mercredi 30 novembre 2016

Sur le chemin d'Emmaüs

Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime ; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. Jean 14 : 21

Nous sommes sur le chemin qui va de Jérusalem à Emmaüs. Deux disciples de Jésus s'en vont de Jérusalem car cela fait trois jours que le maître a été crucifié. Ils sont déçus et bien tristes. Ils avaient cru qu'il était le Messie promis, le grand libérateur, et voici qu'il est mort. Que faire ? semblent-ils se demander. Alors quelqu'un se joint à eux, c'est Jésus lui-même. Il est là, vivant, ressuscité. Mais eux ne le reconnaissent pas. Quelque chose les en empêche. Jésus les interroge sur les raisons de leur tristesse. Puis il leur montre que ce qui vient de se passer était prédit dans la Bible. Le Messie devait mourir pour les hommes, avant d'être glorifié dans le ciel. Arrivant chez eux, les deux marcheurs pressent leur compagnon de rester avec eux. Lors du repas, Jésus prend le pain, remercie Dieu et le donne à ses hôtes. Alors ils le reconnaissent, mais déjà il disparaît de leur vue... car c'est maintenant l'époque de la foi, et non plus celle de la vue ! Et nous, savons-nous reconnaître le Seigneur ? Nous pouvons le rencontrer sans le reconnaître ! Il passe, il agit ici et là, et nous ne nous en rendons pas compte. Pourquoi ? Parce que nous n'avons pas une attitude de foi. Apprenons par la Bible à connaître le Seigneur et à nous confier en lui chaque jour. Nous serons surpris et émerveillés de réaliser comment il agit et comment il se révèle.

mardi 29 novembre 2016

Un programme de foi

Crois-tu cela ? Jean 11 : 26
Marthe croyait que Jésus avait une grande puissance ; elle croyait que, s'il avait été là, il aurait guéri son frère. Elle croyait aussi que Jésus avait un rapport assez intime avec Dieu, pour que, quoi qu'il demande, Dieu l'exauce. Mais cependant il lui fallait arriver à connaître Jésus d'une manière plus personnelle. La foi de Marthe ne trouvait son accomplissement que dans un avenir lointain ; Jésus l'amène graduellement à une foi vraiment personnelle qui se concrétise et s'exprime : «Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ... » Retrouvez-vous ce même cheminement dans votre vie ? Le Seigneur vous apprend-il à vivre dans son intimité ? Laissez-le vous poser la même question : «  Crois-tu cela ? » Quels sont les doutes qui vous tourmentent ? Les circonstances où vous vous trouvez, mettent-elles votre foi à l'épreuve ? Pour que votre foi devienne vraiment personnelle, il faut que votre personne soit en jeu, que vous reconnaissiez votre détresse personnelle. Croire, c'est s'abandonner. La foi abstraite est déjà une sorte de confiance, mais pas un véritable abandon. La foi personnelle précise cette confiance, et la restreint à un seul objet. La foi concrète consiste à s'abandonner à Jésus-Christ, et à ne vouloir que lui pour Seigneur. En présence de Jésus-Christ qui me dit : « Crois-tu cela ? », je découvre que la foi en Jésus est aussi naturelle que la respiration, et je suis stupéfait de ne pas m'en être aperçu plus tôt.

lundi 28 novembre 2016

Participants de ses souffrances

Réjouissez-vous, au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ, afin que vous soyez aussi dans la joie et dans l'allégresse lorsque sa gloire apparaîtra. 1 Pierre 4 : 13
 
Si Dieu veut vous employer à son service, il vous fera passer par une multitude d'expériences qui ne vous paraîtront pas nécessaires. Elle ont pour but de vous rendre utile et capable de comprendre mieux le cœur des autres, ainsi vous ne serez jamais surpris par les circonstances. « Je ne sais pas comment m'y prendre avec cette personne », dites-vous. Et pourquoi ? Dieu vous avait donné amplement l'occasion de vous instruire auprès de lui, au sujet de ce qui vous préoccupe maintenant, et aujourd'hui vous vous cognez contre un mur, parce que vous avez méprisé ces enseignements. Les souffrances de Christ  ne sont pas comme celles de l'homme ordinaire. Il a souffert selon la volonté de Dieu, et non en voyant les choses comme nous les voyons. C'est seulement quand nous somme unis à Jésus-Christ que nous pouvons comprendre le but que Dieu poursuit, en agissant ainsi avec nous. Un chrétien doit arriver à comprendre le dessein de Dieu. L'histoire de l'Église Chrétienne nous apprend que la tendance générale a toujours été d'éviter d'avoir part aux souffrances de Christ. Les hommes ont cherché à réaliser le plan de Dieu en suivant un autre chemin, qu'ils ont tracé eux-mêmes. mais le chemin de Dieu, c'est le chemin monotone et long de la souffrance. Est-ce que nous avons part aux souffrances de Christ ? Est-ce que nous sommes prêts à ce que Dieu anéantisse nos ambitions personnelles, à ce que Dieu détruise, pour les transfigurer, nos résolutions personnelles ? Cela ne veut pas dire que nous sachions exactement où Dieu nous mène ; car nous en éprouverions de l'orgueil. Sur le moment, nous ne voyons pas bien le but que Dieu poursuit, nous marchons plus ou moins en aveugles, sans comprendre, puis, un beau jour, la lumière se fait, et nous pouvons dire : « Vraiment, à mon insu, Dieu m'avait préparé pour ma tâche présente ! »

dimanche 27 novembre 2016

Esclave de Jésus

J'ai été crucifié avec Christ, et si je vis, ce n'est plus moi qui vis, c'est Christ qui vit en moi. Galates 2 : 20
 
