jeudi 31 mars 2016

Notre monde, comme le Titanic

Fais-moi entendre dès le matin ta miséricorde ! Car je me confie en toi. Fais-moi connaître le chemin par lequel je dois marcher ! Car j'ai élevé mon cœur vers toi. Yahweh, délivre-moi de mes ennemis ! Car je me suis réfugié auprès de toi ! Psaume 143 : 8-9
Notre monde comme le Titanic est touché à mort. Il a heurté l'iceberg du péché, cette monstrueuse détermination de vivre sans Dieu. La déchirure est peut-être invisible mais fatale. N'entendez-vous pas des grondements inquiétants dans les bases mêmes de notre société ? Non, vous ne les entendez peut-être pas, car ils sont couverts par le bruit de la fête qui continue, et pourtant notre monde est touché. Certains disent : La technique y pourvoira. Il n'y a pas à s'inquiéter. D'autres s'écrient : Ne voyez-vous pas les efforts des hommes et des dirigeants pour nous procurer demain paix et prospérité ? Pourtant notre monde est touché. D'autres proposent, dans cette situation qu'ils reconnaissent inquiétante, de consulter l'horoscope, les voyants et voyantes ou d'adopter une religion nouvelle. D'autres disent qu'il faut franchement croire en un monde meilleur, plus juste, un nouvel âge, un nouvel ordre mondial. Et pourtant notre monde est touché fatalement. N'y a-t-il aucun espoir ? Suis-je désespérément perdu, moi aussi ? Le seul moyen de salut, c'est la chaloupe : Jésus Christ. Encore faut-il vouloir monter dedans. Pour cela il y a  deux conditions :
1. Croire que je suis perdu
2. Croire qu'il n'y a pas d'autre moyen pour être sauvé.
Nous chrétiens, nous vous invitons à descendre avec nous dans la chaloupe. Jésus Christ a donné sa vie sur la croix pour que vous soyez sauvé, vous pouvez l'être aujourd'hui.

(La Bonne Semence)

mercredi 30 mars 2016

Patience

Yahweh est le refuge pour l'opprimé, son refuge au temps où il sera dans la détresse. Ceux qui connaissent ton Nom se confient en toi, car tu n'abandonnes point ceux qui te cherchent, ô Yahweh ! Chantez à Yahweh qui habite en Sion, annoncez ses exploits parmi les peuples ! Psaume 9 : 10 à 12
Lorsqu'on appelle le médecin au chevet d'un malade, on aimerait qu'il puisse être là tout de suite. La Bible nous rapporte l'histoire de Jairus, venu chercher Jésus pour qu'il guérisse sa fille unique de douze ans qui est en train de mourir. Le Seigneur est retardé en chemin par une femme malade dont il doit s'occuper. Pendant ce temps, l'enfant meurt. Le Seigneur demande au père de lui faire quand même confiance, puis il va auprès de la fillette pour lui rendre la vie. (Luc 8 : 40 à 56). Parfois une situation difficile s'aggrave malgré nos prières nous pouvons alors être désemparés et soupirer comme Job : " Oh, si je savais trouver Dieu, et parvenir là où il est assis... il ferait attention à moi ! " (Job 23 : 3 et 6). Le Seigneur peut-il avoir oublié notre appel ? Du fond des siècles, sa réponse nous parvient pour nous donner confiance : " Pourquoi dis-tu ... : " Ma cause est passée inaperçue de mon Dieu ? Ne sais-tu pas... que le Dieu d'éternité... ne se lasse pas et ne se fatigue pas  ? " (Ésaïe 40 : 27-28). Le Christ nous dit aussi : " Moi, je ne t'oublierai pas. Voici, je t'ai gravé sur les paumes de mes mains " (Ésaïe 49 : 16). La marque des clous dans les mains du Seigneur nous rappelle l'amour infini dont il nous aime lorsque, comme à Jairus autrefois, il nous demande de prendre patience. Attendons tout de lui, il sait ce qu'il fait et lui-même dit : " Je ne te laisserai pas, et je ne t'abandonnerai pas " (Hébreux 13 : 5).

(La Bonne Semence)

mardi 29 mars 2016

Une autre sorte d'écologie

Or nous savons que, jusqu'à ce jour, toute la création soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. Et non seulement elle ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous-mêmes, dis-je, soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, c'est-à-dire la rédemption de notre corps. Romains 8 : 22-23
La mort de certains lacs, l'agonie des rivières, la diminution de la couche d'ozone sont autant de cris d'alarme poussés par notre planète, et l'homme commence à prendre conscience que sa survie dépend largement de la qualité de son environnement. Au 19 ième siècle, le progrès a fait son entrée tapageuse dans la vie des pays riches. On a cru, pendant longtemps, que le bien-être dépendait essentiellement du confort, du luxe, des facilités de toutes sortes. La société de consommation mérite bien son nom. Aujourd'hui, nous découvrons peu à peu que nous avons entièrement négligé des valeurs fondamentales au profit d'autres, beaucoup moins importantes. Ce qui est vrai dans le domaine matériel l'est bien davantage dans le domaine spirituel. Il est tentant de penser que nous pouvons meubler notre esprit, notre vie intérieure de n'importe quelle nourriture. Pourvu que cela me plaise, pourvu que cela me fasse du bien, tout est permis, brisons les tabous, renversons les barrières ! Combien de vies intérieures brûlées, totalement détruites par les émanations toxiques de certaines philosophies, de certaines lectures, ou de certains spectacles ! Nous devons savoir qu'il existe autour de nous des poisons mortels pour notre âme. Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus (Matthieu 6 : 33).

(La Bonne Semence)

lundi 28 mars 2016

Une personne bien occupée

Ses enfants se lèvent et la disent bienheureuse ; son mari aussi, et il la loue, en disant :  Beaucoup de filles agissent vertueusement, mais toi, tu les surpasses toutes. Proverbes 31 : 28
Une jeune femme fut un jour invitée à se joindre à une association socio-culturelle qui se constituait dans sa commune. En début de séance, elle s'excusa de ne pouvoir accepter de responsabilités, objectant qu'elle appartenait déjà à un autre groupe qui mobilisait tout son temps et toute son attention. Quoique son mari en soit le président, elle en assumait la plupart des fonctions. Cette déclaration causa la surprise, car dans cette petite ville où tout se savait, personne ne connaissait l'existence d'un groupe auquel elle était susceptible de se rattacher. " Quelles sont donc vos activités ? " lui demanda-t-on. " Oh, très variées " répond-elle. Il faut pourvoir à la nourriture, à l'éducation, à la santé, aux distractions, aux valeurs spirituelles et morales, et à ce qui concerne la foi chrétienne ". " Mais c'est impossible, s'écria la femme du maire je n'ai jamais entendu parler d'un tel groupe". La dame sourit. " Cela ne m'étonne pas, répondit-elle, puisqu'il se compose uniquement de ma famille". Dans l'épître à Tite, tout un programme est placé devant les jeunes femmes chrétiennes : " aimer leur mari, aimer leurs enfants, être sages, pures, bonnes, occupées des soins de la maison...". Recommandations qui, si elles étaient plus généralement suivies, résoudraient dans les familles bien des problèmes de la vie moderne.

