sorte qu'il paraissait être en bon état. Ce simulacre ne put abuser la perspicacité de on père, et le coupable fut vite identifié. La faute dut être reconnue et, de ce fait, elle fut pardonnée. Si cette faute n'avait pas été révélée, ma conscience serait restée chargée par ce manque de droiture. Un jour ou l'autre, la vérité apparaît sur toutes choses. C'est une des affirmations permanentes de la Bible. Ce qui n'a pas été amené à la lumière sur la terre, le sera devant le tribunal de Dieu ! Cela nous rend pensifs, sérieux... et cela doit nous conduire à nous confier déjà pleinement en ce Dieu qui voit tout et désire tout pardonner.

samedi 21 mai 2016

Immense patience de Dieu

Le Seigneur ne retarde pas l'exécution de sa promesse, comme quelques uns croient qu'il y ait du retard, mais il est patient envers nous, ne voulant qu'aucun ne périsse, mais que tous arrivent à la repentance. 2 Pierre 3 : 9

Un jeune Hollandais était sur le point d'émigrer aux États-Unis. Le dimanche avant son départ, se promenant dans son village, il entendit sortir d'une maison, des chants qui firent sur lui une telle impression qu'il frappa à la porte. Là, il entendit le message de l'évangile. Le jour suivant, il embarquait pour l'Amérique et, dès lors, il fut tellement pris par ses occupations, captivé par tant d'impressions nouvelles, qu'aucune pensée au sujet de Dieu ne traversa plus son esprit durant le reste de sa vie. Il avait presque cent ans quand Dieu réveilla dans sa mémoire l'évangile qu'il avait entendu quelque quatre-vingts ans plus tôt. Alors il se convertit et il mourut en paix avec Dieu. On peut s'émerveiller devant la patience que Dieu a montrée envers cet homme. Chrétiens, est-ce que nous ne manquons pas souvent de persévérance pour présenter l'évangile à ceux qui ne sont pas d'emblée intéressés ? Est-ce que nous prions pour eux ? (1 Timothée 2 : 4). Personne ne peut dire que Dieu ne s'intéresse pas à lui. Si vous n'êtes pas encore venu à lui, il vous attend et il vous adresse ce message. Alors attention, n'abusez pas de la patience de Dieu. Vous n'atteindrez peut-être pas cet âge, et il y aura bien un appel de Dieu qui sera le dernier...

vendredi 20 mai 2016

Un Sauveur pour l'avenir, un Sauveur pour aujourd'hui

Il les fit sortir, et dit : " Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? " Paul et Silas répondirent : " Crois au Seigneur Jésus-Christ et tu seras sauvé, toi et ta famille. " Actes 16 : 30-31

Le docteur Rawlings, spécialiste de médecine cardio-vasculaire aux États-Unis, avait  souvent soigné et vu mourir de grands malades. Il s'était peu à peu habitué à la mort inéluctable et y pensait le moins possible. Un jour, il dut soigner un facteur. gravement malade du coeur. Chaque fois qu'on croyait qu'il allait mourir, le médecin et ses assistants le ranimaient. Alors, il se mettait à crier : " Je suis dans les tourments ! N'arrêtez pas ! " Il tremblait de tout son corps. Après plusieurs crises semblables, le malade demanda au docteur : " Comment puis-je échapper à ces tourments ? " " Je pense qu'il faut vous adresser à Jésus Christ. " " Mais comment faire ? Je ne sais pas prier. Priez pour moi ! " Touché par la détresse de son malade, Rawlings ce mit à invoquer Dieu qu'il avait si souvent oublié. L'état du patient commença à se stabiliser mais ce fut le docteur qui s'interrogeait. Les questions sur l'au-delà se pressaient dans son esprit. Qu'y a-t-il après la mort ? Pourquoi son malade était-il si tourmenté ? Jésus pouvait-il donner la paix ? Il chercha sa bible et trouva la réponse à ses interrogations. Il comprit que ce qui faisait obstacle, c'était sa culpabilité devant Dieu. Mais, en avançant dans sa lecture, il réalisa que ce Dieu, dont il avait peur, lui offrait son pardon. Tous ses péchés étaient pris en charge par le Seigneur Jésus. Ainsi le médecin sceptique et le facteur mourant acceptèrent l'un et l'autre Jésus pour leur Sauveur.
 

jeudi 19 mai 2016

Comment porter les charges

Et au désert, où tu as vu de quelle manière Yahweh, ton Dieu, t'a porté comme un homme porterait son fils, sur tout le chemin où vous avez marché, jusqu'à ce que vous soyez arrivés dans ce lieu-ci. Deutéronome 1 : 31

