dimanche 3 février 2013

Que diriez-vous?

William Booth
 
Car le Fils de l'homme est venu, non pour servi, mais pour servir. Marc 10:45a
 
Un jour, j'ai entendu un prédicateur dire: «Le contraire de l'amour, ce n'est pas la haine, c'est soi-même! » Cette déclaration étonnante m'a fait penser à 2 Timothée 3: 1 à 4, où Paul énumère les signes de la fin des temps. Parmi ces signes, il y a les gens qui sont «égoïste»(v2). En contraste marqué avec ces gens imbus d'eux-mêmes, il y a ceux dont la vie se caractérise par l'attitude de serviteur de Christ. Quand Jésus a lavé les pieds de ses disciples, il nous a donné un exemple à suivre (Jean 13:15 a 17). Nous devons aussi servir les autres de manière désintéressée. C'est l'essentiel de ce que le général William Booth, fondateur de l'Armée du Salut, a dit juste avant de mourir. Sa petite mission envers les pauvres de Londres s'était étendue au monde entier. Ses ''soldats'' étaient rassembles a une convention internationale, et le général Booth devait y apporter le discours principal, mais il n'avait pu venir a cause de la maladie. Or, ceux qui assistaient a la convention désiraient recevoir un message de leur leader bien-aimé. Alors, de son lit, Booth a dicte un télégramme de deux mots, qui allait être son dernier sermon: ''Les autres !'' Si nous devions prononcer nos dernières paroles aujourd'hui, quelles seraient-elles - des paroles égoïstes ou désintéressées. C'est maintenant qu'il faut en décider, alors que nous pouvons encore changer. - J.E.Y -
 
Pensée: La joie vient lorsqu'on place Jésus en premier, les autres ensuite et soi-même en dernier.

La vision et la vérité

Appelés à être saints... 1 Corinthiens 1 : 2
 
Remerciez Dieu de vous donner la vision de ce que vous serez. La vision est là, mais elle est loin d'être devenue réalité. Une fois descendus dans la vallée, où nous devons faire nos preuves, beaucoup d'entre nous lâchent pied. Nous avons réalisé ce que nous ne sommes pas, et ce que Dieu voudrait que nous soyons, mais
acceptons-nous d'être "frappés et martelés" jusqu'à ce que la vision prenne forme en nous ? Dieu se sert toujours, pour nous former ainsi, des circonstances et des gens les plus ordinaires. Il est des moments où nous discernons clairement quel est le but que Dieu poursuit; il dépend alors de nous, et non de Dieu, que la vision se transforme en réalité. Si nous préférons paresser sur la montagne, en vivant du souvenir de la vision, nous ne servirons à rien dans les circonstances banales et médiocres dont l'existence humaine est faite. Dieu nous a accordé cette vision non pas pour que nous demeurions dans un état d'extase et de contemplation, mais afin que la vision reçue, se réalise pleinement en nous. Chaque détail de notre formation est en vue de ce but. Apprenez à remercier Dieu de ce qu'il nous fait connaître ce qu'il attend de nous. Notre petit "moi" se rebiffe toujours quand Dieu lui ordonne d'agir. Cet infime "je suis" doit être réduit à néant par Celui qui, avec indignation,
a dit à Moïse: "Celui qui s'appelle "Je suis" t'envoie". C'est Lui seul qui doit dominer sur nous. N'est-il pas stimulant de se rendre compte que Dieu sait tout de nous et connaît les recoins où nous croyons pouvoir nous cacher? Il projette sur nous, comme un éclair, sa divine pénétration. Aucun homme ne connaît les hommes comme Dieu les connaît.

(Auteur inconnu)