(La Bonne Semence)

dimanche 27 mars 2016

Sur quel ton parlons-nous à Dieu ?

 Quand détourneras-tu de moi ton regard ? Ne me permettras-tu pas d'avaler ma salive. J'ai péché ; que te ferai-je, gardien des hommes ? Pourquoi m'as-tu mis en butte à tes coups, et pourquoi suis-je à charge à moi-même ?  Et pourquoi ne pardonnes-tu pas mon péché, et ne fais-tu pas passer mon iniquité ? Car je vais maintenant dormir dans la poussière ; tu me chercheras, et je ne serai plus. Job 7 : 19 à 21
Tout en se défendant des accusations de ses interlocuteurs, Job fait des reproches à Dieu. Il l'interpelle : " Pourquoi suis-je né ? Pourquoi ne pas m'ôter la vie ? Pourquoi les méchants sont-ils prospères ? Pourquoi Dieu se cache-t-il et ne répond-il jamais ? Pourquoi est-ce que je souffre tant ? Pourquoi est-ce que personne ne m'écoute ? " Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Ses amis, qui l'ont exaspéré, se taisent enfin. Dieu prend alors lui-même la parole et demande à Job s'il est capable de faire un seul acte divin : " Job peut-il commander à la mer ? Au jour et à la nuit ? À la neige et au brouillard ? Peut-il agir sur le temps qu'il fait ? Peut-il nourrir tous les petits animaux nés chaque printemps ? Commander à l'autruche, au cheval, à l'aigle ? " Et Job répond qu'il n'avait pas pensé à tout cela, ni réfléchi à l'immensité de Dieu. On ne pose pas de question ni de condition à un tel Dieu. Job comprend que c'est en le faisant qu'il a péché et il en demande pardon à Dieu. Alors, lorsque Dieu lui a fait comprendre tout  cela, il lui rend la santé et tous ses biens. Nous n'avons pas à demander des comptes au Seigneur. Il sait ce qu'il fait. Ce n'est pas en lui posant des questions, mais en lui faisant confiance que nous l'honorons et que nous entrons dans son plan éternel.

(La Bonne Semence)

samedi 26 mars 2016

Ne soyez pas en souci pour le lendemain

Ne vous inquiétez donc pas pour le lendemain ; car le lendemain prendra soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine. Matthieu 6 : 34
Jésus ne dit pas de ne pas s'occuper du lendemain d'ailleurs, en Proverbes 6 : 6 à 8, le travail de la fourmi qui fait des provisions pour l'hiver nous est donné en exemple. Le Seigneur dit simplement de ne pas être en souci pour le lendemain. Or, être inquiet pour l'avenir et s'occuper de l'avenir sont deux attitudes très différentes. Le chrétien le plus fidèle travaille pour le lendemain. S'il est cultivateur, il laboure et sème en automne pour moissonner l'été suivant. Il peut même arriver que négliger le travail entraîne justement le souci. Un laboureur qui n'aurait pas fait en temps voulu les travaux d'automne subirait l'été suivant les conséquences de son imprévoyance. Dans ce cas, le travail aurait été le moyen d'éviter l'inquiétude. Ainsi le chrétien travaille paisiblement en rejetant tout souci sur le Seigneur (1 Pierre 5 : 7). Le Saint Esprit lui enseigne à remplir ses devoirs : or, l'un de ceux-ci consiste à travailler pour pourvoir à ses besoins (2 Thessaloniciens 3 : 12). Il ne le fait ni par amour de l'argent, ni selon sa fantaisie, mais selon la volonté de Dieu. Il travaille par obéissance et pas amour pour Dieu, réalisant aussi qu'il tomberait vite dans le désordre moral s'il vivait dans l'oisiveté. Le croyant connaît Dieu comme un Père, dont l'amour a pourvu aux besoins éternels de son âme, mais pourvoit aussi à ceux de la vie présente au moyen du travail qu'il lui permet d'accomplir.

(La Bonne Semence)

vendredi 25 mars 2016

Vivre le moment présent

Il a fait que toutes choses sont belles en leur temps ; aussi a-t-il mis l'éternité dans leur cœur, sans toutefois que l'homme puisse comprendre du commencement à la fin l'œuvre que Dieu a faite. Ecclésiaste 3 : 11
Si nous n'y veillons pas, une grande partie de notre temps et de notre énergie peut se perdre à regretter le passé et à attendre anxieusement l'avenir, avec le vain espoir que les circonstances nous seront un jour plus favorables, et la peur secrète que le malheur survienne et bouleverse notre tranquillité et nos projets. Le Seigneur, lui, nous demande expressément de vivre avec lui le moment présent. Le livre de l'Ecclésiaste nous rappelle que la vie est en effet constitués d'événements qui se succèdent, différents l'un de l'autre, chaque moment apportant son propre lot de joie ou de peine, de travail ou de repos... La vie est ainsi, et nos regrets ou nos inquiétudes n'y peuvent rien. Mais le croyant ne s'arrête pas à cette constatation qui engendrerait facilement le fatalisme. En effet, il est en relation aujourd'hui avec une Personne vivante, qui l'aime aujourd'hui, et que lui peut connaître et aimer aujourd'hui. Mais c'est Dieu qui dispose des circonstances. Elles changent, lui ne change pas. Tout va-t-il bien ? Apprécions ce que Dieu nous donne et remercions-le. Avons-nous des problèmes ? Apprenons qu'il est encore là, le Dieu d'amour, et qu'il suffit à tout. Ne vivons pas hier ou demain notre relation avec notre Dieu n'est pas un rêve de ce qui aurait pu être ou de ce qui pourrait arriver. C'est une relation vivante, confiante, joyeuse et présente.

