mardi 29 mars 2016

Une autre sorte d'écologie

Or nous savons que, jusqu'à ce jour, toute la création soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. Et non seulement elle ; mais nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous-mêmes, dis-je, soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, c'est-à-dire la rédemption de notre corps. Romains 8 : 22-23
La mort de certains lacs, l'agonie des rivières, la diminution de la couche d'ozone sont autant de cris d'alarme poussés par notre planète, et l'homme commence à prendre conscience que sa survie dépend largement de la qualité de son environnement. Au 19 ième siècle, le progrès a fait son entrée tapageuse dans la vie des pays riches. On a cru, pendant longtemps, que le bien-être dépendait essentiellement du confort, du luxe, des facilités de toutes sortes. La société de consommation mérite bien son nom. Aujourd'hui, nous découvrons peu à peu que nous avons entièrement négligé des valeurs fondamentales au profit d'autres, beaucoup moins importantes. Ce qui est vrai dans le domaine matériel l'est bien davantage dans le domaine spirituel. Il est tentant de penser que nous pouvons meubler notre esprit, notre vie intérieure de n'importe quelle nourriture. Pourvu que cela me plaise, pourvu que cela me fasse du bien, tout est permis, brisons les tabous, renversons les barrières ! Combien de vies intérieures brûlées, totalement détruites par les émanations toxiques de certaines philosophies, de certaines lectures, ou de certains spectacles ! Nous devons savoir qu'il existe autour de nous des poisons mortels pour notre âme. Mais cherchez premièrement le Royaume de Dieu et sa justice ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus (Matthieu 6 : 33).

(La Bonne Semence)