Ces mots impliquent un renoncement délibéré à mon indépendance, et ma soumission à la seigneurie de Jésus-Christ. Dieu peut me mettre trois cent soixante-cinq fois pas an devant cette nécessité, mais il ne peut faire à ma place ce que j'ai à faire. Il faut que je brise la dure coque de mon égoïsme qui me sépare de Dieu, pour que ma personnalité s'en échappe et vienne s'unir dans une communion parfaite avec Dieu lui-même. Cela non pour réaliser mes propres idées, mais pour être fidèle à Jésus. Quand j'en suis là, tout devient clair. Bien peu d'entre nous connaissent vraiment la fidélité absolue à Christ : « À cause de moi » - c'est cette attitude-là qui fait le saint authentique. Cet abandon est-il accompli ? Tout le reste n'est que pieuse fraude. Le seul point décisif est celui-ci : Est-ce que j'accepte de m'abandonner, d'être soumis sans réserve à Jésus-Christ, sans poser de conditions sur la manière dont mon esprit d'indépendance sera brisé ? Dès lors se produit l'union surnaturelle avec Christ, et le Saint-Esprit m'en donne une claire confirmation : « J'ai été crucifié avec Christ ». Pour être un véritable disciple, je dois en venir là : renoncer à tous mes droits et devenir l'esclave de Jésus-Christ. Sans cet abandon, ma sanctification ne peut pas commencer. Il faut que Dieu puisse nous utiliser à son gré. Ce n'est pas à nous de décider ce que nous devons faire, c'est à Dieu seul.

samedi 26 novembre 2016

L'aurorité de la révélation

Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Jacques 4 : 8

Il est très important de donner à tous l'occasion de mettre en pratique chaque vérité divine. Nous ne pouvons le faire pour eux, la responsabilité leur en est laissée. Ils doivent agir délibérément car le message de l'Évangile doit toujours pousser à l'action. Le refus d'agir est une paralysie qui laisse l'homme inchangé ; mais celui qui agit n'est plus jamais le même. Cela semble être une folie, et c'est ce qui retient tant de personnes qui pourtant ont été convaincues par le Saint-Esprit. À l'instant même où je me lance dans l'action, je vis enfin, alors qu'auparavant je végétais. Lorsque toute ma volonté s'élance vers l'action, je vis véritablement. Chaque fois qu'une vérité divine vous est révélée, mettez-la en pratique, pas nécessairement en agissant aussitôt, mais en prenant une ferme résolution d'agir, un engagement écrit. Alors, l'enfant de Dieu le plus faible, est affranchi de sa faiblesse ; toute la merveilleuse puissance de Dieu vient en lui. Quand la vérité divine nous apparaît d'abord, nous reconnaissons ainsi des hauts et des bas, jusqu'à ce que nous comprenions que nous ne devons plus reculer. Il nous faut saisir une parole de notre Seigneur et Sauveur, et nous en servir pour passer un contrat avec lui. C'est la pensée du Seigneur, quand il nous dit : « Venez à moi », il veut dire, « liez-vous à moi par un contrat ». Nous avons du mal à nous y décider. Mais celui qui se décide enfin voit à l'instant même la vie divine envahir son coeur. La puissance de domination du monde, de notre « moi », de Satan, est paralysée, non par l'acte lui-même, mais par la puissance divine que cet acte à déclenchée.

vendredi 25 novembre 2016

Autorité et indépendance

Si vous m'aimez, gardez mes commandements. Jean 14 : 15
Notre Seigneur ne nous contraint jamais à l'obéissance. Il nous dit très catégoriquement ce que nous avons à faire, mais ensuite il nous laisse libres. Notre obéissance doit résulter de notre communion avec lui. C'est pourquoi, lorsque le Seigneur nous invite à être ses disciples, il y met toujours un '' Si ''. « Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il renonce à lui-même ». Le Seigneur ne nous propose pas de nous utiliser en nous gardant sous sa dépendance, c'est pourquoi ses paroles nous semblent si sévères (Luc 14 : 26) : « Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple ». Mais attention, n'interprétez jamais ces paroles en les séparant de Celui qui les a prononcées. Le Seigneur ne me donne pas de règles, mais il me propose très clairement un idéal de vie. Si j'ai pour lui un véritable amour, je ferai ce qu'il me dit sans aucune hésitation. Si j'hésite, c'est parce qu'il y a quelqu'un que j'aime plus que lui, et ce quelqu'un, c'est moi-même. Jésus-Christ n m'obligera pas à lui obéir, il faut que je le fasse de moi-même, et en le faisant, j'accomplirai ma véritable destinée spirituelle. Mes journées peuvent être remplies d'une quantité de petits incidents négligeables et médiocres. Mais si j'obéis à Jésus-Christ dans ces circonstances qui paraissent survenir par hasard, elles deviendront comme des trous d'épingles par lesquels Dieu m'apparaîtra. Et un jour, je découvrirai que, par mon obéissance, beaucoup d'âmes ont été bénies. La Rédemption qui amène à l'obéissance est toujours créatrice de salut. À travers mon obéissance le Dieu Tout-Puissant lui-même, agit.
(Oswald Chambers)

jeudi 24 novembre 2016

Nous ne sommes pas à nous-mêmes

Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? 1 Corinthiens 6 : 19

Un homme ou une femme en communion vivante avec les souffrances de Jésus-Christ ne peut plus avoir de vie privée, de '' petit monde dans le vaste monde ''. Dieu détruit la vie privée de ses enfants, et en fait une grande voie publique où tout le monde passe, mais où il passe, lui aussi. Personne ne peut supporter un tel dépouillement, s'il n'est d'abord uni à Jésus-Christ. Nous ne sommes pas sanctifiés pour nous-mêmes, nous sommes appelés à la communion de l'Évangile, et s'il nous arrive des choses qui ne semblent pas nous concerner, c'est parce que Dieu veut nous introduire dans sa communion. Laissez-le agir, sans quoi, non seulement vous n'aurez pas la moindre utilité dans son œuvre de Rédemption pour le monde, mais vous serez un obstacle, une entrave. La première chose que Dieu fait en nous est de nous dépouiller de ce qui nous est le plus cher, jusqu'au moment où, ne nous souciant plus de nous-mêmes, nous désirons que  l'œuvre de la Rédemption s'accomplisse à travers nous. Pourquoi refuserions-nous d'avoir le cœur brisé ? Dieu, par ce moyen, prépare pour nous une communion plus profonde avec son Fils. À la première souffrance, la plupart d'entre nous s'effondrent ; nous restons là, anéantis, au seuil des desseins de Dieu pour nous. Nous nous apitoyons sur nous-mêmes, et toute la prétendue sympathie chrétienne ne pourra qu'accélérer notre déroute. Mais Dieu ne veut pas cela. Il vient à nous, il nous saisit par la main percée de son Fils, et nous dit : « Entre dans ma présence, lève-toi et resplendis ». Si, par un cœur brisé les desseins de Dieu, pour le monde, peuvent mieux s'accomplir, remerciez-le de vous avoir brisé le cœur.