(La Bonne Semence)

jeudi 24 mars 2016

Se jeter dans ses bras

Afin que votre foi ne soit pas l'effet de la sagesse des hommes, mais de la puissance de Dieu. 1 Corinthiens 2 : 5
Sur un chemin de montagne où je me promène avec ma petite-fille, un gros rocher invite à l'escalade. Thérèse est vite en haut. Mais le problème est de redescendre. « Saute, ma chérie ». Un instant d'hésitation... et la voilà dans mes bras. LA foi nous arrache à nous-mêmes, et consiste en un acte d'abandon. S'abandonner, c'est se détacher de soi-même, quitter le connu pour l'inconnu, le visible pour l'invisible, c'est renoncer à tout calculer, et à tout prévoir. C'est entrer en conflit avec la sagesse humaine, et préférer à cette sagesse la divine folie dont parle l'apôtre Paul (1 Corinthiens 1 : 25). C'est lâcher enfin, quand il s'agit de Dieu, de l'âme, de la vie éternelle, le terrain de la raison, celui où tout se prouve, pour nous transporter dans le domaine de la foi où rien ne paraît logique, où les lois humaines sont mises en défaut. Ne confondons surtout pas la foi avec l'attachement à certaines formes de la religion. Non, la foi victorieuse, la foi qui sauve, ce n'est pas une somme de connaissances, c'est une confiance totale en Jésus Christ, c'est un acte d'abandon sans réserve de notre vie au Christ. Voulez-vous accomplir cet acte ? Alors, en attendant la révélation des splendeurs du ciel, vous verrez se réaliser déjà sur la terre les promesses de Dieu : son secours, sa joie, sa paix.

(La Bonne Semence)


mercredi 23 mars 2016

Conseils pour prendre la route

Pèse le chemin de tes pieds, et que toutes tes voies soient bien stables. Ne te tourne ni à droite ni à gauche ; détourne ton pied du mal. Proverbes 4 : 26-27
Une fois qu'il a pris le départ qui s'appelle la conversion, le chrétien doit être conscient que la route de sa vie n'est pas une promenade. Il connaît son but, il a en main une bonne carte routière : la Bible. Et puis le Seigneur marche à ses côtés, le tient par la main. Parfois la route est dure, parsemée de cailloux qui tordent les pieds, parfois elle monte très raide en général c'est pour atteindre un sommet, car la difficulté surmontée rend plus fort. Parfois il pleut, le ciel est gris, bas, tout est humide de larmes ou la route est voilée de brouillard, on n'y voit plus rien, quel est le bon chemin ? Alors on appelle, on crie, on cherche cette main secourable. En écoutant bien, on entend dans un murmure : " Viens, c'est par ici ", car nous cheminons par la foi et non pas la vue. Parfois devant moi s'ouvre un tunnel où pénètre ma route, je n'y vois plus rien. Est-ce une maladie, un deuil, une période où toi, Seigneur, tu te cacherais ? Ma prière est sans chaleur, tout effort semble vain. Seigneur, je sais que tu me conduiras vers la sortie de ce tunnel, vers la lumière. Ici un carrefour. Quel chemin choisir ? Seigneur, viens à mon aide pour me le montrer. Je remets mon voyage entre mains, je sais que tu me guideras vers ta maison, Seigneur !

(La Bonne Semence)

mardi 22 mars 2016

Alléluia !

Louez-le pour ses hauts faits ! Louez-le selon la grandeur de sa magnificence ! Psaume 150 : 2
Les fidèles de tous les temps ont trouvé dans les Psaumes des messages de consolation et de sympathie lors des épreuves qu'ils traversaient. David, qui est l'auteur de nombreux psaumes, s'est trouvé bien souvent acculé par ses ennemis à des situations apparemment désespérées, on le voit tout particulièrement dans les psaumes dont le titre rapporte les circonstances dans lesquelles ils ont été composés. (Psaumes 52-54-56-57-59-60-63 etc...). Il ne cache rien à Dieu de ses difficultés et les lui expose de façon parfois poignante, il reconnaît ses incapacité à les surmonter tout seul, et fait appel avec confiance à la puissance et à la bonté de Dieu, il anticipe ou constate la délivrance divine, et termine par la louange. N'est-ce pas là la démarche qui nous convient dans les moments difficiles de notre vie, même si ce qui nous arrive n'est pas aussi dramatique que ce qu'a traversé David ? Mais dans les six derniers psaumes, les souffrances ont disparu, les fidèles volent de victoire en victoire, les méchants sont éliminés, le règne millénaire de Christ s'installe, et les croyants sont invités à faire éclater la louange à la gloire de l'Éternel. Ultime conclusion de ces six psaumes et du livre  tout entier : le Psaume 150 considère le grand Dieu des cieux, et appelle toutes ses créatures à le louer en proclamant un Alléluia éternel.

(La Bonne Semence)

lundi 21 mars 2016

Et si vous aussi vous lisiez la Bible ?

C'est ici ma consolation dans mon affliction, car ta parole me rend la vie. Psaume 119 : 50
Derrière le stand biblique que je tiens à la foire depuis quelques jours, je vois s'approcher un monsieur d'un certain âge : " Vous me reconnaissez ? Hier, je vous ai acheté une Bible. Ce matin, je viens vous en prendre une deuxième, et je vais vous raconter pourquoi. En rentrant dans mon immeuble, j'ai croisé la concierge. Je lui ai parlé un petit moment puis lui ai dit : '' Je viens de la foire, Madame Georgette, regardez ce que j'ai acheté ''. Et j'ai sorti la Bible de ma sacoche et la lui ai tendue. La concierge a pris la Bible dans ses mains, l'a embrassée, l'a serrée sur son cœur : " Oh ! merci Monsieur Armand, merci ! Il y a si longtemps que j'en désirais une ". Vous comprenez que je n'ai pas pu faire autrement que de la lui laisser, voilà pourquoi je vous en achète une seconde. " Savez-vous que la Bible est un best-seller, le livre le plus traduit et le plus vendu dans le monde ? Pourtant, beaucoup encore ne l'ont pas lue, et auraient bien du mal à dire de quoi elle parle exactement ! Lire la Bible, c'est réfléchir aux questions essentielles pour l'homme et trouver les réponses que donne la Parole de Dieu. Lire la Bible, c'est avoir l'occasion de rencontrer personnellement Jésus Christ. Et cette rencontre pourrait bien transformer votre vie.