Un chrétien était accablé par un problème difficile qui mettait sa foi à l'épreuve. Voici comment le Seigneur le secourut. En arrivant à la maison avec un paquet pour son épouse, il s'arrêta devant sa petite fille paralysée, assise dans son fauteuil, et lui demanda : « Où est maman ? » « En haut », répondit l'enfant. « Je vais monter pour lui donner ce paquet ». « Oh ! papa, laisse-moi le lui porter ! » « Mais, ma chérie, tu sais bien que tu ne peux pas marcher. » Avec un sourire, l'enfant répondit : « C'est sûr, papa, mais donne-moi le paquet dans les mains et toi, tu me porteras ! » Alors le père, prenant sa fille dans ses bras, la monta à l'étage... avec le paquet. Il comprit ainsi que c'était la même attitude qu'il devait avoir lui-même avec Dieu : faire appel à toute sa puissance et à son amour. Si nous nous laissons porter par Jésus-Christ, il portera en même temps nos charges, et nous en sentirons moins le poids. « Dans son amour et sa miséricorde, il les a rachetés, et il s'est chargé d'eux, et il les a portés » (Ésaïe 63 : 9).

mercredi 18 mai 2016

Une prison transformée

L'Esprit du Seigneur Yahweh est sur moi, car Yahweh m'a oint pour évangéliser les malheureux ; il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers l'ouverture de la prison ; pour publier une année de grâce de Yahweh, et le jour de vengeance de notre Dieu ; pour consoler tous ceux qui mènent deuil ; pour annoncer à ceux de Sion qui mènent deuil, que la magnificence leur sera donnée au lieu de la cendre, une huile de joie au lieu du deuil, un manteau de louange au lieu d'un esprit abattu, afin qu'on les appelle des térébinthes de la justice, une plantation de Yahweh, pour servir à sa gloire. Ésaïe 61 : 1 à 3

Un évangéliste africain nommé Jacob s'inquiétait à la pensée que ses frères dans la foi étaient persécutés au Mozambique, le pays voisin : les pasteurs arrêtés, des chrétiens jetés en prison, des bibles brûlées. Parti leur rendre visite pour les encourager, il est arrêté à un poste de contrôle et des soldats lui confisquent tous ses biens : son véhicule, ses effets personnels, son argent et toutes ses bibles. Ils le font monter dans leur fourgon et l'emmènent à un centre de détention. Là, il subit un long interrogatoire qui se termine dans une cellule sale où se trouvent déjà d'autres prisonniers affamés. Jacob se rend vite compte que ces détenus n'ont aucune espérance. Ils ne souffrent pas seulement de faim physique, mais aussi de faim spirituelle. Jacob ne peut pas satisfaire la première, mais il tente de répondre à la seconde. Il leur parle de l'amour de Jésus et du pardon de Dieu. Plusieurs sont touchés, reconnaissent leurs fautes et acceptent Jésus pour leur Sauveur. Au bout de quelques semaines, voilà la cellule sombre, sale, malodorante, transformée en un lieu lumineux. On n'y entend plus de jurons, mais des chants de louanges au Seigneur. Un tel changement amène deux gardiens à se tourner eux aussi vers la foi chrétienne.  

mardi 17 mai 2016

Le témoignage de l'empereur

 Confessez donc vos fautes les uns les autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Car la prière du juste faite avec ferveur est de grande efficacité. Elie était un homme sujet aux mêmes infirmités que nous, et cependant il pria avec instance pour qu'il ne pleuve pas, et il ne tomba pas de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit. Jacques 5 : 16 à 18

Vers l'an 160, l'empereur romain Marc-Aurèle entreprit une campagne contre la Germanie. Au cours d'une bataille, il se trouva encerclé par une immense armée d'ennemis qui lui coupèrent son approvisionnement en eau. Dans cette situation désespérée, il écrivit dans son journal ce qui suit : « Je me mis à invoquer les dieux de mon pays, mais devant leur silence, j'appelai ceux d'entre nous qui portaient le nom de chrétiens. En désespoir de cause, je les invitai à prier afin d'obtenir une issue à une aussi grave situation. Ils se mirent aussitôt à genoux et prièrent non seulement pour moi mais pour toute l'armée afin que nous puissions étancher notre soif, car cela faisait cinq jours que nous n'avions pas bu. À ce moment même il se mit à pleuvoir abondamment sur nous tandis que des grêlons tombaient tout alentour sur nos ennemis. Nous ne pûmes que reconnaître la présence d'un Dieu qui répond aux prières. » À la suite de cette réponse miraculeuse à la prière, l'empereur publia un décret qu'il fit à Rome selon lequel les chrétiens ne devaient plus être persécutés. On compte Marc-Aurèle parmi les philosophes  stoïciens, et plusieurs de ses pensées sont pleines de sagesse, mais est-il devenu lui-même un disciple du Christ ? L'histoire ne le dit pas. Respecter les chrétiens et bénéficier de leurs prières est une chose. Avoir accepté le Christ comme son propre Sauveur en est une autre.