mercredi 23 novembre 2016

La foi véritable

Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait ; rien ne vous serait impossible. Matthieu 17 : 20

Nous avons l'idée que Dieu nous récompense pour notre foi ; cela est possible au début de la vie chrétienne. Mais la foi en elle-même ne nous fait rien acquérir. Elle établit entre Dieu et nous des rapports normaux, et permet à Dieu d'agir en nous. Si vous êtes chrétien, il est souvent nécessaire que Dieu anéantisse ce que vous croyiez posséder d'expérience religieuse, pour vous ramener à lui. Dieu veut vous faire comprendre que vous devez vivre une vie de foi et non une vie où l'on jouit de ses bénédictions. Votre vie spirituelle était concentrée, au début, sur un tout petit point lumineux, sur une expérience que vous aviez faite, et qui vous était particulièrement douce et précieuse ; mais elle était faite de sentiment autant que de foi. Puis Dieu retira ses bénédictions conscientes pour vous apprendre à marcher par la foi. À ses yeux, vous avez beaucoup plus de valeur maintenant, que lorsque vous aviez conscience d'émotions bouleversantes et où votre témoignage était vibrant. La foi n'existe réellement que lorsqu'elle est mise à l'épreuve. Et l'épreuve la plus effective ne résulte pas tant de ce que nous avons de la peine à nous confier en Dieu, que du fait que nous n'arrivons pas à saisir clairement la nature et la puissance de Dieu. Pour que notre foi devienne forte, il faut qu'elle soit éprouvée par les souffrances que produit un sentiment de complet abandon. Ne confondez jamais l'épreuve de la foi avec les ennuis habituels de l'existence. Bien des contrariétés, que nous considérons comme des épreuves de la foi, sont simplement les difficultés inévitables qui viennent de ce que nous vivons sur la terre. La foi biblique, c'est une foi en Dieu qui tient ferme contre tout ce qui peut démentir son existence. « Je resterai fidèle à Dieu quoi qu'il fasse ».

mardi 22 novembre 2016

Supporter tout !

Je me suis fait tout à tous, afin d'en gagner de toutes manières quelques-uns.
1 Corinthiens 9 :22
Un chrétien au service de Dieu doit apprendre à être son digne représentant dans un monde indigne. Ne dites jamais : « Oh ! si seulement j'étais ailleurs ! » Les hommes dont Dieu se sert ne sont que des hommes ordinaires, mais qui deviennent extraordinaires par les capacités que Dieu leur donne. Si Dieu ne communique pas à nos esprits les capacités intellectuelles, ni à nos cœurs les sentiments qui le glorifient, nous serons dépourvus d'utilité. Ce n'est pas nous qui avons choisi d'être au service de Dieu. Bien des gens décident de servir Dieu, sans que sa grâce toute-puissante et sa parole puissante leur aient communiqué les capacités nécessaires. Paul était transporté d'enthousiasme à la pensée de l'œuvre accomplie par Jésus dans le monde, et il ne perdait jamais de vue cette pensée capitale. Nous aussi, nous ne devons savoir qu'une chose : « Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié ». « Je vous ai choisis ». Ayez toujours à l'esprit la grandeur de votre vocation. Ce n'est pas vous qui avez choisi Dieu, mais lui vous a choisis. Pendant que vous vous préparez à le servir, il est à l'œuvre, courbant, brisant, façonnant. Pourquoi agit-il ainsi ? Nous ne le savons pas. Mais nous savons qu'il désire nous amener à une soumission telle qu'il pourra dire : « Cet homme, cette femme, m'appartient véritablement ». Il faut que nous soyons des instruments dociles dans la main de Dieu, de telle sorte qu'il puisse par notre moyen établir des hommes sur le Roc, comme il nous y a nous-mêmes établis. Ne décidez jamais par vous-même d'être serviteur de Dieu. Mais si Dieu vous choisit, malheur à vous si vous vous détournez à droite ou à gauche. Laissez-le faire, car après son appel, il agira à votre égard, différemment d'avec les autres.


lundi 21 novembre 2016

Triompher en Christ

Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ !
2 Corinthiens 2 : 14
 
Dans notre travail pour Dieu, nous ne devons pas nous contenter de faire le mieux possible, mais nous devons viser toujours plus haut. Veillez à garder fermement l'idéal divin. Jour après jour, heure après heure, notre effort doit êtres continu, incessant. Aucun pouvoir humain ne doit nous en détourner. Ce qu'il ne nous faut jamais perdre de vue, c'est que nous n'existons que pour être les captifs du Christ, enchaînés à son char de triomphe. Nous ne sommes pas destinés à figurer dans une exposition de chefs-d'œuvre ; nous devons seulement montrer aux hommes que nous sommes à tous les points de vue des captifs de Jésus-Christ. Ne disons pas : « Me voilà seul à combattre pour Jésus-Christ » ou « Je dois soutenir la cause de Jésus et défendre cette forteresse pour lui ». Paul dit : « Je fais partie du cortège du vainqueur, et quelles que soient les difficultés, je triomphe toujours en lui ». Est-ce que cette pensée se traduit dans notre vie quotidienne ? La joie profonde de Paul venait de ce que Dieu l'avait saisi, lui, le persécuteur sanguinaire, l'ennemi de Jésus-Christ, et fait de lui son prisonnier pour toute la vie. En dehors de cela rien, ni dans le ciel, ni sur la terre, ne lui semblait digne d'intérêt. Un chrétien devrait avoir honte de parler des victoires qu'il a remportées. Il n'y a qu'un Vainqueur et nous lui appartenons si complètement que nous participons continuellement à sa victoire, c'est par Lui que nous sommes plus que vainqueurs. Nous sommes, pour Dieu, '' la bonne odeur de Christ ''. Étant enveloppés de ce parfum, nous pourrons être partout où nous irons, agréables à notre Dieu.

dimanche 20 novembre 2016

Rien ne doit subsister !