(La Bonne Semence)

dimanche 20 mars 2016

Jésus nous libère de nos craintes

 Il n'y a point de peur dans la charité, mais la parfaite charité bannit la peur, car la peur suppose un châtiment ; or celui qui a peur n'est pas parfait dans la charité. 1 Jean 4 : 18
Je marche dans une des rues les plus fréquentées de ma ville lorsque j'aperçois, devant moi, une grande échelle posée contre le mur. Je note qu'une personne sur deux au moins hésite au moment de passer sous l'échelle. Elle s'arrête, un brin gênée, puis l'air décidé, quitte le trottoir pour contourner l'instrument maléfique. Je me rappelle tout-à-coup la crainte superstitieuse attachée au fait de passer sous une échelle... La plupart des humains ne sont pas libres. Ils ont des craintes, fondées ou non, d'ailleurs. Oui, malgré la science et ses prouesses techniques, ils ont, en eux, cette peur viscérale, peur de l'avenir, de la maladie, du deuil, de la mort, peur de l'inconnu, des puissances occultes... Même les croyants peuvent être envahis par la peur. Peur de l'autre, peur de manquer à notre responsabilité... La crainte paralyse et écrase. Elle est comme la moisissure, elle se développe plus facilement dans l'obscurité. C'est pourquoi, il est essentiel que nous les examinions sous cet éclairage. Car Celui qui est mort, est vainqueur : il est ressuscité et a été élevé à la droite du Père. Rien n'échappe à son pouvoir. Et c'est lui qui est tout proche de nous et nous dit : " Ne crains pas ".

(La Bonne Semence)

samedi 19 mars 2016

Appeler Dieu au secours

Où sont donc tes dieux que tu t'es faits ? Qu'ils se lèvent, s'ils peuvent te sauver au temps de ton malheur ! Jérémie 2 : 28
Nous avons sûrement remarqué comment les gens réagissent à l'occasion d'une tragédie. Même ceux qui ne sont pas du tout religieux ont un mouvement vers un Dieu qu'ils ignoraient pourtant jusque-là. Les reportages sur un accident d'avion, une inondation ou un incendie parlent souvent de personnes qui implorent l'aide de Dieu. Ces gens font vraiment comme si le Tout-Puissant n'était là que pour les préserver des catastrophes et, comme a dit quelqu'un, venir à leur secours avec tout l'équipement d'urgence du ciel. Il arrive que Dieu se serve de tragédies pour démontrer l'impuissance des secours humains. Par l'entremise de Jérémie, le Seigneur met son peuple, qui était dans la détresse, au défi de trouver de l'aide auprès des idoles qu'ils avaient adorées au cours de leur vie. Le Seigneur pourrait nous poser la même question aujourd'hui. À l'heure du besoin, il pourrait dire : " Pourquoi m'appelez-vous maintenant ? Pourquoi ne cherchez-vous pas  pour vous tirer d'affaire l'aide du dieu Argent par exemple ? Que celui que vous avez si fidèlement servi vous aide maintenant ! " Si nous faisons confiance aux faux dieux, est-ce logique que nous nous attendions à ce que Lui nous protège ? Ce qu'il attend, c'est notre confiance de tous les instants.

(La Bonne Semence)

vendredi 18 mars 2016

Croire avant de voir

Jésus lui dit : Parce que tu m'as vu, Thomas, tu as cru. Bénis sont ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru. Jean 20 : 29
Devant moi se trouve un groupe d'enfants venus pour écouter la lecture de la Bible. Aujourd'hui nous devons parler de la foi. Je cache, sans qu'ils la voient, une petite clé dans ma main. Puis je demande en tendant le poing fermé : " Qu'est-ce qu'il y a dans ma main ? " Bien sûr, personne ne répond. Alors je dis : " Dans ma main, il y a une clé ". Puis je pose de nouveau ma question un peu différemment : " Qui Est-ce qui sait ce qu'il y a dans ma main ? " Seuls trois ou quatre répondent plus ou moins hésitants : " Il y a une clé ". Alors j'ouvre la main et tous les enfants voient une clé. Ceux qui m'avaient fait confiance savaient qu'il y avait une clé avant de la voir. Les autres s'interrogeaient toujours jusqu'au moment où ils l'ont vue. Ainsi en est-il de la foi en Dieu. Un jour viendra où elle sera changée en vue (1 Corinthiens 13 : 12). La foi est liée à la confiance en Dieu. On ne croit pas quelqu'un qui ne nous paraît pas digne de foi. Ne pas croire Dieu, c'est laisser supposer que ce qu'il dit n'est pas vrai, qu'il peut mentir. On ne peut pas lui faire de plus grave affront. Pour croire Dieu, il faut d'abord écouter ce qu'il nous dit dans la Bible. Il faut donc la lire avec respect, avec soin. Dieu nous parle aussi par son Fils, Jésus Christ. Sa vie parfaite, son amour plus fort que la mort, nous incitent à lui faire confiance. Jamais Jésus n'a déçu ceux qui se sont confiés en lui.

(La Bonne Semence)

jeudi 17 mars 2016

L'Église invincible

Parce que tout ce qui est né de Dieu est victorieux du monde ; et ce qui nous fait remporter la victoire sur le monde, c'est notre foi. Qui est celui qui a remporté la victoire sur le monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? 1 Jean 5 : 4-5
À Chongqing en Chine centrale, après une descente musclée dans une petite église de maison, la police avait confisqué toutes les Bibles. Elles avaient ensuite été publiquement brûlées sur une place de la ville. Mais les Bibles sont des livres épais, qui brûlent lentement. Un des spectateurs réussit sans se faire voir à arracher une page à l'une des Bibles en train de se consumer. Pendant des années, la paroisse clandestine de cette ville a alors été privée de Bible. Mais elle a tiré de nombreux enseignements de la lecture de cette seule page. Quelle était donc cette page ? Eh bien, c'était celle où l'apôtre Pierre, après avoir déclaré que Jésus est le Fils de Dieu vivant, s'entend répondre : " Et moi je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon Église et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle " (Matthieu 16 : 18). On peut vivre avec une telle promesse, même quand la furie de gouvernements totalitaires s'acharne contre les croyants. En effet, depuis les empereurs romains jusqu'aux régimes antichrétiens de notre siècle, l'Église a vu se dresser contre elle des multitudes d'ennemis qui auraient voulu la détruire. Mais les empires passent, et l'Église demeure. Elle doit parfois se cacher, subir le poids des persécutions. Elle souffre aussi des moqueries dans les pays prospères où l'immoralité et l'arrogance vont toujours croissant. Mais l'Église sait qu'elle est du côté du vainqueur, Jésus glorifié au ciel. Aussi attend-elle, patiente, le retour de son Seigneur.

