mercredi 16 décembre 2020

Yes not i, but through Christ in me / Oui pas moi, mais à travers le Christ en moi

Ce chant une bénédiction, j'avais envie de vous la partager pour que vous soyez encourager, fortifier et toucher. Bonne écoute ! / This song is a blessing, i wanted to share it with you so that you may be encouraged, strengthened and touched. Good listening !

vendredi 11 décembre 2020

Laissez Dieu ouvrir la porte


 Passage à lire : Hébreux 11 : 1 à 12

L'auteur de chansons Oscar Eliason a écrit : " Êtes-vous déjà arrivés à des fleuves que vous pensiez impossible à traverser ? À des montagnes que vous considériez infranchissables ? " Il répondit à des questions en disant : " Dieu se spécialise dans ce qui semble impossible ". C'est une bonne nouvelle, parce que, sur le chemin de la vie, chaque chrétien fait face à des obstacles, et le fait de suivre la volonté de Dieu ne garantit pas que le chemin sera facile. C'est pourquoi nous devons faire confiance à Dieu et aller de l'avant par la foi. À l'entrée du terrain de stationnement d'un hôpital local, il y a une barrière automatique. Elle est conçue pour se relever lorsqu'une auto active un détecteur caché près de l'entrée. Mais lorsque j'approchai davantage, le bras se releva et je pus continuer. Si je stationnais ma voiture à quelques mètres de l'entrée, la barrière resterait fermée. Elle ne s'ouvre que lorsque j'avance plus près. Y a-t-il en ce moment une barrière sur votre sentier ? Quelqu'un a dit : " Si Dieu construisait un pont à un mètre devant nous, ce ne serait pas un pont de foi ". C'est le premier pas dans l'inconnu qui prouve que nous avons la foi. Abraham, par exemple, " partit sans savoir où il allait " (Hébreux 11 : 8). Il obéissait à Dieu et comptait sur lui. Sa responsabilité était de partir ; celle de Dieu était de frayer le chemin. Si vous avez marché dans l'obéissance au Seigneur mais que vous êtes arrêté par une porte fermée, faites le par la foi. Allez de l'avant et regardez Dieu ouvrir le chemin. - Paul R. Van Gorder -

Pensée : La foi est la porte entre le danger de l'homme et la puissance de Dieu.

lundi 16 novembre 2020

L'argent : un serviteur ou un maître ?


 Passage à lire : Proverbes 30 : 1 à 10

Un résident de l'Illinois demanda dernièrement à son employeur de couper son salaire des deux tiers, ce qui placerait son revenu sous le seuil de pauvreté. Il se disait qu'en devenant pauvre, il ne paierait pas d'impôt sur le revenu et n'aurait donc pas à soutenir la course aux armements. Il serait ainsi plus conséquent dans la mise en pratique de ses croyances. Pour arriver à son but, il était prêt à se priver d'une automobile et à déménager dans un appartement moins dispendieux. Un de ses bons amis dit : " Il est fortement engagé pour la justice et la paix, et je pense que c'est sa façon d'y donner suite ". Je n'ai pas à dire si cette personne a tort ou raison. je ne suggérerais pas non plus de suivre son exemple. Mais il ne voulait pas que l'argent l'empêche de vivre selon ses idéaux. Il me fait penser à l'homme sage dont il est question dans Proverbes 30, qui exprimait son inquiétude que trop d'argent ou pas assez pourrait nuire à son engagement envers le Seigneur. Il nous reste à considérer l'argent. Le résident de l'Illinois en abandonna une partie. Agur n'en voulait ni trop ni trop peu (Proverbes 30 : 7-9). Jésus s'en est servi (Jean 13 : 29). Paul pouvait vivre dans l'abondance ou la disette (Philippiens 4 : 11-12). le jeune homme riche s'y agrippait (Luc 18 : 23). Ananias et Saphira moururent pour un peu d'argent (Actes 5). Quels rapports entretenons-nous avec l'argent ? L'utilisons-nous sagement ou le laissons-nous nous contrôler ? Est-il notre serviteur ou notre maître ? Selon Jésus, nous ne pouvons pas servir en même temps Dieu et l'argent. - M.R. De Haan, fils -


Pensée : L'argent est un bon serviteur mais un maître cruel.

vendredi 2 octobre 2020

L'insigne du Chrétien

 Passage à lire : 2 Jean


Dans un de ses livres, D. L. Moody dit que, lorsqu'il était nouveau converti, il aurait voulu que chaque chrétien porte un insigne pour indiquer sa foi en Christ. Il était si content de faire partie de la famille de Dieu qu'il voulait savoir qui étaient ses frères et soeurs dans le Seigneur. Mais il changea plus tard d'idée. Il dit : " Si le christianisme devenait populaire, tous les hypocrites porteraient un insigne en moins de 30 jours ". Le problème avec les étiquettes, c'est que les imposteurs peuvent facilement en porter une et que la plupart des gens ne pourront pas faire la différence. Mais il y a une façon fiable d'identifier les vrais disciples de Christ, façon que l'on ne peut pas copier. C'est leur amour les uns pour les autres : un amour qui vient du coeur. Le Seigneur Jésus lui-même a indiqué que c'est ce qui caractériserait ses disciples. Il a dit : " Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ;  comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres " (Jean 13 : 34-35). Dans un commentaire biblique, Zane C. Hodge a observé que l'amour chrétien n'est nullement un simple sentimentalisme ou une compassion humaniste ; il est motivé par la connaissance de la vérité qui a été révélée en Christ. Et cet amour exige que nous marchions dans l'obéissance aux commandements de Dieu. Oui, en tant que disciples de Christ, notre insigne, c'est l'amour. La vôtre brille-t-elle pour que tous puissent la voir ? - Richard W. De Haan -


Pensée : L'amour est la carte d'identité du chrétien

mardi 8 septembre 2020

Un remède infaillible contre l'orgueil

Passage à lire : Daniel 4 : 28 à 37

Le roi Nebucadnetsar a souffert pour apprendre l'humilité, mais il l'a bien apprise. Après avoir raconté l'expérience humiliante pendant laquelle il avait perdu la raison et avoir ensuite loué Dieu, le Roi des cieux, il conclut en disant que Dieu " peut abaisser ceux qui marchent avec orgueil " (Daniel 4 : 37).La plupart d'entre nous n'exprimons pas notre orgueil d'une manière aussi vantarde que le fit le roi Nebucadnetsar, mais il est présent quand même. Dans un de ses livres, F.J.Huegel écrivit : " Supposons que j'ai été blessé dans mes sentiments. N'oublions pas qu'un plus grand nombre de chrétiens trébuchent sur les petites choses déplaisantes que nous appelons des " sentiments blessés " que sur les soi-disant grandes crises qui mettent notre âme même à l'épreuve. On m'a offensé. On ne m'a pas accordé la place que je méritais ou on m'a traité injustement, sans aucune considération. Mon moi a été blessé. On ne m'a pas demandé mon opinion. Par conséquent, j'ai commencé à sombrer. J'ai été vaincu, non par un monstre, mais par une simple mouche. Il s'agit cependant d'une défaite. Une écume recouvre maintenant mon esprit, qui était auparavant libre et joyeux. J'ai sombré dans le soi-disant vaisseau de l'âme... Mes pas sont devenus lourds, et mon visage affiche maintenant un air malheureux et sombre. Je suis carrément vaincu ". Huegel expliqua ensuite pourquoi il en était ainsi : " C'est à cause de l'orgueil blessé. J'ai regardé à moi-même et j'ai détourné mes yeux de Jésus ". Avez-vous l'impression que vous vous suffisez à vous-même ? Êtes-vous facilement blessé par les autres ? Il est peut-être temps que vous détourniez vos yeux de vous-même pour les fixer sur Jésus. C'est un remède infaillible contre l'orgueil.