 Si quelqu'un est en Christ, il est une nouvelle créature ; les choses anciennes sont passées.
2 Corinthiens 5 : 17

Le Seigneur n'a aucun égard pour nos préjugés, il les écrase, il veut les démolir. Nous nous imaginons que Dieu porte un intérêt particulier aux préjugés qui nous sont chers. Nous sommes certains qu'il ne nous traitera pas avec la même sévérité qu'il appliquera aux autres. « Il faut que Dieu soit très ferme avec eux, mais il sait bien que, moi, j'ai raison ». Il faut que nous apprenions que les choses anciennes sont passées ; il ne doit rien en subsister. Dieu n'a aucune indulgence pour nos préjugés, il veut les abolir. Cette action de la Providence de Dieu qui démolit nos préjugés, fait partie de notre éducation morale. Observons comment Dieu s'y prend. Il ne tient aucun compte de ce que nous lui apportons ; il n'attend de nous qu'une chose : l'abandon total à sa volonté. Lorsque nés de nouveau, le Saint-Esprit commence en nous la création nouvelle, le moment vient où il ne subsiste plus rien de ce que nous étions auparavant. L'ancienne routine, l'ancienne raideur, l'ancienne mentalité disparaissent, et '' tout vient de Dieu ''. Comment pouvons-nous réaliser une vie sans convoitise, sans égoïsme, sans susceptibilité ; comment pouvons-nous avoir l'amour qui n'est point envieux, qui ne soupçonne pas le mal, qui est toujours aimable ? En ne laissant rien subsister en nous de notre vie ancienne, et en mettant en Dieu, simplement, toute notre confiance - une confiance telle que nous ne réclamons plus les bienfaits de Dieu, mais Dieu lui-même. En sommes-nous là ? Lorsque nous aurons vu Dieu à l'œuvre, nous ne serons plus préoccupés de ce qui peut nous arriver, car nous nous confierons dans notre Père Céleste et verrons '' celui qui est invisible ''. 

samedi 19 novembre 2016

Nous laissons-nous diriger par nos impulsions ?

Vous édifiant vous-mêmes sur votre très sainte foi. Jude :20
 
Le Seigneur n'était ni un impulsif, ni un insensible ; il était habité par une force tranquille qui ne s'effrayait de rien. La plupart d'entre nous vivent leur vie chrétienne selon les tendances de leur tempérament, et non selon la volonté de Dieu. Nos impulsions font partie de notre nature humaine, mais le Seigneur n'en tient jamais compte, parce qu'elles entravent la croissance spirituelle. Remarquez comment s'y prend l'Esprit de Dieu pour mettre un frein à nos impulsions. Ses entraves touchent notre orgueil, nous font perdre la tête et nous poussent aussitôt à prétendre que nous avons raison. Il est compréhensible qu'un enfant soit impulsif, mais c'est désastreux chez l'adulte, homme ou femme ; l'homme impulsif est toujours un enfant gâté. L'impulsion peut se transformer en intuition, si on se soumet à la discipline. La vie du disciple doit s'édifier uniquement sur la grâce surnaturelle de Dieu. Marcher sur les eaux est facile pour celui qui a du cran, mais c'est autre chose de marcher sur la terre ferme, en disciple de Jésus-Christ. Pierre marcha sur les eaux pour aller vers Jésus, mais dans une autre occasion il ne le suivit que de loin. Nous n'avons pas besoin de crise ; nos ressources humaines et notre fierté nous suffisent et nous permettent de faire face. Mais il faut le secours de la grâce surnaturelle de Dieu pour vivre en chrétien vingt-quatre heures sur vingt-quatre, accomplir une tâche monotone, vivre l'existence ordinaire et cachée du serviteur de Jésus-Christ. Par nature nous avons tendance à vouloir faire des choses sensationnelles pour Dieu. C'est une erreur, il nous faut être sensationnels dans les choses ordinaires, saints dans les rues misérables, parmi les gens médiocres, et cette vie-là ne s'apprend en un jour !

vendredi 18 novembre 2016

Le royaume de Dieu est au-dedans de vous

Mon Royaume n'est pas de ce monde.
Jean 18 : 36

Ce qui fait le plus de tort aujourd'hui à la cause de Jésus-Christ, c'est une conception de l'œuvre chrétienne qui n'est pas inspirée par le Nouveau Testament. On insiste sur les notions modernes d'effort soutenu, d'énergie, d'action, de rendement, au détriment de la vie intérieure. On insiste sur ce qui n'est pas important. Jésus a dit : « Le Royaume de Dieu ne vient pas de manière à frapper les regards... car voici, le Royaume de Dieu est au-dedans de vous », ce qui signifie qu'il est obscur et caché. Un chrétien '' actif '' vit trop souvent '' en vitrine ''. Pourtant c'est quand nous sommes seuls, dans le secret de la communion invisible avec Dieu que nous pouvons recevoir la puissance de vie. Il faut que nous échappions à l'influence néfaste qu'exerce sur nous l'esprit du monde religieux dans lequel nous vivons. Dans la vie de notre Seigneur, il n'y a jamais eu de hâte, de précipitation, d'activité fébrile, dont nous faisons tant de cas, et le disciple doit être comme son Maître. Le principe essentiel, du Royaume de Jésus-Christ, est la communion personnelle avec lui, et non l'efficacité aux yeux des hommes. Ce n'est pas l'organisation d'activités pratiques qui prépare au service de Dieu, mais le fait de se laisser pénétrer par Dieu. Vous ne savez pas où Dieu vous placera, ni quel effort il vous demandera. Si vous gaspillez votre temps dans une activité débordante, au lieu de vous retremper dans les vérités éternelles de la Rédemption, vous craquerez lorsque le moment de l'effort sera venu. Mais si vous mettez à profit le temps qui vous est donné pour être enraciné et fondé en Dieu, vous aurez la force de rester fidèle, quoiqu'il arrive.