lundi 16 mai 2016

La foi en activité

Car le Seigneur ne rejette pas à toujours. Mais s'il afflige quelqu'un, il a aussi compassion selon la grandeur de sa miséricorde. Car ce n'est pas sa volonté d'affliger et d'humilier les fils des hommes. Lamentations de Jérémie 3 : 31 à 33
Dieu permet des circonstances qui éprouvent la foi des croyants. Elles peuvent les laisser insensibles et c'est une perte. Elles peuvent les décourager et c'est la preuve qu'ils n'ont pas su rejeter leur fardeau sur le Seigneur et se confier entièrement en lui. Elles peuvent aussi être un moyen pour fortifier leur foi et connaître l'amour du Christ. Tel est le but de Dieu. Un chrétien n'est pas un homme meilleur que les autres, c'est un homme qui a accepté le salut parce qu'il est mauvais.  Est-ce que ce n'est pas se moquer de Dieu que de lui offrir un culte une heure par semaine, en faisant sa propre volonté tout le reste du temps ? La grâce est la seule espérance du pécheur. Elle est la faveur de Dieu qui nous a aimés tels que nous sommes. Il nous suffit de croire en Dieu, de nous confier en lui et dans son Fils, Jésus Christ, le Sauveur. Ce qui caractérise la foi, c'est qu'elle compte sur Dieu, non seulement en dépit des difficultés, mais en dépit des impossibilités. La foi me fait voir que Dieu est plus grand que mon péché, et non pas que mon péché est plus grand que Dieu.

dimanche 15 mai 2016

Il peut venir aujourd'hui

Bénis sont ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant ! En vérité, je vous le dis, il se ceindra, les fera mettre à table et s'approchera pour les servir. Luc 12 : 37

Un promeneur visitait la villa d'Areconati, situé au bord du lac de Côme en Italie. Le jardinier qui le reçut le conduisit à travers cette magnifique propriété. " Depuis combien de temps êtes-vous là ? " demanda le visiteur. " Vingt-cinq ans. " " Le propriétaire vient-il souvent ? " " Non, il n'est venu que quatre fois. Mais c'est avec l'administrateur qui vit à Milan que j'ai à faire. " " Et lui, vient-il souvent ? " " Jamais. " " Alors qui vient contrôler votre travail ? " " Personne. Je suis seul la plupart du temps. Très rarement je vois un étranger. " " Et cependant vous entretenez ce jardin avec le plus grand soin. On pourrait penser que vous attendez le propriétaire demain. " " Demain ? Non, Monsieur, aujourd'hui même ", répondit le vieux jardinier. Ainsi devrions-nous être, nous, chrétiens, chaque jour. Notre conduite, nos paroles, notre manière de gérer nos affaires, tout devrait démontrer que nous attendons le Seigneur aujourd'hui. En effet il a promis : " Oui, je viens bientôt " (Apocalypse 22 : 20). Cette perspective est une lumière d'espérance dans la nuit du monde. En même temps, elle nous invite à nous comporter continuellement d'une manière qui supporte le regard du Maître et peut recevoir son approbation.

samedi 14 mai 2016

Comment Dieu soutient la foi

Mais le Seigneur m'a assisté et fortifié, afin que ma prédication soit pleinement approuvée et que tous les Gentils l'entendent ; et j'ai été délivré de la gueule du lion. 2 Timothée 4 : 17
 
Plusieurs hommes, emprisonnés à cause de leur foi, partageaient la même cellule dans un pays où les chrétiens étaient persécutés. Ils se soutenaient mutuellement afin de ne pas perdre courage et de demeurer fidèles dans la souffrance. Chaque matin ils avaient ensemble un moment de partage et de prière. Mais, n'ayant pas de Bible, ils utilisaient les textes qui leur revenaient à la mémoire. Un jour l'un d'eux pense au verset : " Voici, l'heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. " (Jean 16 : 32). Voici ce qu'il a pu en dire : " Est-ce que cela veut dire que je vais rester seul avec toi, Seigneur ? Est-ce que mes frères vont m'être enlevés ? Non, cela ne peut être vrai, Seigneur... ils m'ont soutenu en tout parce que j'étais le plus faible d'entre eux. Dans ce combat, j'ai clairement entendu la voix de Jésus : " Est-ce que je ne te suffis pas ? " Je ne pouvais que répondre : " Seigneur, tu es suffisant." Quelques minutes plus tard, la porte de la cellule s'ouvrit et des officiers de la police secrète entrèrent. Ils lurent la liste des personnes qui devaient être libérées. Je savais par avance qu'ils ne liraient pas mon nom. Cependant je n'étais pas seul, la présence lumineuse de Jésus remplissait mon cœur de joie. " Vous pouvez être sûr que s'il vous enlève quelque chose ou quelqu'un, il ne le fait que dans le but de se donner lui-même à vous encore plus totalement.