- Richard W. De Haan -

mercredi 2 septembre 2020

Inquiétude inutile

Passage à lire : Matthieu 6 : 25 à 34

L'inquiétude a été définie comme " un petit ruisseau de crainte qui fait des méandres dans l'esprit jusqu'à creuser un canal dans lequel sont drainées toutes les autres pensées ". Le psalmiste a parlé de la futilité de se lever tôt et de se coucher tard pour retourner dans notre tête des problèmes qui nous dépassent (Psaume 127 : 2). Ian Maclaren nous met en garde contre les effets néfastes de l'inquiétude. " À quoi servent vos inquiétudes ? demande-t-il. Elles n'enlèvent pas au lendemain se peine, mais elles vous privent de vos forces pour aujourd'hui. Elles ne vous font pas échapper au mal, mais vous rendent incapables d'y faire face lorsqu'il survient ". Selon J. Arthur Rank, il y a une façon pratique de se débarrasser de nos inquiétude. N'ayant pas suffisamment de foi pour surmonter immédiatement ses problèmes, il décida que la meilleure chose à faire était d'y réfléchir plus tard lorsque ses pensées seraient plus claires. Lorsqu'il se produisait quelque chose de troublant, il écrivait le problème sur une carte et n'y pensait pas avant qu'un peu de temps se soit écoulé. Environ une semaine plus tard, lorsqu'il passa ces difficultés en revue, il découvrit à sa grande surprise que la plupart d'entre elles avaient déjà disparu. Il en conclut donc que la plus grande partie de sa détresse n'était qu'une perte d'énergie et de sommeil absolument inutile, car Dieu était intervenu et avait dirigé les événements d'une façon qu'il n'aurait jamais imaginé. Nous ne pouvons pas nier que nous avons tous à faire face à des difficultés, mais nous devons apprendre à faire confiance à la direction et à la providence de Dieu. Il nous donnera tout ce dont nous avons besoin (Matthieu 6 : 32-33). Si vous êtes troublé, cessez de vous inquiéter. Commencer plutôt à faire confiance à Dieu ! - Henry G. Bosch -

Pensée : L'inquiétude, c'est comme un fauteuil à bascule, ça vous occupe, mais ça ne vous mène nulle part.

dimanche 23 août 2020

Nous étions là

Passage à lire : Colossiens 2 : 20 et 3 : 1 à 25

Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Colossiens 3 : 3

Une des sept astronautes qui perdit la vie dans la tragique explosion de la navette spatiale Challenger était Christa McAuliffe. Elle avait été choisie parmi de nombreux candidats pour être la première institutrice dans l'espace. Son enthousiasme, sa vision et son engagement, aussi bien à l'égard de l'éducation que du programme spatial, capta l'imagination de nombreux éducateurs et élèves. Pour cette raison, sa mort toucha personnellement un grand nombre de personnes. Je me souviens d'avoir entendu des déclarations qui montraient à quel point les autres s'identifiaient à elle. Un professeur a dit : " Lorsque Christa monta dans cette navette, nous montâmes avec elle. Et lorsqu'elle mourut, nous mourûmes aussi en partie ". Ces commentaires à propos de Christa MacAuliffe me font penser à l'identification du chrétien avec Christ. Dans un sens beaucoup plus profond, nous pouvons dire : " Lorsqu'il fut cloué à la croix, nous étions là avec lui. Lorsqu'il mourut, nous mourûmes ! " C'est à cause de son amour pour nous qu'il accepta de se laisser crucifier. Dans le passage biblique d'aujourd'hui, Dieu dit que nous sommes morts avec Christ (v.20) et que nous sommes ressuscités avec lui (3 : 1). En lui, Dieu nous accepte donc et nous pardonne (Éphésiens 1 : 6-7). Ce qui reste à voir, c'est si notre vie montre qu'en tant que chrétiens nous croyons vraiment que nous sommes unis à Christ dans sa mort et sa résurrection. Notre confession de foi doit être beaucoup plus qu'une déclaration commémorative. Elle doit montrer que nous nous sommes dépouillés de notre ancienne vie de péché et que nous avons les yeux fixés sur les choses qui sont en haut. - M.R.D. fils -

Pensée : Lorsque nous mourons avec Christ sur la croix, il vient vivre en nous par son Esprit.

jeudi 20 août 2020

Chantez un cantique nouveau

Passage à lire : Colossiens 3 : 12 à 17

Dieu aime entendre les louanges de son peuple. Même si notre voix est enrouée et que nous chantons faux, " il est beau de célébrer notre Dieu " (Psaume 147 : 1). C'est peut-être pour cela que notre foi, contrairement aux religions non-chrétiennes, est si marquée par les chants. Alors que Northcote Deck visitait une station missionnaire en Égypte, un missionnaire lui demanda d'écouter le chant de quelques hommes et femmes qui avaient dernièrement été sauvés par la grâce de Dieu. Pendant qu'ils chantaient, Deck remarqua qu'ils ne semblaient pas avoir d'oreille pour la musique, et que l'harmonie était discordante. Lorsqu'ils eurent terminé, le missionnaire demanda toutefois : " C'était beau, n'est-ce pas ? " Il avait consacré sa vie à gagner ces gens pour Christ, et leur chant était une douce musique à ses oreilles. Il y a aujourd'hui au ciel quelqu'un qui a donné sa vie, qui a versé son sang pour nous. Il a accepté de mourir sur la croix du Calvaire pour payer le prix de notre rédemption. Comme son coeur doit se réjouir de nous entendre chanter ses louanges ! Nous chantons peut-être faux et notre voix est peut-être vacillante, mais si notre chant provient d'un coeur débordant d'amour pour Dieu, il lui plait. Il n'y a peut-être pas de chant dans votre coeur parce qu'un péché a interrompu vos louanges. Ce serait maintenant le bon temps de restaurer votre communion. Confessez votre péché à Dieu et demandez-lui pardon. Méditez sur les nombreuses façons par lesquelles Dieu vous a béni. Comme David l'a fait dans Psaume 40 : 4, vous pourrez dire à nouveau : " Il a mis dans ma bouche un cantique nouveau ". - P.R.V. -

Pensée : Aucune musique n'est plus agréable à Dieu que le chant de ses saints.

samedi 15 août 2020

Promesses sur lesquelles nous pouvons nous appuyer

Passage à lire : 2 Pierre 1 : 1 à 7

À un moment ou à un autre, nous avons probablement tous fait une promesse que nous n'avons pas pu tenir. Mais ce n'est jamais le cas de Dieu. Il tient toujours parole, et on peut par conséquent compter sur ce qu'il dit. Ses promesses sont oui et amen en Christ (2 Corinthiens 1 : 20). À cause de leur portée et de leur perfection, l'apôtre Pierre les appelle " les plus grandes et les plus précieuses promesses ". En voici quelques-unes sur lesquelles nous pouvons nous appuyer :
1. Aide dans le besoin. " Car Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. C'est donc avec assurance que nous pouvons dire : Le Seigneur est mon aide "(Hébreux 13 : 5-6).
2. Force dans notre faiblesse. " Ne crains rien, car... je te fortifie, je viens à ton secours " (Ésaie 41 : 10).
3. Encouragement dans l'abattement. " Rassurez-vous, c'est moi ; n'ayez pas peur ! " (Matthieu 14 : 27).
4. Direction dans la perplexité. " Voilà le Dieu qui est notre Dieu, éternellement et à jamais ; il sera notre guide jusqu'à la mort " (Psaume 48 : 15).
5. Consolation dans les difficultés. " Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai " (Ésaie 66 : 13).
6. Joie dans la peine. Le Seigneur dit : " Ceux qui sèment avec larmes moissonneront avec des chants d'allégresse " (Psaume 126 : 5).
7. Puissance dans le service. " Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins " (Actes 1 : 8).
Êtes-vous un enfant de Dieu ? Alors faites confiance à sa Parole et réclamez ses plus grandes et.. plus précieuses promesses " (2 Pierre 1 : 4). Vous pouvez vraiment compter sur elles ! - H.G.B. -

