samedi 13 février 2016

Vous ne le dérangez pas

Au jour de ma détresse je crierai vers toi, car tu me répondras. Psaume 86 : 7
Un petit garçon a quelque chose à demander à son père, un homme d'affaires très occupé. Mais celui-ci est en réunion pour signer un nouveau contrat. Le garçon passe toutes les portes, et à la dernière il est arrêté par la secrétaire : « Interdiction d'entrer ! Il ne veut pas être déranger ! » « Moi, je ne dérange jamais mon papa ! » rétorque l'enfant, en franchissant la dernière barrière. Parfois nous avons l'impression de déranger Dieu. Peut-on déranger notre Père ? Quand Jairus se jette aux pieds du Seigneur Jésus au milieu de la foule, et le supplie de venir guérir sa fille mourante, Jésus le suit. Lorsqu'on vient annoncer au père la terrible nouvelle de la mort de son enfant, avec ces mots : « N'importune pas le maître », Jésus répond aussitôt : « Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée » (Luc 8 : 49-50). Quand les disciples disent : « Renvoie les foules », qui ont faim, il répondit : « Vous, donnez-leur à manger » (Matthieu 14 : 16). Et quand on lui apporte de petits enfants pour qu'il les bénisse, les disciples n'ont que des reproches à faire. Mais Jésus, indigné, leur dit : « Laissez venir à moi les petits enfants ; ne les en empêchez pas ». Et il les serre dans ses bras (Marc 10 : 13 à 16). Jésus est toujours disponible, de jour comme de nuit. Il a dit : « Celui qui vient à moi, je ne le mettrai pas dehors » (Jean 6 : 37). Allons à lui par la prière avec nos questions, disons-lui simplement nos faiblesses, ce qui nous charge. Recherchons-le aussi par la lecture de la Bible, il veut se révéler à nous. Nous ne le dérangerons jamais.

(La Bonne semence)

Elle n'a pas du tout dit ça !

Prenez donc garde à la manière dont vous entendez. Luc 8 : 18
Jonathan est tout habillé pour sortir. La main sur la poignée de la porte, il crie à sa mère, occupée à l'étage : « Maman, je peux aller jouer chez Maxime, s'il te plaît ? » « Finis d'abord tes devoirs et tu peux y aller », répond-elle. Chose étrange, l'oreille du garçon ne capte que la fin de la phrase : « Tu peux y aller ». Et il part chez Maxime... A-t-il fini ses devoirs ? Pas du tout, il n'a même pas commencé. Sa mère a pourtant parlé sur le même ton, lorsqu'elle a dit : « Finis d'abord tes devoirs ». Mais Jonathan n'a tendu l'oreille qu'à moitié, et a entendu ce qui l'arrangeait ! La manière dont il a compris la réponse a été faussée par son désir d'aller chez Maxime. Il a bien demandé la permissions, mais il a désobéi à sa mère... Chrétiens, comment écoutons-nous ce que Dieu nous dit ? Ne nous arrive-t-il pas de choisir les textes bibliques qui nous conviennent, en évitant ceux qui ne vont pas dans le sens de nos plans ? Comme Jonathan, nous pratiquons une '' écoute sélective '', parfois même inconsciemment. Nous demandons à Dieu de nous montrer ce qui lui plaît, mais sommes-nous toujours disposés à entendre sa réponse, quelle qu'elle soit ? Nous écoutons comme '' à distance '', et nous comprenons '' à notre façon ''. En fait, nous avons déjà décidé... Si nous voulons être sûrs de bien entendre sa réponse, commençons par nous approcher de lui par la prière. Si nous recherchons sa volonté avec droiture, il ne manquera pas de nous la faire connaître.

(La Bonne Semence)