vendredi 13 mai 2016

Se confier dans le Seigneur

Tous les chrétiens disent avoir confiance en Dieu. Mais, en réalité, de nombreux enfants de Dieu ne sont pas prêts à affronter la sombre tempête qui s'approche du monde. À moins de nous emparer d'une confiance spéciale, inébranlable dans notre Seigneur, nous ne serons pas prêts à affronter les temps difficiles, maintenant et dans l'avenir. Quand la pleine furie de la tempête d'abattra et que l'incertitude fondra sur l'humanité telle une nuée, des multitudes de chrétiens ne seront pas capables de l'affronter. Dominés par la peur, ils perdront leur chant de victoire. Qui sont ces croyants qui ne seront pas prêts à endurer la tempête ? Ce sont eux qui n'auront pas cultivé une vie de prière avec le Seigneur et qui ne sont pas fondés sur sa Parole. Pendant des années, de saints bergers ont pressé les chrétiens de réserver chaque jour un temps pour rencontrer Dieu dans la prière. Merci Seigneur, de nombreux chrétiens ont appris à répandre leur cœur devant Jésus, et ils sont maintenant récompensés par une sainte foi et une sainte confiance. En effet, leur foi grandit chaque jour grâce à leur dépendance vis-à-vis de sa Parole. Parce que, tu vois, la communion donne naissance à la confiance. En répandant nos soucis devant le Seigneur, nous repartons avec son repos et son assurance : " Peuples, confiez-vous en lui en tout temps, déchargez votre cœur sur lui ! Dieu est notre retraite. " D'après ce psaume, la confiance et le fait de répandre son cœur sont indissociables. Si nous voulons faire confiance à Dieu en tout temps, y compris dans les temps les plus sombres, alors nous devons sans cesse répandre notre cœur devant Lui. Alors que les jours deviennent de plus en plus effrayante, un peuple de Dieu va se lever qui deviendra de plus en plus audacieux. Il sera constitué de croyants qui en appelleront quotidiennement au nom du Seigneur : " De sorte que nous pouvons dire avec assurance : Le Seigneur est mon aide, et je ne craindrai pas ce que l'homme pourrait me faire " (Hébreux 13 : 6). La révélation de la Parole de Dieu les soutiendra dans les temps les plus difficiles. David a appris à en appeler au Seigneur dans chacune des périodes de crise de sa vie. Encore et encore, cet homme de Dieu a couru vers son lieu secret, vidant toutes ses craintes devant le Seigneur : " Dans ma détresse, j'ai invoqué Yahweh, j'ai crié à mon Dieu ; de son palais, il a entendu ma voix, et mon cri est parvenu à ses oreilles. " " Il me délivra de mon ennemi puissant, de ceux qui me haïssaient, car ils étaient plus forts que moi. " (2 Samuel 22 : 7 et 18).

(David Wilkerson)

jeudi 12 mai 2016

Perpétua (2 ième siècle)

 Or tous ceux aussi qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés. 2 Timothée 3 : 12
 
Perpétua avait 22 ans. Sa mère était chrétienne et son père païen. Elle habitait Carthage en Tunisie. Elle avait un enfant de quelques mois quand, sur l'ordre de l'empereur Sévère, elle fut arrêtée parce qu'elle était chrétienne. Dès qu'il le sut, son vieux père qui l'aimait beaucoup vint la supplier de renoncer à sa foi. Perpétua refusa. On essaya de la faire céder par quelques faveurs : on allégea ses tourments et on lui apporta son enfant. La veille de son procès, son père revint la trouver : " Ma fille, aie pitié de mes cheveux blancs. Ne m'expose pas à la douleur et à la honte de te voir mourir dans une arène. " Il se jeta aux pieds de sa fille et pleura. Au moment de l'interrogatoire, alors que la salle d'audience était remplie, le père courut vers l'accusée en portant son petit enfant dans les bras. Il la supplia de renier sa foi. Le juge même lui dit : " Aie pitié de ton père et de ton enfant. Sacrifie à l'empereur. " " Je ne puis. " " Es-tu chrétienne ? "  " Oui, je le suis. " Perpétua fut condamnée à être jetée aux bêtes du cirque, un jour où l'empereur donnerait une fête. Et ce jour ne tarda pas. Avec d'autres martyrs, Perpétua fut conduite au supplice. Avant de mourir, ils s'embrassèrent. Ils s'en allaient près de Jésus. 