Pensée : Ce n'est certainement pas en vous appuyant sur les promesses de Dieu que vous les briserez.

dimanche 9 août 2020

Remerciez Dieu pour les choses essentielles

Passage à lire : Psaume 100

Les bénédictions de tous les jours sont si fondamentales que nous les prenons souvent pour acquis. Paul S.Rees parla d'un homme dont le travail consistait à transporter les gens qui avaient été confiés à un hôpital psychiatrique. Un jour, après avoir reconduit un patient, il se dirigeait vers sa voiture lorsqu'il entendit une voix qui disait : " Hé vous ! " Ce cri provenait d'un étage supérieur de l'hôpital. Relevant la tête, l'homme répondit : " Est-ce à moi que vous parlez ? " " Oui. Je veux vous poser une question. Avez-vous déjà remercié Dieu d'avoir toute votre tête ? " " Je me rendis soudainement compte, dit le conducteur, qu'après avoir reconduit des personnes à cet hôpital pendant plus de 15 ans, je n'avais jamais remercié Dieu d'avoir toute ma tête ". Le Psaume 100 nous donne trois raisons de base pour lesquelles nous devrions rendre grâces. Premièrement, il y a la grâce de Dieu : " Nous sommes son peuple, et le troupeau de son pâturage " (v.3). Même s'il s'adressait à Israël, ce verset peut aussi s'appliquer aux chrétiens. Nous sommes le peuple racheté de Dieu, parce que Jésus nous a rachetés par son sang. Il y a ensuite les dons de Dieu : " C'est lui qui nous a faits, et nous lui appartenons " (v.3). Dans son sage dessein, c'est Dieu qui a mis en nous chaque talent naturel, chaque point fort de notre tempérament. Avez-vous déjà remercié Dieu pour ce que vous êtes ? Finalement, il y a la bonté de Dieu (v.5). C'est de lui que vient le soleil, la pluie, la nourriture, les vêtements, le logis, la santé du corps et de l'esprit, et la vie elle-même. Remercions Dieu pour les choses essentielles. Le fait de méditer sur sa grâce, ses dons et sa bonté nous aidera à voir que les choses essentielles sont les plus précieuses bénédictions de toutes.  - D.J.D. -

Pensée : Pour être reconnaissants, nous n'avons pas besoin d'avoir davantage ; mais nous avons besoin d'être plus reconnaissants pour ce que nous avons déjà.

lundi 3 août 2020

Soif d'amour

Passage à lire : Luc 19 : 1 à 10

À un programme de radio, j'ai entendu un jour le témoignage d'une femme qui était devenue alcoolique. Pendant qu'elle était dans ce triste état, elle avait une grande soif d'amour. Sale et débraillée, elle était entrée dans une maison d'accueil évangélique pour obtenir de la nourriture et un abri. Elle porta peu d'attention au message de l'Évangile, mais fut profondément touchée lorsque la femme du directeur la serra dans ses bras, baisa son visage sale et lui dit que Dieu l'aimait. Cette clocharde, qui ne pensait pas que quelqu'un puisse l'aimer, accepta Christ à cause de l'amour qu'on lui avait manifesté. Zachée avait probablement grandement besoin d'amour. En tant que collecteur s'impôt pour le gouvernement romain, il faisait partie d'un groupe qui s'enrichissait en surtaxant leurs concitoyens. Ils étaient hais par les leurs et méprisés par les Romains. Selon la tradition, les publicains évitaient les endroits encombrés, ensanglantés à force de recevoir des coups de pied. Serait-ce une des raisons pour lesquelles Zachée grimpa dans un arbre pour voir Jésus ? De toute façon, c'est là qu'il s'installa. Puis Jésus s'arrêta, leva les yeux vers lui et prononça son nom. Il annonça qu'il se rendrait dans la maison de ce publicain. La joyeuse réaction de Zachée montre à quel point il appréciait d'être l'objet de l'amour de Jésus. Beaucoup de personnes sont  comme Zachée et cette clocharde. Demandons à Dieu de nous rendre sensibles à ceux qui ont soif d'amour. - H.V.L. -

Pensée : Les humains ont été faits pour marcher à l'amour et ils ne fonctionnent pas très bien si on leur donne autre chose.

vendredi 17 juillet 2020

Le mystère des voies de Dieu

Passage à lire : Actes 12 : 1 à 17

Les voies de Dieu semblent parfois injustes. Je pense, par exemple, à un homme qui s'appelle Gerald Van Gelderen. À douze ans, il était un élève très brillant et consacré au Seigneur d'une façon inhabituelle. Un jour, en revenant de l'école à bicycle, il fut frappé par une automobile. Il fut touché au cerveau et demeura invalide pour le reste de ses jours. Ceux qui le connaissaient me dirent qu'ils ne pouvaient comprendre pourquoi Dieu avait permis que cela arrive à quelqu'un qui semblait destiné à devenir un pasteur ou un missionnaire doué. D'autres, avec un potentiel apparemment moins grand, peuvent avoir une carrière fructueuse. Un homme me dit : " Cela semble bien injuste ! " Jacques, un des trois apôtres qui étaient le plus près du Seigneur, fut décapité environ dix ans après l'ascension de Christ. Pensez-y un peu ! Recevoir une formation aussi spéciale, mais connaître un temps de service aussi court ! De plus, Dieu, qui n'est pas intervenu pour secourir Jacques, a accompli un miracle en faveur de Pierre. Cet impétueux disciple de Jésus ne mourut martyr qu'à un âge assez avancé. Et Jean, le frère de Jacques, vécut jusqu'à 90 ans et connut une mort non violente. Dieu aurait-il des favoris ? Serait-il injuste ? La réponse est évidemment un non retentissant ! Nous ne voyons les choses que dans la perspective de quelques brèves années, tandis que Dieu considère l'éternité. Au moment où Jacques arriva au ciel, il se rendit compte que Dieu n'avait pas été injuste avec lui. Et un jour, nous connaîtrons nous aussi le mystère de ses voies. Ne remettez donc pas Dieu en doute. Faites-lui confiance ! - H.V.L. -

Pensée : Aucune épreuve ne nous découragerait si nous savions pourquoi Dieu l'a permise.

samedi 11 juillet 2020

Une mouche et la souveraineté de Dieu

Passage à lire : Jérémie 32 : 16 à 27

L'homme ne peut pas contrarier les desseins souverains de Dieu. Les nations païennes ont essayé d'anéantir Israël, la nation par laquelle le Rédempteur devait naître, mais le Seigneur est intervenu pour préserver son peuple. Il le fit parfois par une spectaculaire manifestation de sa puissance, comme lorsqu'il sépara la mer Rouge ou qu'il ouvrit la terre pour engloutir les ennemis d’Israël (Deutéronome 11 : 2-6). Dans d'autres occasions, il se servit de faibles moyens naturels, comme une nuée de frelons (Josué 24 : 12). Chaque fois, sa volonté s'accomplit. John Wesley tenait une réunion dans une petite ville, et un homme impie qui adorait la musique décida d'y assister. Il voulait entendre les beaux chants, mais avait l'intention de cesser d'écouter lorsque Wesley commencerait à prêcher. Il écouta attentivement jusqu'à ce qu'à la fin des chants. Puis il se boucha le oreilles. une mouche se posa tout à coup sur son nez. Il essaya de la chasser, mais rien n'y fit. Le chatouillement était si irritant qu'il dut finalement se servir d'une de ses mains pour chasser l'insecte. À ce moment précis, Wesley citait les paroles suivantes de Jésus : " Que celui qui a des oreilles pour entendre, entende ! " Surpris, l'incroyant continua d'écouter et finit par se convertir. Dieu s'était servi d'une mouche pour atteindre un pécheur rebelle ! Connaissez-vous quelqu'un qui est endurci par le péché et qui semble déterminé à résister qu Saint-Esprit ? Y a-t-il une circonstance quelconque qui semble contrarier la volonté de Dieu ? Ne désespérez pas. Continuez à avoir confiance et à prier. Rien n'est étonnant de la part d'un Dieu souverain ! - H.G.B -