(Oswald Chambers)

jeudi 17 novembre 2016

La clé du service missionnaire

C'est pour le nom de Jésus qu'ils sont partis. 
3 Jean : 7

Le Seigneur nous a dit comment notre amour pour lui doit se manifester. « M'aimes-tu ? - Alors pais mes brebis ». Nous devons nous occuper des autres comme... Jésus-Christ l'entend, et non lui demander de s'en occuper comme nous l'entendons. Dans la première lettre aux Corinthiens 13 : 4 à 8, le caractère de cet amour est décrit. Il est l'expression de l'amour de Dieu. C'est dans ma vie quotidienne que je dois prouver mon amour pour Jésus, tout le reste n'est que du verbiage sentimental. La fidélité à Jésus-Christ est l'œuvre surnaturelle de la Rédemption, accomplie en moi par le Saint-Esprit. Il répand dans mon cœur l'amour de Dieu, et cet amour agit efficacement à travers moi à l'égard de tous ceux que je côtoie. Je reste fidèle à Jésus-Christ, même lorsque le bon sens et les événements de la vie courante me poussent à douter de sa puissance. Le secret du vrai service, c'est de n'être attaché à rien ni à personne, sauf au Seigneur lui-même. Mais c'est un détachement intérieur, non extérieur. Le Seigneur savait admirablement s'intéresser à toutes les choses de la vie ordinaire. C'est intérieurement qu'il était détaché de tout, et attaché à Dieu. Le détachement des choses extérieures peut souvent, au contraire, s'accompagner d'un attachement intérieur secret aux choses que nous prétendons mépriser. La fidélité du missionnaire consiste à garder son âme ouverte à l'influence de la nature du Seigneur Jésus-Christ. Ceux qu'il envoie accomplir son œuvre ne diffère en rien des autres hommes, mais ils lui sont fidèles grâce à l'œuvre du Saint-Esprit.

(Oswald Chambers)

mercredi 16 novembre 2016

Des oeuvres plus grandes

Celui qui croit en moi fera les oeuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je m'en vais au Père. Jean 14 : 12

Ce n'est pas la prière qui nous rend aptes à des œuvres plus grandes ; elle est l'œuvre plus grande. Nous considérons la prière comme un exercice rationnel de nos facultés spirituelles, pour nous préparer au travail de Dieu. Mais selon l'enseignement de Jésus-Christ, la prière est la mise en œuvre en moi, du miracle de la Rédemption, qui, grâce à l'action permanente de Dieu, produit chez les autres le même miracle. C'est en réponse à la prière que les fruits sont donnés ; mais n'oublions pas que cette prière se fonde sur l'agonie du Rédempteur, et non sur la mienne. C'est la prière de l'enfant que Dieu exauce, plutôt que celle de l'homme sage et intelligent. La prière, c'est la bataille ; quelles que soient les circonstances dans lesquelles Dieu nous place, notre devoir est de prier. Ne vous laissez jamais aller à penser : « Je ne sers à rien, là où je suis, en ce moment », car il est évident que vous ne pouvez servir à quelque chose là où vous n'êtes pas. Quel que soit le lieu où le hasard des circonstance par lesquelles Dieu vous a conduit, priez, criez à sans cesse. « Quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le ferai ». Nous attendons pour prier d'être stimulé par des émotions, c'est là la forme la plus grave de l'égoïsme spirituel. Nous avons à agir selon les directives de Dieu, et il nous ordonne de prier. « Priez le Maître de la Moisson, d'envoyer des ouvriers dans sa Moisson ». Le travail d'un ouvrier n'a rien de palpitant, mais c'est grâce à ce travail que ce qui a été conçu par le génie humain peut se réaliser. C'est l'ouvrier de Dieu qui réalise les conceptions de son Maître. Vous luttez dans la prière, et les résultats se produisent au moment choisi par Dieu. Combien vous serez étonnés en découvrant, lorsque le voile se lèvera, les âmes que vous aurez moissonnées, simplement parce que vous aurez pris l'habitude de demander à Jésus-Christ ce que vous deviez faire !

mardi 15 novembre 2016

Comprendre les ordres du Maître

Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. Matthieu 9 : 38

La clé du problème missionnaire est entre les mains de Dieu, et cette clé c'est la prière et non l'action ; du moins, pas l'action au sens où on entend communément ce mot de nos jours, car il implique une sorte d'évasion, par laquelle on néglige la communion avec Dieu. La réponse, au problème missionnaire, n'est pas la solution du bon sens, ni le secours médical, ni la civilisation ou l'éducation, ni même le l'évangélisation. La réponse, c'est la prière. « Priez donc le Maître de la Moisson ». Pour l'homme naturel, la prière n'est pas rentable, c'est une absurdité. Il faut bien reconnaître en effet que du point de vue du sens commun, prier est stupide. Dans l'optique de Jésus-Christ, il n'y a pas diverses nations, il y a le monde. Savons-nous, nous aussi, nous élever au-dessus de toutes les distinctions qui séparent les hommes les uns des autres, et nous attacher à une seule personne : Jésus-Christ lui-même ? Il est le Maître de cette moisson, produite par les détresses et la conviction de péché, et c'est dans cette moissons-là que nous devons demander que des ouvriers soient envoyés. Nous sommes absorbés par diverses activités, alors que les gens autour de nous sont prêts à être moissonnés. Nous n'en récoltons pas un seul et nous gaspillons en activités fébriles le temps que Dieu nous donne. Supposez qu'il se produise chez votre père, ou chez votre frère, une crise spirituelle salutaire, êtes-vous prêt à servir d'ouvrier dans cette moisson de Jésus-Christ ? « Oh ! » direz-vous, j'ai un travail particulier. Un chrétien est appelé à appartenir à Jésus, à le servir et à ne pas lui dicter ce qu'il doit faire. Le Seigneur ne nous appelle pas à une tâche spéciale, il nous appelle à Lui. « Priez donc le Maître de la Moisson » ; il dirigera lui-même les circonstances de votre vie, et vous enverra dans sa Moisson.