mercredi 11 mai 2016

Être satisfait

Or la piété avec le contentement d'esprit est un grand gain. Car nous n'avons rien apporté dans le monde, et aussi il est évident que nous n'en pouvons rien emporter. Si nous avons la nourriture et le vêtement, cela nous suffira. 1 Timothée 6 : 6 à 8

À l'occasion d'un voyage au fin fond du Portugal, nous rencontrons, ma femme et moi, un homme que nous connaissions bien. Quelle surprise ! Il nous explique que c'est son village natal et qu'il vient de France chaque année pour y passer ses vacances. Nous en profitons pour le questionner sur les curiosités à voir dans les environs. Il en énumère plusieurs, mais ajoute, avec un peu d'hésitation, qu'à son avis il y a une découverte encore plus intéressante à faire. Il fallait venir avec lui pour assister à la visite quotidienne qu'il faisait à une personne du village. Paralysée depuis plusieurs années, elle vivait seule dans une petite maison. La porte était toujours entrebâillée de telle façon que, de jour comme de nuit, les habitants du village entraient pour lui parler et l'aider un peu. Tout était très simple dans cette maison, tout juste le nécessaire. Le visiteur pose une question : « Tu ne t'ennuies pas, Maria ? » Elle répond avec un sourire doux et paisible : « Je suis très heureuse, Dieu est avec moi et je me confie en lui. Alors je ne m'ennuie pas. Et puis tout le monde est si gentil pour moi ! » Nous sommes très émus et n'aurions jamais pensé qu'on puisse vivre dans de telles conditions de précarité et être satisfait de tout et de tous. Comme l'apôtre Paul, elle avait appris à être contente en elle-même dans les circonstances où elle se trouvait (Philippiens 4 : 11) Quelle leçon pour nous !

mardi 10 mai 2016

Dieu bénit la demeure des justes

La malédiction de Yahweh est dans la maison du méchant ; mais il bénit la demeure des justes. Proverbes 3 : 33
Le juste craint l'Éternel, c'est pourquoi il est placé sous la protection divine qui s'étend jusqu'au toit qui abrite sa famille. Sa demeure est une habitation de l'amour, une école de sainteté, un foyer de lumière céleste ; c'est un autel où le nom de l'Éternel est invoqué chaque jour. C'est pourquoi le Seigneur bénit cette maison. Ce peut être une humble chaumière ou un château princier ; la bénédiction du Seigneur l'entoure, non en raison de sa grandeur mais à cause du caractère de ceux qui l'habitent. Cette demeure est surtout bénie quand le chef de famille et sa compagne ont tous la crainte de Dieu ; mais un fils ou une fille, ou même un serviteur chrétien peut attirer la bénédiction d'en haut sur la maison entière. C'est ainsi que, pour l'amour d'un ou deux qui, par sa grâce, sont justes à ses yeux, l'Éternel veillera sur toute une famille pour la protéger. Bien-aimés, puisse Jésus être notre hôte constant et aimer à nous visiter comme autrefois la famille de Béthanie, et nous serons sûrement bénis. Mais ayons soin d'être justes en toutes choses, dans notre commerce, dans nos jugements à l'égard des autres et dans nos rapports avec nos voisins et ceux de notre propre maison, comme aussi dans notre caractère personnel. Un Dieu juste ne peut que bénir des transactions justes.
(Charles Spurgeon) 

lundi 9 mai 2016

Perdu et retrouvé

Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Luc 19 : 10
 
En famille, nous visitons pleins d'entrain une ville de l'autre côté du Rhin. Tout à coup quelqu'un s'écrie : " Où est Christophe ? " On refait le chemin, on appelle... En vain ! C'est la panique. À cinq ans, que va-t-il faire dans cette grande ville dont il ne connaît pas la langue ? Après deux heures de détresse, pour lui comme pour nous, on le découvre tout en larmes dans un commissariat où quelqu'un l'avait amené. Il s'était attardé, à notre insu, devant la vitrine d'un magasin de jouets. Être perdu, c'est la condition dans laquelle chacun de nous s'est placé par sa propre faute, et quelle tristesse pour Dieu, même si lui connaît notre chemin d'égarement. Il y a bien des manières de se perdre. Dieu nous voit en train de nous perdre, de perdre notre temps, notre vie. Mais nous, le réalisons-nous ? Si je suis perdu, dans une forêt par exemple, je ne chercherai pas mon chemin avant d'avoir pris conscience que je suis égaré. De même, sur le plan spirituel, je ne peux pas désirer être sauvé si je ne réalise pas que je suis perdu. Dieu est ému de compassion envers celui qui est égaré. Sa bonté nous pousse à retourner vers lui et lui confesser : " Père, j'ai péché contre toi " (Luc 15 : 21). Il pardonne abondamment et se réjouit de nous retourner car il nous aime. Dans la présence du Père, nos peurs et nos larmes s'effacent pour faire place à la joie, la joie d'être aimé de Dieu (Luc 15 : 20). Joie d'arriver à la maison après une longue errance.