Pensée : Dieu aime se servir de moyens minuscules pour accomplir de puissants miracles.

jeudi 2 juillet 2020

Apprenez à supporter les épreuves

Passage à lire : 2 Timothée 2 : 1 à 10

Les membres d'un groupe d'étude biblique discutaient des conditions requises pour partir comme missionnaire à l'étranger. Le passage à l'étude était 2 Timothée 2. En commentant le verset 3, un frère âgé fit la remarque suivante : " Un vrai soldat s'apporte jamais un lit de plumes au front ". ce qu'il voulait dire, c'est que ceux qui veulent combattre pour le Seigneur rencontreront de nombreuses difficultés. Un jeune couple chrétien avec deux enfants répondit à l'appel de Dieu et partit comme missionnaires aux tropiques. Plusieurs âmes furent sauvées et une église établie. Un jour, le plus jeune enfant mourut d'une étrange maladie, et dix jours plus tard l'autre succomba au même mal. Se demandant s'ils devaient quitter le territoire, les parents endeuillés cherchèrent la volonté du Seigneur et furent bientôt convaincus qu'ils devaient rester. Peu de temps après, la femme fut également atteinte. Juste avant de mourir, elle murmura des paroles d'encouragement à son mari : " Persévère, chéri, persévère. Sois un bon soldat de Jésus-Christ ". L'homme était tenté de retourner chez lui et de prendre un travail moins exigeant, mais l'exhortation de sa chère femme lui résonnait dans le coeur. Il persévéra et continua de servir fidèlement le Seigneur pendant plusieurs années. Êtes-vous aux prises avec une épreuve ou le découragement ? En considérant ce que Jésus a fait pour vous, serez-vous un loyal soldat dans son armée, là où il vous appelle à le servir ? Que vous soyez dans votre pays ou à l'étranger, apprenez à supporter les épreuves ! - H.G.B. -

Pensée : C'est des hauts plateaux de l'affliction que proviennent les meilleurs soldats de Dieu.

vendredi 26 juin 2020

Qui est ce Jésus ?

Passage à lire : Colossiens 2 : 1 à 10

Jésus-Christ révèle le coeur de Dieu. Il n'est pas simplement semblable à Dieu ; il possède pleinement tous ses attributs divins (Colossiens 1 : 19). Nous trouvons difficile de concevoir un Esprit tout-puissant, mais nous pouvons assez facilement établir un rapport avec Jésus-Christ, l'homme Dieu en chair et en os. Un pasteur rencontra un jour un membre d'une secte qui mettait en doute ses conceptions sur la divinité de Christ. " Vous dites que Jésus-Christ est égal au Père éternel, mais c'est impossible, car aucun fils n'est aussi vieux que celui qui l'a engendré ". Le pasteur réfléchit un instant et répondit ensuite : " Vous venez vous-même d'appeler Dieu le Père éternel. Avez-vous déjà réfléchi à ces paroles ? Vous rendez-vous compte que Dieu ne peut être le Père éternel que s'il a un Fils éternel ? Si vous repensiez à votre position à la lumière des Écritures, vous verriez que, pour avoir un Père éternel, il faut un Fils éternel ! " La divinité du Sauveur est enseignée dans toute la Bible. L'ange Gabriel la proclama à Marie (Luc 1 :35), et Jean-Baptiste l'annonça à Israël (Jean 1 : 34). Les démons étaient au courant, car, dans Matthieu 8 : 29, ils s'exclamèrent : " Qu'y a-t-il entre nous et toi, Jésus Fils de Dieu ? " Thomas la confirma. Il avait douté de la résurrection jusqu'à ce que le Seigneur lui apparaisse ; il s'écria alors : " Mon Seigneur et mon Dieu ! " (Jean 20 : 28). Qui est ce Jésus ? Il est Dieu fait chair. Croyez-vous aux passages bibliques qui proclament sa divinité absolue ? - H.G.B. -

Pensée : L'incarnation de Christ amena le Dieu infini à la portée de l'homme fini.

lundi 22 juin 2020

Découvrez le plan de Dieu

Passage à lire : Romains 12 : 1 à 8

Une jeune femme qui était grandement troublée alla voir un prédicateur écossais pour lui demander comment elle pouvait résoudre le problème de ses propres désirs, lorsque ceux-ci semblaient contredire la volonté de Dieu. Le prédicateur prit un bout de papier et y écrivit deux mots. Puis il le lui rendit en lui demandant de s'asseoir pendant dix minutes, de bien réfléchir à ces mots, de biffer l'un d'eux et de lui redonner ensuite le papier. Deux mots y étaient écrits : " Non " et " Seigneur ". Lequel devait-elle biffer ? Il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre que, si elle disait non, elle ne pourrait pas dire Seigneur, et que, si elle voulait appeler Christ Seigneur, elle ne pouvait pas dire non. C'est là le secret pour discerner la volonté de Dieu pour notre vie. De tous les choix illimités qui nous sont offerts, nous ne pouvons pas connaître la volonté de Dieu pour nous tant que nous ne nous sommes pas mis entièrement à sa disposition. Nous devons lui céder tous nos droits. C'est la portée des paroles de Paul dans le texte d'aujourd'hui. Présenter notre corps comme un sacrifice vivant, c'est une autre façon de dire : " Oui, Seigneur ! " dans n'importe quelle circonstance. Une fois que la question de notre soumission est réglée, nous devons faire le deuxième pas : faire en sorte que notre conduite soit conforme au renouvellement de notre intelligence. Et ce renouvellement ne se produit que lorsque nous modelons notre pensée selon les principes de la Parole de Dieu, et non d'après les idées du monde qui prévalent autour de nous. Essayez-vous de découvrir le plan de Dieu pour votre vie ? Avez-vous fait de votre corps un sacrifice complet ? N'oubliez pas qu'un croyant vraiment soumis dira : " Oui, Seigneur ! " - D.J.D -

Pensée : Dieu donne ce qu'il a de mieux à ceux qui lui laissent faire le choix.

lundi 15 juin 2020

L'homme en charge

Lire Éphésiens 5 : 21 à 33

Avez-vous déjà entendu parler de l'homme qui était honteusement intimidé par une femme autoritaire et dominatrice ? Au cours d'une dispute, elle se mit à le poursuivre autour de la maison avec un balai. Il se précipita finalement dans la chambre à coucher, plongea sous le lit, et se glissa aussi loin que possible vers le mur. Le poussant avec le manche du balai, sa femme cria : " Albert Lambert, sors de là ! " Se recroquevillant dans le noir, il répondit d'une voix tremblante : " Je ne le ferai pas ! Je n'ai pas à t'obéir. Je suis le chef de cette maison ! " Cette histoire humoristique me rappelle quelques situations tragiques dans lesquelles les hommes chrétiens n'assument pas un fort leadership dans leur foyer. Selon notre passage biblique, le mari est cependant le chef de la femme. Remarquez que le verset ne dit pas que le mari devrait être le chef de la femme ; il nous dit plutôt qu'il est le chef de la femme. Cela est vrai, qu'il le veuille ou non. Le sage mari assumera donc l'autorité qui lui est assignée par le Seigneur. Mais il doit toujours le faire avec amour et sensibilité. Il assumera également le leadership spirituel de la famille. La femme qui respecte son mari obéit non seulement à Dieu, mais elle inculque aussi à ses enfants la bonne attitude à l'égard de leur père. Ils seront plus disposés à lui obéir et à lui donner les respect et l'honneur qu'il mérite. Et c'est ainsi que les choses devraient être. Après tout, selon la propre volonté de Dieu, c'est le Père qui est en charge ! -R.W.D.-