(Oswald Chambers)

lundi 14 novembre 2016

Dans une prison bulgare

Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins. Ésaïe 55 : 11
 
Popov, chrétien bulgare, était emprisonné parce qu'il aimait Dieu et enseignait sa Parole. Un jour, dans sa cellule arrive un détenu qui se met à effeuiller un petit livre pour rouler ses cigarettes. « Où as-tu trouvé ce livre ? » « Dans une poubelle ». « Écoute, donne-le moi, s'il te plaît ! Je te donnerai tout ce que tu veux en échange de ce livre... » Et c'est ainsi, raconte Popov, que je serrais dans mes mains la Parole de Dieu. J'en pleurais de joie, car j'en étais privé depuis cinq ans ! La difficulté a été de soustraire la bible aux fouilles des gardiens. Ce n'est qu'au bout de treize ans que ce chrétien a été libéré. Plus tard, à Sofia, il est interpellé par un vieillard qu'il ne connaît pas. L'homme entrouvre son manteau et lui montre une bible à moitié brûlée. « Où as-tu trouvé cette Bible ? » « À la décharge, parmi les ordures, en cherchant des objets de quelque valeur. En réalité, j'aime bien rendre aux chrétiens les bibles que les autorités leur ont enlevées... Dans nos réunions secrètes, j'ai souvent vu de ces bibles à demi-brûlées, dit Popov. J'ai pensé que le vieux ferrailleur était encore à l'œuvre et que Dieu veillait toujours sur sa Parole ! »
 
(La Bonne Semence)
 


dimanche 13 novembre 2016

Est-ce véritablement le hasard ?

C'est moi qui ai fait la terre, et qui sur elle ai créé l'homme ; c'est moi, ce sont mes mains qui ont déployé les cieux, et c'est moi qui ai disposé toute leur armée. Ésaïe 45 : 12

Il faut une grande dose de crédulité (mais aussi d'incrédulité) pour admettre que c'est le hasard qui est à l'origine de la création. Au milieu de faits innombrables qui témoignent de la puissance et de la sagesse du Créateur,  rappelons ces quelques exemples. La terre tourne sur elle-même à la vitesse de 1700 km à l'heure. À la vitesse de 170 km à l'heure, le jour et la nuit seraient dix fois plus longs. Résultat : le jour, tout brûlerait, et la nuit, tout gèlerait. Si la distance entre la lune et la terre était réduite de moitié, l'influence de la lune sur les marées serait tellement importante que tous les continents seraient inondés deux fois par jour. Des millions de météorites s'enflamment et se consument en pénétrant dans la couche d'air qui nous entoure. Si l'atmosphère était moins épaisse, cela aurait des conséquences incalculables pour les habitants de la terre. Le soleil a une température d'environ 6000 degrés Kelvin. S.il était moins chaud, il n'existerait pas de vie sur la terre. Ne trouvez-vous pas que ce sont là d'étranges hasards ? N'est-ce pas plutôt l'œuvre d'un Dieu à la fois sage et tout-puissant ? « Qui est monté aux cieux, et qui en est descendu ? Qui a recueilli le vent dans ses mains ? Qui a serré les eaux dans son vêtement ? Qui a fait paraître toutes les extrémités de la terre ? Quel est son nom, et quel est le nom de son fils ? Le sais-tu ? » (Proverbes 30 : 4). Oui, le chrétien peut donner la réponse en ajoutant que le Dieu créateur est aussi le Dieu Sauveur.

(La Bonne Semence)
 


samedi 12 novembre 2016

Joie ! Jésus revient !

Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Jean 14 : 3
 
Jésus-Christ a promis à tous ceux qui croient en lui qu'il viendrait un jour les chercher, pour qu'ils soient avec lui. Cette promesse est essentielle pour eux tous. Le retour prochain de Jésus-Christ est en effet une extraordinaire certitude pour les croyants. Il devrait avoir au moins cinq conséquences pratiques sur la vie de chacun : parce que Jésus-Christ peut revenir d'un moment à l'autre, tout ce qu'ils font a un côté éphémère. Chacun d'eux doit donc être bien certain de s'attacher à l'essentiel, en priorité à qui aura encore de la valeur en sa présence. Quel stimulant ! Pour la même raison, les difficultés qu'il rencontre sont éphémères elles aussi ! Quel encouragement ! Lors du retour de Jésus-Christ, les croyants décédés seront ressuscités. La mort, reine des terreurs, devra rendre ses victimes. Elle n'aura plus de pouvoir, elle sera vaincue. Quelle espérance !  Après la résurrection, en un clin d'œil, tous les croyants iront ensemble à la rencontre de Jésus-Christ, pour vivre toujours avec lui. Ceux qui pleurent aujourd'hui seront heureux pour toujours. Quelle consolation ! Mais parce que Jésus-Christ revient bientôt, il est urgent d'avertir ceux qui ne le connaissent pas encore comme leur Sauveur. Il est urgent d'annoncer l'évangile à nos contemporains. Quelle responsabilité ! Amis croyants, pensons chaque jour à cet événement qui surviendra peut-être aujourd'hui !