dimanche 8 mai 2016

Portrait de famille

Car tous ont péché et n'atteignent pas la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par la rédemption qui est en Jésus-Christ, lequel Dieu a établi de tout temps pour être une victime de propitiation par la foi, en son sang, afin de montrer sa justice, par la rémission des péchés précédents, selon la patience de Dieu. Romains 3 : 23 à 25
 
Un missionnaire avait distribué de nombreux exemplaires du Nouveau Testament à des indigènes du nord de l'Inde. L'un d'eux lui dit : " Est-ce après ton arrivée ici que tu as écrit le premier chapitre de l'épître aux Romains ? " " Pas du tout. Il a été rédigé il y a presque 2000 ans. " " C'est extraordinaire, poursuivit l'interlocuteur, il fait une description exactes du péché tel qu'il existe en Inde aujourd'hui. " On pourrait certainement en dire autant pour tous les pays du monde. Cela se comprend facilement. En effet, nous pouvons apprendre dans cette même épître aux Romains que " C'est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort ; ainsi la mort s'est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché " (Romains 5 : 12). Vous avez bien lu : tous les hommes. Alors qu'une maladie génétique ne touche qu'une fraction de l'humanité, la marque du péché, elle, se transmet depuis nos premiers parents, il s'agit d'un mal universel, de plus inguérissable. Nous sommes tous des pécheurs, quelles que soient notre race et nos prétentions. Le salut de Dieu seul peut nous délivrer de cette situation sans issue. La Bible affirme : " Cette parole est certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier " (1 Timothée 1 : 15). Il suffit de croire ce que Dieu dit.  

samedi 7 mai 2016

Oecuménisme

Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur. 2 Timothée 2 : 22
 
La chrétienté est divisée en de très nombreuses dénominations. Aujourd'hui beaucoup espèrent sincèrement qu'on pourra l'unifier. Jésus n'est-il pas venu pour rassembler ? Des contacts s'établissent. On réfléchit pour trouver un socle doctrinal capable de fédérer le maximum de tendances différentes. Oublions nos vieilles rancunes et unissons-nous ! Si chacun se montre tolérant et y met du sien, on devrait arriver à plus d'unité ! Le défaut qui caractérise toutes ces pensées séduisantes et généreuses est leur absence de réalité. Jésus se présente comme étant la vérité. Il est le Seigneur, c'est-à-dire celui qui a toute autorité. Cette base doctrinale sur laquelle on voudrait s'unir est-elle la vérité simple et incontournable telle que Jésus nous l'a révélée dans les évangiles ? N'est-elle pas plutôt un subtil compromis humain et diplomatique savamment dosé pour ne pas réveiller les vieilles passions ? Les disciples, lorsqu'ils se sont embarqués sur la mer de Galilée, ont pris Jésus comme il était (Marc 4 : 36). Peut-être auraient-ils voulu que leur maître soit autrement par exemple, qu'il ne dorme pas dans la tempête ? Prenons Jésus comme il est, sans accommoder la vérité au goût du jour, ni à une volonté arrêtée d'unir qui trahirait ce qu'il nous a révélé. L'unification sur la base de compromis nous fera gagner en nombre, mais nous y perdrons certainement. Attachons-nous à sa personne, recherchons sa pensée et son approbation avec prière ! Sa pensée nous unira avec tous ceux qui la recherchent et pour qui elle est une priorité vitale.

vendredi 6 mai 2016

Croire, pourquoi ?

Je vous ai écrit ces choses, à vous qui croyez au Nom du Fils de Dieu, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, et afin que vous croyiez au Nom du Fils de Dieu. 1 Jean 5 : 13
 
Je dis à ma fille que les hommes ont marché sur la lune, elle me croit. En regardant cette boule blanche dans le ciel sombre, elle ne comprend pas comment quelqu'un a pu se promener là-haut. Mais elle me croit parce qu'elle a confiance en moi... et parce qu'elle sait que les enfants ne peuvent pas tout comprendre. C'est justement ce que Dieu nous demande : croire simplement ce qu'il nous dit. Sur les questions qui nous dépassent, il s'est révélé à des prophètes, et ces révélations ont été rassemblées dans la Bible. La foi consiste à croire ce que Dieu nous dit par elle. Pourquoi devons-nous croire ? Pour deux raisons essentielles : D'abord parce que Dieu est digne de confiance, ensuite parce que nous ne pouvons sonder par nous-mêmes certaines questions spirituelles. Dieu ne nous demande pas nécessairement de comprendre ce qu'il nous dit, mais de le croire. La foi est un acte de confiance. Mais c'est aussi un actes responsable. Nous recevons ainsi la lumière pour nous conduire avec sagesse et comprendre bien des choses qui nous étaient cachées. Quels sont les premiers manquements de l'homme ? Mettre en doute la parole de Dieu en écoutant l'insolente question : " Quoi, Dieu a dit ? " (Genèse 3 : 1), puis désobéir à Dieu pour suivre ses propres désirs. La foi, au contraire, repousse les insinuations du doute pour se confier en Dieu. Il n'y a qu'un seul moyen pour goûter la paix avec Dieu, c'est de croire en son amour. Là est aussi le bonheur du chrétien.