Pensée : Le meilleur héritage qu'un père puisse laisser à sa famille, c'est l'exemple chrétien (biblique).

mardi 26 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (Fin)

Rendre compte

Aucune charge n'est davantage mise en évidence dans les Écritures que celle de l'intendant. Ce que l'on demande aux intendants, c'est qu'ils soient trouvés fidèles. Jésus dit : " À celui à qui l'on aura beaucoup donné, l'on demandera beaucoup ". Il est parfaitement vrai que Dieu place une plus grande responsabilité sur les épaules de celui à qui Il a confié beaucoup. Si le salut procure au croyant la vie éternelle, le baptême du Saint-Esprit le revêt de puissance et le rend capable de gagner les autres. Le chrétien ne sera jamais jugé pour les péchés qui ont été confessés et pardonnés - mais il le sera certainement pour son service envers Dieu. Bien que Dieu accorde à chaque chrétien racheté la vie éternelle, il existe différentes sortes de récompenses, selon le travail accompli. Dans 1 Corinthiens 3 : 8, Paul affirme que chaque homme sera récompensé d'après ses propres oeuvres. Aux versets 13 à 15, il ajoute : " Car le jour la fera connaitre, parce qu'elle se révélera dans le feu, et le feu éprouvera de quelle nature est l'oeuvre de chacun. Si l'oeuvre bâtie par quelqu'un sur (le fondement) subsiste, il recevra une récompense. Si l'oeuvre de quelqu'un est consumée, il en subira la perte ; pour lui, il sera sauvé, mais comme au travers du feu ". Dans 2 Corinthiens 5 : 9-10, l'apôtre déclare clairement : " C'est pour cela aussi que nous mettons notre point d'honneur à lui être agréables, soit que nous demeurions (dans ce corps), soit que nous le quittions. Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal de Christ, afin qu'il soit rendu à chacun d'après ce qu'il aura fait dans son corps ; soit en bien, soit en mal ". Dix vierges allèrent à la rencontre de l'époux (Matthieu 25). Elles avaient toutes leur lampe, mais cinq d'entre elles avaient oublié d'y mettre de l'huile. Dans le même chapitre, Jésus parle de trois serviteurs à qui leur maître avait remis des talents. Ceux qui les utilisèrent reçurent une certaine récompense, mais celui qui négligea de faire fructifier ce qui lui avait été confié, fut jugé. " C'est pourquoi nous devons prêter une plus vive attention à ce que nous avons entendu, de peur d'aller à la dérive. Car si la parole prononcée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance ont reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut ? " (Hébreux 2 : 1-3). Ces paroles ont été adressées à des chrétiens : plus Dieu confie à Ses enfants, plus le péché de négligence peut être grand. L'apôtre nous avertit solennellement : " Ne savez-vous pas que l'Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu'un détruit le temple de Dieu, Dieu le détruira ; car le temple de Dieu est saint, et c'est ce que vous êtes " (1 Corinthiens 3 : 16-17). C'est la volonté éternelle de Dieu que chaque croyant soit baptisé du Saint-Esprit et marche dans l'Esprit afin de produire le fruit de l'Esprit. Jacques écrit : " Prenez donc patience, frères, jusqu'à l'avènement du Seigneur. Voici que le laboureur attend le précieux fruit de la terre, plein de patience à son égard, jusqu'à ce qu'il ait reçu les pluies de la première et de l'arrière-saison " (Jacques 5 : 7). Jean ajoute : " Nous savons que nous le connaissons, parce que nous gardons Ses commandements ". La Bible dit : " Il faut que vous naissiez de nouveau ", et nous donne également ce commandement : " Soyez remplis de l'Esprit ". " Marchez dans l'Esprit ".

Fin
(Willard Cantelon)

samedi 23 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (15)

Marcher dans l'Esprit

La Parole de Dieu contient 32.000 promesses. Chacune d'entre elles est liée à l'aptitude de l'homme à relever les défis que Dieu lui lance, pour lui permettre de recevoir la bénédiction divine. " Si je viens à Lui... Il ne me mettra certainement pas dehors... " " Approchez-vous de Dieu... et Il s'approchera de vous ". " Si nous marchons dans la lumière, le sang de Jésus nous purifiera de tout péché ". Bien que Dieu ait établi certaines conditions pour permettre à l'homme de recevoir ses bénédictions, celui-ci n'en possède pas moins une certaines responsabilité dans ce domaine. Il peut soit accepter, soit refuser les conditions de Dieu, et ainsi recevoir les bénédictions de Dieu, ou s'en priver. Paul écrit, aux Galates : " Si vous êtes remplis de l'Esprit, marchez aussi dans l'Esprit ". Il est bon d'être rempli de l'Esprit, mais il est encore meilleur de marcher dans l'Esprit. L'apôtre dit : " Lorsque notre homme extérieur se détruit, notre homme intérieur se renouvelle de jour en jour " (2 Corinthiens 4 : 16). Les croyants de Corinthe avaient été remplis de l'Esprit, mais avaient oublié qu'ils devaient également marcher dans l'Esprit. C'est pourquoi l'apôtre leur écrivit avec tristesse : " N'êtes-vous pas charnels et ne marchez-vous pas d'une manière toute humaine ? " (1 Corinthiens 3 : 3). Si un homme a reçu de Dieu de nombreux dons spirituels, mais ne marche pas dans l'Esprit, il n'est rien. Il est dit, par exemple, que le Saint-Esprit doit conduire le croyant dans toute la vérité : mais comment peut-Il accomplir ce ministère dans la vie de ce croyant si celui-ci n'étudie pas la Parole de la vérité ? Le Saint-Esprit nous donne le pouvoir de témoigner (Actes 1 : 8), mais comment peut-il le faire si nous ne témoignons pas ? Le Saint-Esprit s'offre d'aider le croyant dans sa vie de prière ; mais comment peut-il y parvenir, si celui-ci néglige sa vie de prière, ou ignore le rôle que le Saint-Esprit doit y jouer ? Pour bien illustrer cette réalité, disons simplement que le baptême du Saint-Esprit est ce que le Seigneur met à la disposition du croyant. Utiliser cette arme de manière sage et selon le modèle divin revient à produire le fruit de l'Esprit ; et négliger d'utiliser ce que Dieu a donné ne peut qu'attirer des reproches, non seulement sur le croyant, mais souvent (et injustement) sur le Saint-Esprit. Les avertissements adressés par Paul aux Corinthiens ne contiennent pas la moindre allusion au fait que le baptême ou les dons de l'Esprit que Dieu avait donnés n'étaient pas authentiques. Paul ne fait que réprimander l'individu qui ne marche pas vraiment dans l'Esprit. Le but suprême que Dieu recherche en donnant à l'homme le Saint-Esprit, est de lui faire produire le fruit de l'Esprit, selon ce que Jésus a dit : " Ce n'est pas vous qui m'avez choisi, mais moi, je vous ai choisis et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit demeure " (Jean 15 : 16). Tous les dons accordés par Dieu à l'homme qui se consacre, le sont de manière soudaine. Le salut vient à l'instant où l'homme croit. Nous lisons dans Actes 2 : 2-4 : " Tout à coup, il vient du ciel un bruit comme celui d'un souffle violent, qui remplit toute la maison où ils étaient assis... Ils furent tous remplis du Saint-Esprit ". Les dons de l'Esprit peuvent venir en réponse à la consécration immédiate de l'homme et à sa foi réceptive ; mais le fruit de l'Esprit n'est produit que par la marche spirituelle du chrétien qui tient journellement son corps dans la soumission et s'approprie les dons que Dieu lui accorde. On ne peut parler plus clairement que Paul l'a fait, lorsqu'il affirmait : " Si je parlais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas l'amour, je suis comme l'airain qui résonne ou une cymbale qui retentit. Et quand j'aurais (le don) de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j'aurais même toute la foi jusqu'à transporter les montagnes, si je n'ai pas l'amour, je ne suis rien " (1 Corinthiens 13 : 1-2).