(La Bonne Semence)

mercredi 16 mars 2016

Dieu a envoyé son Fils

Mais lorsque l'accomplissement du temps est venu, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, afin qu'il rachète ceux qui étaient sous la loi, afin que nous recevions l'adoption. Galates 4 : 4
" Le Tout-Puissant n'a pas envoyé du ciel vers nous un ange, mais bien son Fils, le créateur, l'architecte de tout l'univers, celui qui a étendu les cieux et fixé des limites à l'océan, celui auquel obéissent les astres. Fils de Dieu, il est venu de Dieu, envoyé aux hommes comme Sauveur. Il n'est pas apparu pour nous juger, mais le jour vient où il sera le juge, et qui pourra alors supporter sa présence ? Ce moment n'est pas encore venu à cause de la grande patience de Dieu, qui pourtant reste immuablement le même. Il avait conçu, dans son esprit, un plan sublime, merveilleux, qu'il ne confia qu'à son Fils. Il voulait d'abord montrer que les hommes ne pouvaient, par leurs propres efforts, entrer dans le Royaume de Dieu. Puis, à l'heure fixée, Jésus prit sur lui le fardeau de nos péchés et il donna sa vie en rançon pour nous : Lui, le Saint pour des désobéissants, le Parfait pour des  méchants, le Juste pour des injustes. Quoi d'autre que sa justice pourrait effacer nos injustices ? Quel autre que le Fils unique de Dieu pourrait rendre juste le méchant et l'impie ? Œuvre insondable ! Grâce insurpassable ! La culpabilité d'une multitude d'hommes et de femmes assumée par un seul juste et la justice d'un seul rendant justes d'innombrables coupables." (Lettre d'un auteur inconnu du 2 ième siècle à un certain Diognetus)

(La Bonne Semence)

mardi 15 mars 2016

Le plus grand malheur...

Et que ferez-vous au jour du châtiment, et de la ruine éclatante qui viendra de loin ? Vers qui fuirez-vous pour avoir du secours et où laisserez-vous votre gloire. Ésaïe 10 : 3
Le fils d'un éditeur célèbre était interrogé pour le compte d'une revue à grand tirage. Il avait répondu avec humour, finesse d'esprit et parfois un brin de sarcasme à plusieurs questions, quand on lui posa la suivante : " Quel serait le plus grand malheur qui pourrait vous arriver ? " Il eut alors cette réponse, brève, inattendue et déconcertante : " Ce serait que Dieu existe ! " Ce jeune était conscient que, si Dieu existait, il lui demanderait des comptes sur la manière dont il aurait vécu. Il avait jusque-là mal géré sa vie et mal investi ses forces. La question de l'existence de Dieu est loin d'être anodine. Elle entraîne des conséquences révolutionnaires sur notre échelle de valeurs et nos références. La question n'est alors plus de savoir à quelle vitesse la couche d'ozone se détériore, ou qui occupe la première place au classement mondial des joueurs de tennis, ou quel sera le score de tel parti politique aux prochaines élections, mais : " Qu'adviendra-t-il de ma vie face à Celui qui l'a créée ? " La Bible dit en effet que chaque être humain dispose d'une seule vie, dont il devra rendre compte devant Dieu, après sa mort. C'est le destin qui lui est réservé (Hébreux 9 : 27). Or pour Dieu qui est saint, le moindre péché est un abîme qui nous sépare à jamais de lui. Seul le sang de son Fils, qui a expié nos péchés, peut nous en purifier. Mais il faut et il suffit de le croire de tout son cœur.

(La Bonne Semence)

lundi 14 mars 2016

Bruit néfaste

Venez maintenant, et écoutez la parole qui vient de Yahweh. Ézéchiel 33 : 30b
Au temps de l'intolérance religieuse où les bûchers s'allumaient en divers pays d'Europe, on avait parfois recours au roulement des tambours pour couvrir la voix des martyrs mourant pour leur foi en Jésus Christ. On craignait que leur dernier témoignage ne soit entendu par ceux qui assistaient à leur supplice. Bien des personnes étouffent volontairement la voix de leur conscience par les bruits et l'agitation du monde. Dans le tourbillon des occupations et des distractions, elles restent sourdes aux appels de la grâce de Dieu. Cependant le Seigneur les aime. Il veut les arracher à la perdition éternelle, les tirer de leur détresse morale ou simplement de leur insouciance, par la foi en Jésus Christ il veut les conseiller, leur faire connaître une vie saine, droite, pure et heureuse. Mais elles ont, hélas ! trop de choses à entendre pour pouvoir écouter la voix du Seigneur. Et c'est pour cela qu'il est obligé parfois de parler très fort. Ne cherchons plus à couvrir la voix de Celui qui offre le pardon, la paix du cœur, le bonheur parfait dans le ciel, et tout cela par pure grâce. Écoutons cet appel si doux et si pressant : " Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs " (Hébreux 3 : 15).

(La Bonne Semence)

dimanche 13 mars 2016

Respect du code de la route

Vous tous qui craignez Dieu, venez, écoutez, et je raconterai ce qu'il a fait pour mon âme. Psaume 66 : 16
Quand nous nous sommes convertis à Jésus Christ, nous avons changé de route pour nous diriger dans une direction tout à fait opposée à celle qui nous conduisait à la perdition. C'est le sens même du mot conversion. Mais nous ne sommes pas assis dans un train direct, sans changements ni arrêts ! Nous sommes plutôt au volant d'une auto, sur une route qui comporte de nombreux carrefours, des obstacles variés, du brouillard et parfois un verglas imprévu. Aussi faut-il être attentif sous peine de s'égarer ou même de sortir de la chaussée. Heureusement, la Bible place sur le chemin de notre vie des panneaux de signalisation pour nous renseigner et nous conseiller. Nous y trouvons des interdictions formelles, des itinéraires conseillés, des avertissements signalant un danger. La lecture de la Bible nous apprend à connaître ces panneaux. La confiance en la Parole nous amène à les prendre au sérieux. Le Saint-Esprit attire notre attention sur eux et cela est d'autant plus nécessaire que le brouillard de nos propres pensées peut facilement en masquer la vue. Le désir de plaire à Dieu nous conduit à éviter les détours, à limiter le stationnement. Il nous fait rouler soigneusement vers le but, sans impatience ni précipitation, en écoutant la voix de celui qui nous guide.