jeudi 5 mai 2016

La bible du marin

Je me réjouis de ta parole comme ferait celui qui aurait trouvé un grand butin. Psaume 119 : 162
 
En visite dans une famille dont un ancêtre avait été marin, je feuilletais avec émotion une vieille bible bien usée. Voici l'inscription trouvée à la première page : " Cette bible m'a été donnée par M. Raikes à Hereford en 1791. Elle a été ma fidèle compagne durant 53 ans dont 41 passés en mer. Pendant ces longues années, j'ai assisté à 45 batailles navales, reçu plusieurs blessures, fait naufrage trois fois. Une fois, notre bateau a pris feu, deux fois le navire sur lequel je me trouvais fut complètement détruit, quinze fois j'ai eu des fièvres de différentes sortes. Mais toujours la Bible fut mon soutien et ma propre main. " Quelle longue histoire contenue dans ces quelques lignes ! En les lisant, on croit entendre le souffle de la tempête, le rugissement des vagues, les craquements du navire naufragé, le bruit du combat, les cris de douleur des blessés, les soupirs des malades abattus par la fièvre. Cependant, du milieu de toutes ces angoisses, une voix s'élève : " La Bible a été mon soutien et ma consolation." La Bible n'est-elle pas un livre merveilleux ? Y a-t-il autre chose qui pourrait le remplacer ? Certainement pas. À l'incroyant elle propose un salut gratuit par la foi en Jésus Christ au croyant, des paroles qui le soutiennent dans chaque circonstance.

mercredi 4 mai 2016

À moitié chrétien ?

Car vous avez aussi été participants de l'affliction de mes liens, et vous avez reçu avec joie l'enlèvement de vos biens, sachant en vous-mêmes que vous avez dans les cieux des biens meilleurs et permanents. Hébreux 10 : 34
 
Personne ne t'oblige à être chrétien. La porte est ouverte : tu peux retourner vers le monde si tu le veux. Mais tu ne peux pas appartenir au royaume de Dieu et, en même temps, vivre comme bon te semble. Dire que l'on a Jésus Christ comme Sauveur pour aller au ciel, et refuser son autorité pour vivre sur la terre, c'est un mensonge. C'est être à moitié chrétien, et jeter du déshonneur sur le nom de Christ. Si tu n'as pas le courage de te comporter comme le Seigneur le désire, demande-lui de t'en donner la force. Il le fera. Un vrai chrétien est quelqu'un qui cherche d'abord à faire ce qui plaît à Dieu. C'était ainsi que vivaient les premiers chrétiens. Plutôt perdre ses biens que ne pas obéir à la Parole de Dieu, et même plutôt perdre sa vie que de désobéir à Dieu. Ils savaient que Jésus Christ est vivant et ils le montraient dans leurs décisions. Aussi leurs vies étaient-elles un témoignage puissant qui a permis à l'évangile d'atteindre le monde d'alors. Lorsque Christ est reconnu comme Seigneur, il n'y a qu'une manière de vivre : en faisant sa volonté, sans aucun calcul, ni duplicité. On ne se moque pas de Dieu ! Son royaume est un royaume de lumière et personne de peut se cacher devant lui. Un croyant peut sincèrement ignorer la volonté la volonté de Dieu. Mais faire quelque chose de blâmable, en sachant bien que cela déplaît à Dieu, est étranger à la nouvelle nature du véritable chrétien.

mardi 3 mai 2016

Le piège de l'indépendance

 Que le méchant abandonne sa voie, et l'homme injuste ses pensées ; et qu'il retourne à Yahweh, qui aura pitié de lui, et à notre Dieu qui pardonne abondamment. Ésaïe 55 : 7
 