jeudi 21 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (14)

Livrez-vous vous-mêmes

Dans Romains 6 : 13, Paul dit : " Livrez-vous vous-mêmes à Dieu ". Il existe une grande différence entre le fait que Dieu prend possession de nous et le fait que nous nous livrons à lui. Lorsqu'au commencement, Dieu créa l'homme pur et sans péché, Il le dota d'une volonté, qui lui permettait d'obéir ou de désobéir. Par une désobéissance délibérée, l'homme s'est détourné du commandement de Dieu, et " par la désobéissance d'un seul homme, beaucoup ont été rendus pécheurs " (Romains 5 : 19). C'est par la mort de Jésus au Calvaire que le salut a été accompli. Il n'en découle que des bénédictions pour celui qui, par un acte de sa propre volonté vient au Calvaire accepter ce que Jésus lui a acquis à un si grand prix. Dieu en appelle à la volonté de l'homme. " Que celui qui veut, vienne ". " Si quelqu'un veut venir après moi, qu'il renonce à lui-même, qu'il se charge de sa croix, et qu'il me suive ". " Si donc quelqu'un se purifie, il sera un vase d'un usage noble ". Dans Romains 5 : 1, nous lisons : " Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu ". Être justifiés signifie être justes comme nous le serions si nous n'avions pas péché. Purifié par le sang de Jésus, l'homme est aussi pur, aux yeux de Dieu, que l'était Adam avant la chute. Mais la réception du salut n'ôte pas les péchés. Paul déclare dans Romains 7 : 25 : " Par mon intelligence, je suis esclave de la loi de Dieu ". Peu importe les hauteurs de l'expérience spirituelle que l'homme peut atteindre avec Dieu ; Dieu ne le prive pas de sa volonté naturelle, par laquelle il peut manifester soit l'obéissance soit la désobéissance. Fréquemment, l'apôtre utilise l'expression : " Nous sommes ouvriers ou co-ouvriers avec Dieu ". Lorsque l'homme est baptisé du Saint-Esprit, et qu'il parle en d'autres langues, ce n'est pas que l'Esprit de Dieu a pris possession de lui, mais bien plutôt qu'il s'est livré à Dieu. L'ensemble du quatorzième chapitre de la première épître de Paul aux Corinthiens retrace les différents aspects de ce ministère du Saint-Esprit qu'est le parler en langues. Parlant du don des langues. Paul dit : " Si l'on parle en langues, que deux ou trois au plus parlent, chacun à son tous, et que quelqu'un interprète ; s'il n'y a pas d'interprète, qu'on se taise dans l'Église, qu'on parle à soi-même et à Dieu " (1 Corinthiens 14 : 27-28). Les croyants de Corinthe pensaient à tort que le chrétien ne pouvait pas contrôler les manifestations de l'Esprit. Ils ne suivaient donc pas le modèle des Écritures et donnaient libre cours à des manifestations erronées, qui créaient au sein de l'assemblée une certaine confusion. L'apôtre déclara alors fermement : " Les esprits des prophètes sont soumis aux prophètes " (1 Corinthiens 14 : 20). Il exhorta les chrétiens à tout faire pour l'édification de l'Église, afin qu'aucun membre de l'assemblée prétendu spirituel, n'en arrive à placer sa propre expérience au-dessus de la Parole. Paul termine son chapitre en disant : " Si quelqu'un croit être prophète ou inspiré, qu'il reconnaisse que ce que je vous écris est un commandement du Seigneur ". Parlant du ministère de l'Esprit dans sa propre vie de prière, Paul souligne l'importance de sa coopération en ces mots : " Car si je prie en langue, mon esprit est en prière, mais mon intelligence demeure stérile. Que faire donc ? Je prierai par l'esprit, mais je prierai aussi avec l'intelligence ; je chanterai par l'esprit, mais je chanterai aussi avec l'intelligence " (1 Corinthiens 14 : 14-15).

mardi 19 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (13)

Demandez avec foi

Lorsque le geôlier philippien demanda à Paul et Silas : " Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? ", ils lui répondirent simplement : " Crois " (Actes 16 : 30-31). Nous lisons dans Romains 10 : 10 : " C'est en croyant du coeur que l'on parvient à la justice ", et dans Éphésiens 2 : 8 : " C'est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi ". Bien des gens luttent pour leur salut : avant de croire la Parole de Dieu, ils voudraient recevoir une certitude de la part de leurs sentiments. Mais tant que l'on ne met pas sa foi en Dieu, on ne connait que remords et défauts. Charles Finney réclama son salut pendant plusieurs jours et ne fut sauvé que lorsqu'il osa mettre sa foi en Dieu. Romains 5 : 1 : " Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ". La foi précède les sentiments. Avant d'opérer le miracle, Jésus dit : " Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu " (Jean 11 : 40). L'ordre établi par les Écritures apparaît clairement dans Marc 16 : 17-18 : " Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru : En mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues... Ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris ". Bien des chrétiens sont disposés à confesser tous leurs péchés et à demander à Dieu de leur envoyer le Saint-Esprit : mais ils ne veulent pas croire que Dieu peut tenir Sa promesse. Toute prière non fondée sur la foi n'a que peu de valeur. Nous lisons dans Jacques 1 : 6-7 : " Mais qu'il la demande avec foi, sans douter, car celui qui doute est semblable au flot de la mer, que le vent agite et soulève. Qu'un tel homme ne pense pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur ". Et Hébreux 11 : 6 déclare fermement : " Sans la foi, il est impossible de lui plaire ; celui qui s'approche de Dieu doit croire qu'Il existe et qu'Il récompense ceux qui le cherchent ". Pierre insiste sur le fait qu'il faut croire en Dieu pour recevoir le Saint-Esprit : " Dieu leur a fait le même don qu'à nous qui avons cru " (Actes 11 : 17). Et Paul demande aux Galates : " Voici seulement ce que je veux apprendre de vous : est-ce en pratiquant la loi que vous avez reçu l'Esprit, ou en écoutant avec foi ? " (Galates 3 : 2). La foi n'est pas la simple acceptation mentale de faits existants ; c'est également l'action que ces faits engendrent. Dès lors que Dieu a dit une chose, elle est vraie. Mais si Dieu répète une même déclaration à quatre reprises, dans un même chapitre, c'est parce qu'Il veut mettre l'accent sur une vérité importante. le deuxième chapitre de Jacques contient quatre fois la vérité suivante : " La foi sans les oeuvres est morte ". La vraie foi est celle qui agit en accord avec la Parole de Dieu. Dieu annonça à Moïse que les eux de la Mer Rouge allaient s'ouvrir : et celui-ci crut que lorsqu'il étendrait la main, cela arriverait. Mais les eaux ne se séparèrent que lorsque Moïse eut agi en obéissance à la Parole de Dieu. Les Israélites crurent ce que Dieu leur avait annoncé concernant Jéricho : mais les murs, ne tombèrent que lorsqu'ils obéirent à la Parole de Dieu et firent le tour de la ville. Jésus aurait fort bien pu déposer du vin dans les vases qui se trouvaient dans la salle des noces, à Cana, en Galilée. Mais Dieu n'agit jamais de cette manière. Il lança un véritable défi aux invités, en leur demandant de remplir d'eau les vases ; et dès qu'ils obéirent, l'eau se transforma en vin. La femme qui souffrait d'une perte de sang, dit : " Si je peux toucher le bord de son vêtement, je serai guérie ", mais elle ne reçut sa guérison que lorsqu'elle étendit la main et toucha Jésus, faisant ainsi agir sa foi.