vendredi 11 novembre 2016

Face à l'ennemi

Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Éphésiens 6 : 12

Avant la bataille de Trafalgar, l'amiral Nelson rassembla ses officiers pour leur donner ses instructions. Comme l'un d'eux manquait à l'appel, il s'informa de la cause de son absence. « Il ne s'entend pas avec le lieutenant S. », lui dit-on. L'amiral donna l'ordre de ramener l'absent et, quand celui-ci se présenta, Nelson prit sa main et la plaça dans celle de son adversaire. Montrant la flotte ennemie en haute mer, il dit : « C'est là-bas que se trouve l'ennemi ». Les deux hommes se réconcilièrent sincèrement. Chrétiens, rappelons-nous que Satan est notre terrible ennemi commun. Il est expert dans l'art d'exploiter nos divergences et nos conflits. Il cherche à diviser et neutraliser. Un bûcheron expliquait que, pour partager plus facilement ses bûches, il cherchait toujours une petite entaille naturelle pour y engager sa hache. Ainsi le diable discerne vite nos failles. Pour être prêts pour le combat,  revêtons l'armure complète de Dieu. La bataille est spirituelle. Le chrétien est du côté du vainqueur, Jésus-Christ. S'il reste à ses côtés, il n'a rien à craindre. Comment tenir ferme, si ce n'est par la prière et la lecture de la Bible, Parole de Dieu, en se confiant dans la sagesse de son Chef ?

jeudi 10 novembre 2016

Plus pénétrante qu'une épée

Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur.
Hébreux 4 : 12
 
Son épouse aveugle était devenue chrétienne. Lui, un communiste chinois, très opposé à l'évangile, avait tout fait pour qu'elle renie sa foi. En vain ! Une nuit, il la chasse de la maison. Mais où peut-elle aller ? Elle s'assied sur les marches de l'entrée, en frissonnant de froid, et se met à prier pour son mari. Pris de remords et de pitié, l'homme la rappelle : « Faisons la paix, lui dit-il. Dis-moi ce que tu veux que je fasse pour toi ». « J'ai besoin d'encouragement, répond-elle, voudrais-tu me lire quelque chose dans ma Bible ? » L'homme accepte, malgré sa répugnance, et commence à lire. Tous les jours, il lit la Parole de Dieu à sa femme. Il y trouve de plus en plus d'intérêt. Et un jour, Dieu exauce les prières de l'épouse fidèle : l'homme reçoit pour lui-même Jésus comme Sauveur. Car « la prière fervente du juste a une grande efficace » (Jacques 5 : 16). Aujourd'hui, sans se lasser, il répand en Chine la bonne nouvelle du salut par la foi. D'innombrables chrétiens ont expérimenté la force de la prière. C'est une arme plus puissante que la bombe atomique. Car rien dans le monde spirituel ne peut lui résister. Si seulement nous apprenions à la manier avec discernement et persévérance, quelles belles expériences nous pourrions faire !

mercredi 9 novembre 2016

Un garçon, un tract et... Dieu

Jette ton pain sur la face des eaux, car avec le temps tu le retrouveras. Ecclésiaste 11 : 1

Chaque dimanche après-midi, un chrétien avait l'habitude de distribuer des imprimés évangéliques. Ce jour-là il pleuvait. Se sentant fatigué, il décide de rester à la maison. « Papa, tu ne sors pas ? » lui demande son fils de onze ans. « Non, il pleut trop fort », répond-il. « Papa, quand il pleut, Dieu ne sauve personne ? Et si j'y allais à ta place ? » ajoute-t-il. Et le garçon sort. Les rues sont désertes. Finalement il met ses tracts dans les boîtes aux lettres. Pour donner le dernier, il décide de sonner à la maison la plus proche. Quand la porte est ouverte par une vieille femme à la figure ravagée, il dit avec un sourire : « Madame, je suis venu exprès pour vous apporter l'évangile ! » Le dimanche suivant, à la petite chapelle de la rue, la vieille Anna, le visage inondé de joie, se lève : « Merci à Dieu, dit-elle, il m'a envoyé un petit messager dimanche dernier. J'étais dans le plus grand désespoir, car j'ai perdu mon mari et mon fils, j'avais décidé de mettre fin à ma vie. Soudain, on sonne à ma porte, avec insistance. Et un garçon, comme un souffle de printemps, m'a tendu cette petite feuille. En la lisant, j'ai compris que Dieu m'aime et qu'il veut pardonner. Je lui ai alors demandé pardon et il m'a sauvée ». Quelle joie pour le garçon et pour son père ! Mais surtout quelle joie au ciel pour un pécheur qui se repent ! Oui, Dieu sauve, même les jours de pluie.

(La Bonne Semence)

mardi 8 novembre 2016

Juste de l'autre côté...

Oui, le bonheur et la grâce m'accompagneront tous les jours de ma vie, et j'habiterai dans la maison de l'Éternel jusqu'à la fin de mes jours. Psaume 23 : 6

Une petite fille, pour rentrer plus vite chez elle, avait l'habitude de traverser le cimetière du village. Un jour quelqu'un lui demanda si elle n'avait pas peur, le soir, de passer par là. « Non, répondit l'enfant, ma maison est juste de l'autre côté ». Qu'y a-t-il pour vous juste de l'autre côté du cimetière ? Pour moi qui me confie en l'œuvre du Seigneur Jésus, juste de l'autre côté, c'est aussi la maison, la maison de mon Père céleste, lieu de repos près de Jésus. Madame S. est mourante, à l'hôpital, et pourtant son visage s'illumine quand elle s'écrie : « Hier, j'étais très mal et j'ai bien cru que le Seigneur venait me prendre. Il me faut attendre encore un peu pour aller au ciel !  Le ciel ? C'est mon pays ! » À côté, dans un cadre de verdure, un joli pavillon faisant partie de l'hôpital abrite des dizaines de malades vivant leurs derniers jours. Un poste de télévision multiplie les images, égrène les chansons. Tout le monde s'affaire pour qu'ils ne pensent pas à la mort. Qui se demande s'ils sont prêts à rencontrer Dieu ? Partiront-ils sans le savoir et sans connaître leur destination ? Ils ont peut-être tout réglé sur la terre, mais sont-ils en règle avec Dieu ? Qu'y a-t-il pour vous juste de l'autre côté de la mort ? Est-ce la Maison ? Celle du Père ?