Hier, en arrivant au bureau, je surprends Sonia, la secrétaire, en train de pleurer. Malgré mon embarras, je tente de lui parler, et elle me livre son problème. Elle est seule avec deux enfants, son mari l'a quittée et elle doit rendre son logement. " Et vos parents ? " Elle relève la tête et, avec une tristesse mêlée pourtant d'une pointe de fierté, elle m'avoue : " Je les ai quittés à 17 ans, et je ne les ai plus revus ! " Ils sont plus nombreux qu'on ne le pense les jeunes qui, comme Sonia, soupirent après leur indépendance, quittent leur famille et, quelques années après, se retrouvent seuls, et pleins de regrets !  La Bible nous parle d'une époque où, en Israël, chacun faisait ce qui lui semblait bon (Juges 17 : 6 -21 : 25). C'était alors une décadence effrayante et il se passait des choses abominables. Pour décrire la condition actuelle du monde pourtant christianisé, ne faudrait-il pas employer la même expression ? Chacun ne veut-il pas être indépendant, faire ce qui lui semble bon ? Avec parfois les pires conséquences... Indépendance vis-à-vis de Dieu, indépendance vis-à-vis des parents ou du conjoint, de la société... et ensuite ? La solitude, la marginalité, la perte de toute dignité et de toute amitié solide. Mais, aussi bas que l'on soit, le retour vers Dieu reste toujours possible car il pardonne abondamment. Revenir à lui, c'est tenir compte de sa Parole, c'est se confier en son amour. Alors la vie retrouve sa vraie signification. Alors dépendre de Dieu devient une vraie joie.

lundi 2 mai 2016

L'interrogatoire

Quand ils vous mèneront devant les synagogues, les magistrats et les autorités, ne vous inquiétez pas de la manière dont vous vous défendrez ni de ce que vous aurez à dire ; car le Saint-Esprit vous enseignera à l'heure même ce qu'il faudra dire. Luc 12 : 11-12
 
À l'époque du dictateur Ceausescu, un pasteur roumain avait reçu la visite de la police secrète qui avait fouillé toute sa maison et confisqué de nombreux livres chrétiens. Il avait été arrêté et interrogé sévèrement pendant dix heures. À la fin ses juges lui demandèrent : " Avez-vous quelque chose de plus à ajouter ? " " Messieurs, cet interrogatoire et mon arrestation ne m'ont pas surpris parce que je savais que cela arriverait. Le Seigneur Jésus a dit à ses disciples qu'ils seraient arrêtés et qu'ils souffriraient s'ils voulaient le suivre. M'auriez-vous arrêté si je n'avais pas été chrétien ? " " Non."  "Ainsi, la Bible est vraie. Je suis donc prêt à supporter les conséquences de ma fidélité. Je suis prêt à payer le prix. Votre travail consiste à fixer ce prix et le mien à la payer avec joie parce que j'aime mon Dieu. Il me fortifiera pour supporter cette épreuve. Mais je veux aussi que vous sachiez qu'il vous aime également. " Les juges, stupéfaits, se regardèrent et dirent à l'accusé : " Allez-vous-en ! Rentrez chez-vous. Votre cas n'est finalement pas du ressort de la justice. "

dimanche 1 mai 2016

Fatigué ?

C'est lui qui donne de la force à celui qui est fatigué, et il multiplie la force de celui qui n'a aucune vigueur. Les jeunes gens se lassent et se fatiguent, même les jeunes hommes tombent sans force. Mais ceux qui s'attendent à Yahweh renouvellent leur force. Ils s'élèvent avec des ailes, comme des aigles ; ils courent, et ne se fatiguent point ; ils marchent, et ne se lassent point. Ésaïe 40 : 29 à 31
 
Tu es fatigué, toi qui souffres dans ton corps et dans ton esprit, toi, la mère de famille, qui travailles du matin au soir, à des tâches que tu trouves peut-être répétitives et peu gratifiantes, toi qui es au bureau, à l'entreprise, dans un service à l'atmosphère stressante, empoisonnées, toi qui vas à l'école, tu es fatigué par la pression du monde et ses tentations. Tu es fatigué par de mauvaises affaires, des échecs, fatigué par les infirmités, fatigué du célibat, de la solitude, ou fatigué des tensions dans le couple, la famille, l'église... Oui, moi aussi, je suis fatigué, et je n'y peux rien ! Est-ce vraiment certain ? Évidemment, sur les causes extérieures, les circonstances, les autres, je ne peux pas vraiment agir. Mais je peux chercher de l'aide auprès de Jésus. Si nous nous approchons de lui, nous sommes assurés de sa sympathie, de sa compréhension. Lui aussi a connu la fatigue sur les chemins poussiéreux de la Palestine, quand il a été en butte à l'incompréhension, au mépris, à l'incrédulité et à l'insensibilité, même de ses proches. Mais lorsqu'il rencontrait la plus forte opposition, il trouvait en Dieu son Père sa force et sa joie, il pouvait alors dire à tous : " Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos " (Matthieu 11 : 28). On ne peut trouver ni le repos de l'âme, ni le bonheur, en dehors de Dieu et de Jésus Christ.