samedi 16 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (12)

Vaincre la crainte

De tous les nombreux versets bibliques parlant de la foi, Galates 5 :6 est certainement celui qui contient la vérité la plus importante. Il dit, en effet : " la foi agit par l'amour ". L'amour est la force motrice de la foi active. Paul écrit, dans 1 Corinthiens 13 : 13 : " Maintenant donc, ces trois choses demeurent : la foi, l'espérance, l'amour ; mais la plus grande, c'est l'amour. L'auteur de l’épître aux Hébreux dit que sans la foi, nous ne pouvons plaire à Dieu. Sans elle, ajoute Jacques, nous ne pouvons rien recevoir. La crainte est le contraire de la foi. Or, bien des gens, de par leur ignorance de la personne et du ministère du Saint-Esprit, ont peur de Son oeuvre surnaturelle. D'après Jean, l'antidote de cette crainte est l'amour. " Il n'y a pas de crainte dans l'amour ; mais l'amour parfait bannit la crainte " (1 Jean 4 : 18). L'étranger n'est aimé par personne. Mais plus il est connu, plus l'homme intègre est aimé. La Parole de Dieu révèle Christ, et aussi la personne et l'oeuvre du Saint-Esprit. Au fur et à mesure que nous le connaissons, par la Parole de Dieu, une certaine confiance s'installe dans notre coeur, et c'est de cet amour et de cette confiance que naît la foi active. Comme il connaissait bien cette crainte du coeur humain à l'égard du Saint-Esprit, le Maître dit : " Quel père parmi vous, si son fils lui demande du pain, lui donnera une pierre ? ou (s'il lui demande) du poisson, lui donnera-t-il un serpent au lieu d'un poisson ? Ou s'il demande un oeuf, lui donnera-t-il un scorpion ? Si donc, vous qui êtes mauvais, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il l'Esprit Saint à ceux qui le lui demandent " (Luc 11 : 11-13). Si la croissance et le développement de la vie physique ne peuvent se faire sans manger et sans boire, la croissance et le développement de la vie spirituelle ne peuvent se faire sans le ministère du Saint-Esprit. Dans Luc 11 : 11-13, Jésus compare l'Esprit Saint à de la nourriture ; et dans Jean 7 : 37-39, à de la boisson. Nous lisons dans Hébreux 12 : 6 : " Car le Seigneur corrige celui qu'il aime, et frappe de verges tout fils qu'il agrée ". Le Père qui châtie et corrige son fils ne le prive jamais de la nourriture et de la boisson, car elles sont essentielles à sa croissance et à son développement. Chacun des baptêmes du Saint-Esprit dont nous parle le livre des Actes a été accordé à de nouveaux convertis, ce qui s'explique par le fait que la venue du Saint-Esprit dans leur coeur revêtait une importance primordiale pour leur vie victorieuse. Ce n'est pas parce qu'il le mérite, mais bien parce qu'il en a besoin que le chrétien reçoit le baptême du Saint-Esprit. Dans Romains 7, Paul parle des combats qui ont lieu dans les vies que contrôle la chair. Mais dans Romains 8, il nous révèle la victoire et la bénédiction que la puissance du Saint-Esprit apporte dans la vie du chrétien. Le verset 13, verset-clé de Romains 8, dit : " Si par l'Esprit, vous faites mourir les oeuvres de la chair, vous vivrez ". Il est bon d'examiner son propre amour et de reconnaître ses erreurs, mais ce n'est qu'en regardant à Jésus - la réponse à tous les échecs, que l'on obtient la victoire. L'auteur de l'épître aux Hébreux déclare : " les yeux fixés sur Jésus, qui est l'auteur de la foi et qui mène à la perfection " (Hébreux 12 : 2) Christ qui, par Son sang, a purifié le coeur du pécheur, lui a également donné le baptême du Saint-Esprit pour lui permettre de vaincre le péché. Chaque enfant de Dieu est appelé à recevoir ce que le Père céleste lui offre, afin de faire de lui un vainqueur. " N'abandonnez pas votre assurance qui comporte une grande récompense " (Hébreux 10 : 35). 

mercredi 13 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (11)


Vous pouvez avoir la foi

Dieu n'aurait jamais demandé d'avoir foi en Lui, si l'homme était incapable de Lui obéir. Lorsqu'au commencement, Il créa l'homme, Il le rendit capable d'aimer et de croire. Tout être humain exprime son amour et sa foi d'une manière ou d'une autre. L'amour et la foi du pécheur sont pervertis, tandis que ceux du chrétien ont été purifiés. La Bible parle de ceux qui aiment le monde et ses plaisirs, et de ceux qui se confient dans les richesses et dans la chair. Dieu appelle Ses enfants à L'aimer et à porter leur affection aux choses d'en haut. Les Écritures exhortent également l'homme à se confier en Dieu et en Sa Parole. Avant d'être sauvé, le païen met sa foi dans ses idoles, et l'homme civilisé dans ses bonnes oeuvres, sa maison et les différentes formes de sa religion. Le Saint-Esprit commence par montrer au pécheur la futilité de ce qu'il professe. Il lui révèle ensuite que Christ est le seul vrai fondement. " Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, vous, tous les confins de la terre ! " (Ésaie 45 : 22). Le premier pas que franchit l'homme de foi lui apporte le salut, et chaque expérience qu'il fait ensuite est une fruit de sa foi. Paul dit : " Car je n'ai pas honte de l'Évangile ; c'est une puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit... En effet, la justice de Dieu s'y révèle par la foi et pour la foi " (Romains 1 : 16-17). Aux Corinthiens, il écrit : " Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par la ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne s'écartent de la simplicité (et de la pureté) à l'égard de Christ " (2 Corinthiens 11 : 3). La Parole de Dieu nous encourage à nous protéger contre les attaques de Satan " en amenant toute pensée captive à l'obéissance au Christ " (2 Corinthiens 10 : 5). L'esprit est comme une rue à sens unique. Si l'on n'y fait circuler que les pensées positives, les négatives n'y ont plus de place. Ésaie écrit : " À celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix, parce qu'il se confie en toi " (Ésaie 26 : 3). Dans Philippiens 4, Paul énumère les choses saintes et déclare : " Qu'elles soient l'objet de vos pensées... et le Dieu de paix sera avec vous ". Le Psalmiste parle, quant à lui, de l'homme qui médite la loi de Dieu jour et nuit et porte beaucoup de fruit (Psaume 1). Tant qu'il regarda à Jésus, Pierre réussit à marcher sur l'eau. Mais dès qu'il cessa de le faire, et que son attention fut attirée par les vagues, il commença à enfoncer. Lorsque Jésus arriva à sa hauteur, Il lui demanda : " Oh homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? " Quand un pécheur réclame le salut, le diable essaie de semer le doute dans son esprit. Il lui murmure : " Tu es un trop grand pécheur " ou bien " tu es resté trop longtemps loin de Dieu ". Mais le pécheur passe par une réelle expérience lorsqu'il décide de s'appuyer fortement sur la Parole de Dieu et refuse de prêter attention aux doutes suggérés par le diable. Toute personne qui reçoit le baptême du Saint-Esprit doit absolument faire preuve d'une telle fermeté en s'appuyant sur la Parole de Dieu. À toute attaque de l'ennemi, c'est avec l'épée de l'Esprit qu'il convient de résister ; dans le désert, Jésus n'a-t-Il pas vaincu Satan en déclarant fermement : " Il est écrit ? " L'ennemi viendra peut-être murmurer à l'oreille de celui qui recherche le baptême de l'Esprit : " Ce n'est pas pour toi ". Peu importe ! La Parole de Dieu déclare que le Seigneur a promis de répandre de Son Esprit sur toute chair (Actes 2 : 17). Le commandement de Dieu est : " Soyez remplis de l'Esprit " (Éphésiens 5 : 18).

dimanche 10 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (10)

Que faut-il faire pour recevoir le Saint-Esprit ?

