vendredi 20 mars 2015

Toujours, vraiment ?

Réjouissez-vous toujours en Notre Seigneur : je vous le dis encore, réjouissez-vous. Philippiens 4 : 4
 
Hier, le soleil brillait, j'étais en pleine forme. Je me suis senti heureux, et tout disposé à vivre cette belle exhortation : « Réjouissez-vous toujours en Notre Seigneur ». Ce matin, je me lève avec un solide mal de tête. Il pleut des cordes, et en allant faire les courses j'ai un stupide accrochage ! Je ne ressent plus la moindre joie. Au contraire, mon moral est au plus bas. Je repense aux paroles qui m'ont tant réjoui hier :  Réjouissez-vous toujours... Impossible, me dis-je, quand on accumule les ennuis ! Réjouissez-vous dans le Seigneur : Oui, pourvu que par ailleurs tout se passe à peu près bien ! En fait, qu'est-il écrit exactement ? « Réjouissez-vous toujours en Notre Seigneur ». Les expressions ''toujours'' et ''en Notre Seigneur'' se complètent, elles sont inséparables. Pour qu'un chrétien puisse vraiment se réjouir tours, il faut que ce soit dans le Seigneur. Nous sommes fluctuants, mais le Seigneur ne change pas. C'est dans sa Personne glorieuse, dans ce qu'il est et ce qu'il a fait, que tout chrétien trouve une source de joie durable. Car elle ne dépend ni du temps qu'il fait, ni de nos sentiments ou de nos états d'âme. Les contrariétés de la vie ne l'atteignent pas. Dieu nous connaît, et ne nous demande jamais une chose impossible. S'il prend la peine de répéter plusieurs fois cette exhortation, écrite du fond d'une prison roumaine par l'apôtre Paul, c'est parce qu'il nous donne la clé de cette joie : en Notre Seigneur. Tournons vers lui nos regards, si nous voulons nous réjouir toujours !