dimanche 11 juin 2017

Bâtir pour l'éternité

Car lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer. Luc 14 : 28
 
Notre Seigneur ne parle pas ici d'un prix que nous aurions à payer mais du prix qu'il a payé Lui-même. C'est le prix de ces trente années à Nazareth, de ces trois années de ministère ou il a connu la popularité, l'opposition et la haine, de l'insondable agonie de Gethsémané, du dénouement brutal du Calvaire - ce pivot autour duquel tourne l'histoire éternelle. Jésus-Christ a calculé la dépense. Les hommes n'auront pas le droit de se moquer de lui et de dire : " Cet homme a commencé à bâtir, mais il n'a pas été capable d'achever ". Les conditions à remplir pour être ses disciples, sont définies par notre Seigneur dans les versets 26,27 et 33. Elles spécifient que les hommes et les femmes qu'il emploiera à sa vaste entreprise de construction sont ceux dans le coeur desquels il aura tout accompli. " Si quelqu'un vient à moi et ne hait pas..., il ne peut être mon disciple ". Les hommes et les femmes qu'il emploiera, dans son entreprise, sont ceux qui l'aiment, Lui, de tout leur coeur, passionnément, d'un amour qui dépasse infiniment les liens terrestres les plus étroits. Ces conditions sont sévères, mais glorieuses. Tout ce que nous bâtissons sera inspecté par Dieu. Dieu va-t-il déceler, par l'épreuve du feu, que nous avons bâti sur les fondements de Jésus quelque édifice à notre façon ? Aujourd'hui on réalise des entreprises formidables. Alors que nous essayons de travailler pour Dieu, ne tombons pas dans ce piège. À vrai dire, nous ne pouvons jamais travailler pour Dieu. C'est Jésus qui nous embauche dans son entreprise, pour ses projets de construction, et personne n'a le droit de revendiquer telle ou telle place sur le chantier.

(La Bonne Semence)