Lorsque les disciples furent baptisés du Saint-Esprit, la foule accourut et leur dit : " Frères, que ferons-nous ? " (Actes 2 : 37). Pierre leur répondit alors : " Repentez-vous et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit " (Actes 2 : 38). Il n'existe qu'un seul péché qui puisse tenir l'homme loin de Dieu ; c'est celui qu'il ne veut pas confesser. David dit : " Si j'avais eu de la fraude dans mon coeur, le Seigneur ne m'aurait pas écouté " (Psaume 66 : 18). Tout homme qui est prêt à livrer sa vie entièrement et complètement à Christ, peut s'appuyer sur cette promesse : " Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, et nous purifier de toute injustice " (1 Jean 1 : 9). La seule autorité qui permet au chrétien d'entrer dans la présence du Dieu Saint est le sang que Jésus a versé. Hébreux 10 : 19 déclare : " Nous avons l'assurance d'un libre accès au sanctuaire par le sang de Jésus ". Pour les Hébreux, cette phrase revêtait une signification toute particulière, car ils savaient que Dieu avait donné des instructions précises concernant la construction du Tabernacle ; celui-ci devait comprendre trois parties : tout d'abord, la cour extérieure où l'on offrait les sacrifices pour les péchés, puis le Lieu Saint, et enfin le Lieu Très-Saint, où la gloire de Dieu venait couvrir le propitiatoire et l'arche de l'alliance. Lorsque Jésus mourut au Calvaire, le voile du Temple se déchira en deux ; et grâce au sang versé par le Fils de Dieu, nous avons maintenant libre accès au Lieu Très-Saint où se manifeste la gloire de Dieu. L'histoire de Corneille et de sa famille prouve de manière indéniable que le sang de Jésus a le pouvoir de purifier le coeur du pécheur et d'en faire un temple digne de recevoir le Saint-Esprit dans toute Sa plénitude. Lorsque Pierre leur prêcha la rémission des péchés, le Saint-Esprit descendit sur eux. Ils furent baptisés du Saint-Esprit et parlèrent en d'autres langues, en glorifiant Dieu. Rapportant ces événements, Pierre dit : " Lorsque je me mis à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, comme (il l'avait fait) au commencement sur nous aussi. Alors je me souvins de cette parole du Seigneur ; Jean a baptisés d'Esprit Saint. Or, puisque Dieu leur a fait le même don qu'à nous qui avons cru au Seigneur Jésus-Christ, qui étais-je, moi, pour pouvoir m'opposer à Dieu ? " (Actes 11 : 15-17). Dans Actes 5 : 8-9, Pierre met de nouveau l'accent sur le fait que le sang de Jésus a le pouvoir de purifier complètement le coeur du pécheur, le préparant ainsi à recevoir le Saint-Esprit. À propos de la famille de Corneille, Pierre ajoute : " Et Dieu, qui connait les coeurs, leur a rendu témoignage en leur donnant le Saint-Esprit comme à nous ; il n'a fait aucune différence entre nous et eux, puisqu'il a purifié leurs coeurs par la foi ". On peut remarquer, d'après les exemples cités dans le livre des Actes, que c'est toujours à des nouveaux convertis que le Saint-Esprit a été donné après le jour de la Pentecôte. Dans Actes 8, ce sont les nouveaux convertis du réveil de Samarie qui le reçoivent. Dans Actes 8 : 17, Saul, le Pharisien persécuteur, qui vient de rencontrer Christ sur le chemin de Damas, recouvre la vue et reçoit le Saint-Esprit. Dans Actes 10, c'est la famille de Corneille et dans Actes 19, les croyants d'Éphèse. 

jeudi 7 mai 2020

Livre : Le Baptême dans le Saint-Esprit (9)

Les langues : un signe pour les non-croyants

Dans 1 Corinthiens 14 : 22, nous lisons : " Les langues sont un signe, non pour les croyants, mais pour les non-croyant ". Jésus a dit : Voici les signes qui accompagneront ceux qui auront cru... Ils parleront de nouvelles langues... Ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris " (Marc 16 : 17-18). La guérison des malades apparaît, dans Marc 16, parmi les signes que Dieu avait promis d'envoyer pour confirmer la Parole. La guérison du boiteux de naissance, opérée par Pierre et Jean, fut à l'origine de la conversion de cinq mille personnes (Actes 4 : 4). Dans Actes 14 : 10, la guérison du boiteux servit de signe aux non-croyants. Si les miracles de guérison sont parfois un signe pour les non-croyants, Dieu a permis qu'il en soit de même avec l'expression surnaturelle en une langue inconnue. Le parler en langues qui se manifesta le jour de la Pentecôte était un signe pour les non-croyants. " Or il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs pieux venus de toutes les nations qui sont sous le ciel. Au bruit qui se produisit, la multitude accourut et fut bouleversée, parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. Ils étaient hors d'eux-mêmes et dans l'admiration et disaient : " Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? Comment les entendons-nous chacun dans notre propre langue maternelle ? " (Actes 2 : 5-8). Aux environs de 1920, un jeune homme qui assistait à une réunion dans la ville de Winnipeg, au Canada, adressa un message éclatant en langue hébraïque. Il n'avait jamais appris cette langue, et parla sous la direction du Saint-Esprit : un rabbin juif qui se trouvait là, se convertit de manière extraordinaire. Dieu avait voulu que ce message en langues fur un signe pour lui. Il y a quelques années, un savant athée assistait, à Los Angeles, à une réunion de réveil au cours de laquelle un grand nombre de personnes furent sauvées et baptisées du Saint-Esprit, selon Actes 2 : 4. Au moment  cet homme s'approchait de ceux qui priaient et recherchaient Dieu, une jeune fille âgée de 14 ans s'adressa à lui sous l'onction du Saint-Esprit. Le message était exprimé dans un latin parfait : l'homme le comprit, tomba à genoux, et implora la miséricorde de Dieu. Là aussi, le Seigneur avait permis que le message en langues fut un signe. Il y a quelques années, un célèbre évangéliste s'adressait, par l'intermédiaire d'un interprète, à un auditoire de langue chinoise, à Vancouver, au Canada. Tandis qu'il parlait, l'Esprit de Dieu se saisit de lui et le poussa à s'adresser à l'auditoire dans leur propre langue : de nombreuses personnes se convertirent. Ce jour-là, Dieu avait encore permis que le parler en langues fut un signe pour les non-croyants. À Cumberland, dans le Maryland, une jeune femme reçut un jour le baptême du Saint-Esprit. Son mari était sceptique ; il pensa alors qu'elle tombait dans le fanatisme, or il connaissait bien la langue allemande, ce qui n'était pas le cas de sa femme. Le Saint-Esprit descendit sur celle-ci, et elle s'adressa à son mari dans cette langue. Il comprit le message et en fut fortement impressionné. Dieu avait de nouveau permis que le parler en langues fur un signe pour ce mari non-croyant.