samedi 24 août 2013

La gomme de la confession

Passage à lire : 1 Jean 1 : 5 à 10
 
Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner. 1 Jean 1 : 9
 
Depuis que Joseph Dixon (1827-1869) a commencé à produire des crayons pendant la guerre de Sécession américaine, le seul changement substantiel apporté à sa conception a été l'addition d'une gomme. Considérez un instant ce petit bâton unique. À une extrémité se trouve une pointe dure noire et à l'autre, une petite gomme. Ce simple instrument peut servir à griffonner, à dessiner, à calculer des formules compliquées ou à composer de beaux poèmes. Mais il peut également rapidement corriger une erreur, modifier un chiffre ou permettre de tout recommencer. Chaque jour, le chrétien inscrit des paroles et des actions sur le registre de son histoire personnelle. Mais lorsqu'il réfléchit à ce qu'il a dit et fait, il se rend compte que certaines des choses qui y sont écrites ne sont pas agréables au Sauveur. Il se rappelle des attitudes et des actions qui ne devraient jamais faire partie de la vie d'un croyant. Pourtant, au moyen de la confession et de la repentance sincères, ces péchés sont pardonnées et la communion avec Dieu rétablie. Dans la première épître de jean, l'apôtre nous dit comment marcher dans la justice et jouir de la communion avec Christ et les uns avec les autres. Mais Jean était réaliste, sachant que certains épisodes de notre vie seraient entachés par des manquements et des échecs. Voilà pourquoi 1 Jean 1:9 est une promesse tellement bénie, car elle nous dit que nous pouvons utiliser la gomme de la confession t tout recommencer. - D.J.D. -
 
Pensée : La confession est le sol dans lequel germe le pardon.

Choses vaines

Ne travaille point à t'enrichir, et désiste-toi de la résolution que tu en as prise. Jetteras-tu tes yeux sur ce qui bientôt n'est plus ? car certainement il se fera des ailes, il s'envolera aux cieux comme un aigle. Proverbes 23 : 4-5
 
Un petit garçon joue avec un vase contenant une petite pièce de monnaie. Il glisse la main dans le vase pour saisir l'objet brillant mais, le poing fermé, ne peut pas la retirer. Son père, alerté par ses cris, accourt. « Mon petit, lâche la pièce et tiens tes doigts bien droits comme je te montre ; tu pourras retirer ta main ». Et l'enfant comprend qu'il ne peut à la fois garder la pièce et retirer sa main. Cette anecdote nous fait penser au jeune homme que Jésus rencontre dans l'évangile (Matth. 19 : 16 à 26). Il voudrait bien avoir la vie éternelle, mais quand Celui qui pourrait la lui donner lui demande d'abandonner ses biens, il ne peut s'y résoudre et s'en va tout triste. Combien de fois le chrétien est entravé, freiné dans sa progression spirituelle, parce qu'il donne trop d'importance aux occupations de ce monde ! Souvenons-nous de la conclusion du roi Salomon, dans le livre de L'Ecclésiaste : « J'ai appliqué mon cœur à rechercher et à explorer par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux... j'ai fait de grandes choses : je me suis bâti des maisons... je n'ai refusé à mon cœur aucune joie... Vanité des vanités, tout est vanité !» (Ecclésiaste 1:13 ; 2:4 à 10 ; 12:8) Ne mettons pas notre confiance dans l'incertitude des richesses, mais dans le Dieu qui nous donne toutes choses... (1 Tim. 6 : 17)