(La Bonne Semence)

samedi 12 mars 2016

L'apocalypse

Mais les cieux et la terre d'à présent sont gardés par la même parole, étant réservés pour le feu au jour du jugement et de la destruction des hommes impies. Mais vous, mes bien-aimés, n'ignorez pas ceci, qu'un jour est devant le Seigneur comme mille ans, et mille ans comme un jour. Le Seigneur ne retarde pas l'exécution de sa promesse, comme quelques-uns croient qu'il y ait du retard, mais il est patient envers nous, ne voulant qu'aucun ne périsse, mais que tous arrivent à la repentance. 2 Pierre 3 : 7 à 9
Après le passage de l'ouragan Mitch sur l'Amérique centrale en novembre 1998, on a pu parler de '' véritable apocalypse ''. Sans minimiser cette catastrophe, rappelons que ce mot, passé un peu légèrement dans le langage courant, fait référence au titre de la dernière partie de la Bible annonçant de manière imagée les événements effrayants qui suivront l'enlèvement de l'Église. Ainsi la Bible, soulevant le voile, confirme que l'univers que nous connaissons disparaîtra soudain dans un embrasement gigantesque, à l'échelle du cosmos, suivi par le jugement dernier d'Apocalypse 20 : 11 15. Avenir terrifiant qui nous invite à considérer notre présence sur la terre comme passagère et à nous mettre en règle avec Dieu avant qu'il donne libre cours à sa colère. Celle-ci va succéder à son apparente indifférence à l'égard du mal, de la souffrance et de l'injustice. Mais jusque-là, Dieu ne cesse pas d'attirer les hommes à Lui pour qu'ils fuient cette colère et acceptent son pardon. L'heure est plus avancée que nous ne pensons au cadran de l'histoire. Durant l'époque critique où nous vivons, le diable cherche à séduire les hommes pour les entraîner à la perdition. Mais pendant ce temps, Dieu qui connaît la fin de tout, rappelle sans cesse par l'Évangile, que c'est aujourd'hui le jour du salut. Ce salut de Dieu est aussi pour vous si vous croyez au Fils unique de Dieu qui est mort pour vos péchés sur la croix et qui est ressuscité.

(La Bonne Semence)

Bancs de sable cachés

Car tous ont péché et n'atteignent pas la gloire de Dieu. Romains 3 : 23
À quelques kilomètres de la côte sud de l'Angleterre, se trouvent de dangereux bancs de sable. Au cours des temps, des centaines de bateaux de toutes sortes s'y sont échoués et ont sombré. Le danger vient de ce que ces bancs, cachés par la haute mer, se déplacent et changent de forme constamment. Malgré bateaux-phares, bouées et autres précautions, il arrive encore que des navires viennent s'y enliser. La marée descendante les brise ensuite. Ainsi est le péché. Il est caché sous des apparences rassurantes mais il est là, prêt à nous asservir à toute occasion. Reconnaissons qu'il se glisse dans beaucoup de nos raisonnements et de nos actes. Ces petits écarts, acceptés trop facilement, Dieu les voit dans la lumière absolue, et les appelle mensonges ou malhonnêtetés... Comme les bancs de sable, le péché change de forme. Par une nuit de tempête, un bateau-phare fit naufrage sur ces bancs de sable. Un coup de vent l'avait arraché à son mouillage et poussé sur les hauts fonds sablonneux où il se retourna. La lumière qui devait signaler la danger était elle-même engloutie sous les vagues ! On a voulu allumer quelques lumières dans ce monde, par exemple la morale des pays christianisés. Mais ces dernières années, la tempête des idées et des mœurs a complètement submergé cette lumière, elle n'éclaire plus. La seule lumière qui ne changera jamais, c'est la Parole de Dieu, la Bible.

(La Bonne Semence)


vendredi 11 mars 2016

Témoignage que rendent des chrétiens

Et vous serez menés devant des gouverneurs et même devant des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage de moi devant eux et aux nations. Matthieu 10 : 18
Chaque véritable croyant a le privilège d'être un témoin. Pour lui, Jésus est maintenant son divin Ami, sa force de tous les jours. Sa vie a pris une nouvelle valeur, elle a un sens et un but. Interrogez un chrétien pieux qui est passé par de grandes épreuves, il vous dira quel soutien il a trouvé dans son Seigneur qui a écouté ses prières et l'a entouré de bonté. L'expérience de la foi permet d'affirmer : le message chrétien est vrai, la foi en Jésus Christ réelle à rien à voir avec une faiblesse, une fuite, un lavage de cerveau. C'est simplement l'acceptation de la réalité telle que Dieu la fait connaître. D'innombrables fidèles ont été incompris, maltraités, persécutés... depuis le début de l'Église. Beaucoup portent le titre de martyrs pour avoir affirmé leur conviction jusqu'à la mort. Dans tous les temps, le Seigneur a appelé des hommes et des femmes de tous les peuples, et de toutes les conditions : pauvres ou riches, esclaves ou empereurs, illettrés ou savants, religieux ou philosophes. L'impact du christianisme a été universel. La foi n'est pas une affaire de classe sociale, elle n'est liée ni à une époque ni à un peuple. Elle provient de Dieu et, même si elle est souvent vécue avec beaucoup de faiblesse, elle correspond à une réalité. Oui, l'Évangile a en lui-même sa propre puissance de conviction. Il ne conduit pas au fanatisme, mais il oriente et transforme la vie.

(La Bonne Semence)

jeudi 10 mars 2016

Une erreur providentielle

Voici, dans ma paix une amertume, oui, une amertume m'était survenue. Mais tu t'es attaché à mon âme afin qu'elle ne tombe pas dans la fosse de la pourriture, car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos. Ésaïe 38 : 17
Isabelle, une jeune femme à qui pourtant rien ne semblait manquer, était profondément malheureuse, tourmentée depuis quelque temps par la crainte de la mort et la conscience de ses péchés. Une amie lui conseilla, pour chasser ses idées noires, d'assister à un récital donné par un musicien renommé. Elle n'y tenait guère, mais elle finit par se laisser convaincre. Isabelle avait mal noté l'heure du spectacle. Au lieu d'une foule, elle ne vit que quelques personnes qu'elle suivit, mais tout l'étonnait : l'absence de guichet, l'austérité de la salle, l'attitude de l'assistance.  Au moment où celle-ci commença à chanter un cantique, Isabelle comprit qu'elle s'était trompée et décida de sortir discrètement quand le chant serait terminé. C'est bien ce qu'elle essaya de faire, mais dans sa précipitation elle laissa tomber son parapluie : quelques têtes se retournèrent si bien que, confuse, elle se rassit. L'assistance se leva pour une prière. Isabelle écoutait, elle n'avait jamais rien entendu de semblable. Le prédicateur demandait à Dieu de mettre sa bénédiction sur la Parole qui allait être lue. Cette fois, Isabelle ne pouvait plus partir. Le message de l'Évangile de la grâce de Dieu vint répondre aux questions qui la tourmentaient depuis longtemps et remplit son cœur de la paix dont elle avait tant besoin.

(La Bonne Semence)

mercredi 9 mars 2016

Rendre des comptes

Je te répondrai qu'en cela tu n'as pas été juste, car Dieu sera toujours plus grand que l'homme. Job 33 : 12
Dieu n'a pas de comptes à nous rendre. Ce que nous ne comprenons pas aujourd'hui, nous le comprendrons plus tard, mais dès maintenant, la seule attitude que la créature ait à prendre devant le Créature, c'est d'accepter avec soumission ses décisions. Non, Dieu n'a pas de comptes à nous rendre, mais nous, nous avons des comptes à rendre à Dieu. Nous sommes responsables devant lui de nos actions, de nos paroles et même de nos pensées. Le premier point sur lequel il faudra que les hommes s'expliquent, c'est la positions qu'ils ont prise relativement à Christ et à son sacrifice. Si, se reconnaissant pécheurs, ils ont accepté Jésus pour leur Sauveur, ils sont sauvés et à l'abri du jugement. S'ils refusent le salut que Dieu leur offre par Jésus, ils comparaîtront devant le grand Juge pour être condamnés aux peines éternelles. C'est la Bible qui le dit. Ils pensent peut-être n'avoir pas commis de péchés très graves à leurs yeux, mais celui de refuser le Fils de Dieu est d'une gravité extrême. Il est donc urgent de faire nos comptes - et alors nous  constaterons notre banqueroute morale - puis de nous mettre en règle avec Dieu tant que dure le jour de la grâce. Cela fait, il nous incombera l'heureux devoir de vivre d'une manière digne du Seigneur Jésus, notre Sauveur.

(La Bonne Semence)

mardi 8 mars 2016

La belle planète bleue

Yahweh regarde des cieux, il voit tous les fils des hommes du lieu de sa demeure, il observe tous les habitants de la terre. Psaume 33 : 13-14
Russel Schweickart, pilote d'Apollo 9, en découvrant la terre depuis l'espace, s'est émerveillé : " Le fait d'être éloigné de la vie terrestre et de la contempler de l'extérieur constitue une expérience unique : ce n'est pas des centaines de pays différents, c'est un seul endroit et c'est chez nous ". Oui, elle est très belle, notre planète. Elle se détache, splendide, sur un fond parfaitement noir, mais comme percé de points brillants que sont les étoiles. Et notre Créateur, comment la voit-il, cette terre ? L'univers a chanté de joie quand il l'a mise en place, tant elle était magnifique. Sur elle il a donné la vie, il a installé l'homme, fait à son image, capable de communiquer avec lui et de l'aimer. Hélas, ses habitants se sont rebellés. Et cette terre qui aurait dû être encore plus belle à sa surface que vue de l'extérieur, est devenue le lieu de souffrance, de désordre, de pollution physique et morale que nous connaissons bien. Alors notre Créateur est devenu notre Sauveur. Il a envoyé son Fils naître comme un homme, sur ce petit coin de l'univers, et y montrer tout son amour. Dès lors notre terre est devenue encore plus précieuse. Elle a porté le Fils de Dieu qui, sur elle, a triomphé de Satan, du péché et de la mort. Et c'est là qu'une multitude d'hommes et de femmes seront passés de la mort à la vie pour devenir des adorateurs bienheureux.

(La Bonne Semence)

lundi 7 mars 2016

Des personnes étranges

Ceux qui me disent : Seigneur ! Seigneur ! n'entreront pas tous dans le Royaume des cieux ; mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Matthieu 7 : 21
Des personnes qui reconnaissent que la Bible est la Parole de Dieu, mais qui ne la lisent jamais.
Des personnes qui disent que l'éternité est plus importante que le temps présent, mais ne vivent que pour la terre.
Des personnes qui critiquent les autres pour des fautes qu'elles-mêmes se permettent.
Des personnes qui déplorent hautement que le monde soit rempli de violence et d'immoralité et qui en font chaque soir leur spectacle principal.
Des personnes qui sont les premières à s'indigner des inégalités sociales, mais qui n'ont pas un regard pour la misère qu'elles croisent dans la rue.
Des personnes qui se réclament du Christ puisqu'elles se déclarent chrétiennes, mais qui savent à peine qui est celui dont elles portent le nom.
Des personnes qui chantent bien fort à l'église le dimanche : " Oui, prends tout, Seigneur " et qui ne mettent qu'une petite pièce dans le tronc des offrandes.
Des personnes qui, en fait, suivent le diable toute leur vie, mais comptent bien aller au Paradis.

(La Bonne Semence)


dimanche 6 mars 2016

Nous mêler de nos affaires

Priez en tout temps dans l'Esprit par toutes sortes de prières et de supplications, veillez à cela avec une entière persévérance, et priez pour tous les saints, et pour moi aussi, afin qu'il me soit donné de parler en toute liberté et avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l'Evangile, pour lequel je suis ambassadeur, quoique chargé de chaînes, afin, dis-je, que je parle librement, ainsi qu'il faut que je parle. Éphésiens 6 : 18 à 20
D.L. Moody annonçait l'évangile à Chicago. Sortant de la salle où il venait de prêcher, il vit un individu à l'air sinistre appuyé contre un réverbère. L'évangéliste lui mit amicalement la main sur l'épaule et lui demanda s'il était chrétien. Mais l'homme, qui l'avait reconnu, leva le poing et s'exclama avec colère : " Mêlez-vous de vos affaires ! " " Je suis désolé de vous avoir offensé, répondit Moody, mais pour être franc, c'est justement en cela que consistent mes affaires : montrer aux gens le chemin du salut et les inviter à croire au Seigneur Jésus Christ ". Puis il continua sa route, sachant qu'il ne pourrait rien faire de plus à ce moment-là. Un soir, environ trois mois plus tard, l'évangéliste fut tiré de son sommeil par quelqu'un qui frappait à sa porte. " Qui est là ? " demanda-t-il. C'était un nom qu'il ne connaissait pas. " Que voulez-vous ? " " Je veux devenir chrétien ". Ouvrant la porte, Moody se retrouva en face de celui qui, dans la rue, s'était si brutalement vexé de sa question. Le visiteur s'excusa de la façon dont il avait agi ce jour-là et avoua que sa conscience était tourmentée depuis leur première rencontre. Le Saint-Esprit était à l'œuvre dans le cœur de cet homme, et Moody le conduisit à Christ. Lorsque nous invitons les gens à recevoir Jésus comme leur Sauveur, nous nous occupons vraiment de nos affaires... ou plutôt des siennes.

(La Bonne Semence)

samedi 5 mars 2016

Une délivrance mémorable

Il les fit sortir, et dit : Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé ? Actes 16 : 30
L'historien russe Nicolas Karamzine (1765-1826) raconte que, jeune encore, il se trouvait dans une forêt isolée. Le temps menaçait et un terrible orage se préparait. Karamzine se dépêchait de rentrer à la maison, quand soudain il se trouva face à face avec un ours énorme. Le jeune homme, qui n'était pas armé, eut très peur et vit sa dernière heure venue. À ce moment l'orage  éclata, et le premier éclair foudroya l'animal. Bouleversé par une telle délivrance, le jeune homme comprit qu'elle n'était pas due au hasard, mais qu'elle était un miracle du Dieu qui l'aimait. Il comprit que ce Dieu qui avait si miraculeusement sauvé sa vie voulait et pouvait sauver aussi son âme. Il plaça en lui sa confiance et devint un chrétien fervent. La puissance de Dieu, deux siècles plus tard, n'a pas changé. Son amour non plus. Il s'intéresse à chacun de nous personnellement et veut nous délivrer. Ce n'est pas un ours qui nous menace, mais Satan, un ennemi autrement puissant et subtil qui, sous les apparences attrayantes de ce monde, veut entraîner les âmes à la perdition éternelle. Dieu veut nous sauver. Il nous offre un Sauveur, son propre Fils, Jésus. Que faut-il de notre part ? Reconnaître que nous ne pouvons nous sauver nous-même, croire en lui et le remercier.

(La Bonne Semence)

vendredi 4 mars 2016

Le chrétien et sa famille

Enfants, obéissez à vos pères et à vos mères dans le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère, c'est le premier commandement avec une promesse, afin que tout aille bien pour toi et que tu vives longtemps sur la terre. Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les instruisant et les avertissant selon le Seigneur. Éphésiens 6 : 1 à 4
Toute relation entre deux personnes entraîne des devoirs réciproques qui doivent être remplis justement. Le devoir des parents consiste à exercer l'autorité dont ils sont investis par Dieu au profit des enfants pour les élever, c'est-à-dire les faire progresser en les plaçant sous les avertissements de la Parole de Dieu. Celle-ci nous montre de quelle patience, de quelle tendresse le Seigneur use dans sa pédagogie à notre égard ! En suivant son exemple, nous serons gardés de provoquer nos enfants par un autoritarisme irréfléchi. Sont-elles nombreuses les maisons où règne vraiment la paix ? Souvent, même un visiteur occasionnel ressent des tensions entre parents et enfants ou entre parents à propos des enfants. N'ayons pas la naïveté de croire qu'on peut éviter tout conflit ! Il n'y a rien de pire qu'une famille où tous les problèmes restent non exprimés. Les parents doivent veiller à ce que leur attitude ne bloque pas les enfants. Avec le secours de Dieu, chaque question pourra être abordée dans un esprit de paix et de confiance réciproque. C'est encore aux parents qu'il appartient de développer la joie dans la maison. Cela ne sera possible que si eux-mêmes vivent dans la joie du Seigneur, joie de le servir, d'exercer l'hospitalité, d'annoncer l'évangile. Rien de tout cela n'est facile ! Chrétiens, réalisons notre immense besoin de la grâce de Dieu et faisons de notre vie de famille un sujet de prière prioritaire.

(La Bonne Semence)

jeudi 3 mars 2016

Comment Dieu nous parle

Dieu, qui autrefois a parlé à nos pères, à plusieurs reprises et de plusieurs manières par les prophètes, nous a parlé en ces derniers jours par son Fils, qu'il a établi héritier de toutes choses, et par lequel il a aussi fait les âges. Hébreux 1 : 1-2
Ce n'est pas l'homme qui découvre Dieu, c'est Dieu qui se révèle à l'homme. Il le fait d'abord par la nature : la splendeur d'un ciel étoilé, le vent murmurant dans la forêt, le coloris et le parfum des fleurs... Innombrables sont les preuves de la puissance et de la sagesse du Créateur, à condition de prendre le temps de les observer et de les admirer ! Ensuite Dieu a parlé par des hommes du temps passé, les prophètes inspirés par lui, dont la voix nous parvient par les écrits de l'Ancien Testament. Enfin Dieu s'est approché encore davantage de nous et nous a parlé par son Fils Jésus Christ. Il était annoncé dans l'Ancien Testament, sa vie sur la terre nous est racontée dans les évangiles son message, proclamé par les apôtres dans le livre des Actes, est expliqué dans les épîtres et lui-même nous est présenté glorifié dans l'Apocalypse. Ainsi la Bible est la voix de Dieu. Elle vient à nous pour nous enseigner, nous convaincre, nous corriger, nous " rendre sage en vue du salut par la foi dans le Christ Jésus " (2 Timothée 3 : 15). Si la Bible n'avait pour objet que de nous faire prendre conscience de notre culpabilité et de notre misère morale, elle serait le plus désespérant des livres. Mais elle nous apprend que Dieu nous a donné un Sauveur, et qu'en vertu de son sacrifice, celui qui croit en lui a la vie éternelle.

(La Bonne Semence)

mercredi 2 mars 2016

La pendule inutile

Servez Yahweh avec allégresse, venez devant lui avec un chant de joie ! Psaume 100 : 2
Un brocanteur m'avait vendu pour un prix ridicule une superbe pendule neuchâteloise qui faisait bel effet sur la cheminée de mon salon. Hélas, elle avait un grave défaut pour une pendule : elle n'indiquait l'heure que deux fois par jour. Pour tout dire, elle ne marchait pas. On avait beau la remonter, la secouer, le balancier restait immobile. Superbe, mais inutile. N'y a-t-il pas dans le monde beaucoup de personnes qui ressemblent à cette pendule en ne remplissant pas la fonction à laquelle le Créateur les a destinées ? Pourquoi Dieu nous a-t-il créés ? C'est pour faire sa volonté. Et quelle est la volonté de Dieu ? Il veut '' que tous les hommes soient sauvés et viennent à la connaissance de la vérité '' (1 Timothée 2 : 4). Les Juifs demandèrent un jour à Jésus : '' Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? '' Jésus leur répondit : '' L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé '' (Jean  : 28-29). Si nous ne faisons pas la volonté de Dieu, nous manquons le but de notre existence et, si belle que soit notre apparence, nous sommes comme cette pendule, inutiles. Qui plus est, nous sommes des désobéissants car Dieu '' ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent '' (Actes 17 : 30). Repentance et foi sont les clés qui nous mettront en marche pour être utiles à notre Créateur, le divin horloger. Et il nous montrera alors ce qu'il attend de nous, jour après jour.

(La Bonne Semence)