lundi 7 novembre 2016

Sans cire

Tu mets devant toi nos iniquités, et à la lumière de ta face nos fautes cachées. Psaumes 90 : 8
 
D'après certains auteurs, le mot sincère viendrait de deux mots latins '' sine '' et '' cera '' qui veulent dire '' sans cire ''. Parfois contestée, cette étymologie rappelle qu'au temps des Romains certains sculpteurs peu scrupuleux dissimulaient les défauts de leurs statues de marbre en les masquant avec de la cire. Celle-ci était difficilement visible sauf si la statue était exposée au soleil. C'est pourquoi les sculpteurs honnêtes certifiaient à leurs clients que leurs statues étaient '' sincères '', sans cire. L'apôtre Paul parle de la '' foi sincère '' de Timothée (2 Timothée 1 : 5) et aussi de la '' sincère sollicitude '' qu'il avait pour les Philippiens (Philippiens 2 : 20). En 2 Corinthiens 8 : 8, il invite les Corinthiens à prouver la sincérité de leur amour en venant en aide à leurs frères pauvres. Il faut que notre foi et toutes ses manifestations puissent supporter l'épreuve de la lumière divine. Dieu est lumière et « si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus-Christ son Fils nous purifie de tout péché (1 Jean 1 : 7). Si toutefois le péché nous surprend, ne le cachons pas comme avec de la cire qui fondra tôt ou tard. Car la même épître nous dit que « si nous confessons nos péchés, Dieu est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1 : 9).

(La Bonne Semence)

samedi 5 novembre 2016

À qui ressemblons-nous ?

...ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus. Actes 4 : 13

David, élevé en Birmanie, connaît la langue parlée dans cette petite ville où il vient pour la première fois. C'est jour de marché. Sur la place, il offre des évangiles et se met à lire quelque lignes à ceux qui trouvent là. Vite, un petit groupe se forme et chacun écoute avec étonnement David parler de Jésus. Soudain, un paysan l'interrompt, empressé et souriant : « Je connais cet homme dont parle ton livre, annonce-t-il. Il habite dans mon village. Viens, je te le montrerai ». Intrigué, David décide de le suivre. Arrivé au village, il remarque une hutte différente des autres. il n'y a pas d'ordures dans les environs, et à la place de la boue piétinée, poussent des plantes vertes. « C'est là », lui dit son guide. L'homme qui se présente à la porte est différent, lui aussi. Son visage est paisible et bienveillant. Il invite son visiteur à boire le thé et la conversation s'engage. Lorsqu'il apprend que David vend des livres qui parlent de Dieu et de son Fils Jésus-Christ, son visage s'éclaire. Puis, il va chercher un vieil évangile de Marc en lambeaux. « Voilà le livre qui parle de mon Jésus, dit-il tout ému. Il y a des années, un homme me l'a vendu sur le marché. Depuis je le lis chaque jour. Je n'ai jamais connu personne comme Jésus. Est-ce que c'est le même Jésus que vous connaissez ? » « Oui, c'est le même, répond David joyeusement. Il est unique ». Nous qui connaissons Jésus comme notre Sauveur personnel, Est-ce que l'on nous reconnaît comme ses disciples ? Est-ce que nous lui ressemblons un peu ?

(La Bonne Semence)

vendredi 4 novembre 2016

L'union inconditionnelle avec Jésus

Il te manque une chose, va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, puis viens, et suis-moi. 
Marc 10 : 21

Le jeune homme riche avait comme passion dominante la perfection. Quand il vit Jésus-Christ, il souhaita lui ressembler. Le Seigneur en appelant un disciple ne met jamais la sainteté personnelle en avant. Il lui demande de renoncer à ses droits sur lui-même, et de s'unir à lui sans aucune réserve. Le texte de Luc 14 : 26, n'a rien à voir avec le salut ou la sanctification, mais se rapporte à une union inconditionnelle avec Jésus-Christ. Bien peu d'entre nous connaissent cet abandon total. « Jésus, l'ayant regardé, l'aima ». Le regard de Jésus détache notre cœur de tout autre attachement. Jésus vous a-t-il jamais regardé ainsi ? Son regard transperce et transforme. Si vous êtes ouverts à Dieu, c'est que le regard de Jésus s'est posé sur vous. Mais si par contre vous êtes dur et rancunier, si vous exigez qu'on vous écoute, persuadé que c'est toujours vous qui avez raison, c'est qu'il y a bien des traits de votre caractère qui n'ont jamais été transformés par son regard. « Il te manque une chose... » La seule chose essentielle aux yeux de Jésus, c'est la communion ininterrompue avec lui. « Va, vends tout ce que tu as... » Il me faut renoncer à tout ce que j'ai, me dépouiller consciencieusement, non pour faire mon salut (car c'est la foi absolue en Jésus-Christ qui peut seule sauver), mais pour pouvoir suivre Jésus. « Viens, et suis-moi ». Alors ma route est celle sur laquelle il a marché lui-même.

(La Bonne Semence)

jeudi 3 novembre 2016

La Bible de sa mère

Si ta loi n'eût fait mes délices, j'eusse alors péri dans ma misère. Je n'oublierai jamais tes ordonnances, car c'est par elles que tu me rends la vie. Je suis à toi : Sauve-moi ! Car je recherche tes ordonnances.
Psaume 119 : 92 à 94
 
Août 1944. Une longue file de prisonniers politiques arrive dans un camp de concentration. On entre, on se déshabille rapidement, on sort, dépouillé de tous ses objets personnels, le crâne rasé et vêtu d'un uniforme grisâtre. Un prisonnier s'avance. Il veut sauver la bible que sa mère lui a donnée le jour de son départ. Le policier le regarde. L'homme serre sa bible dans ses mains croisées derrière son dos. Il donne son nom, son âge, son adresse. « Signez ! » Le prisonnier pose calmement la bible sur la table et signe. L'officier prend le livre et d'un air interrogateur regarde le détenu qui murmure : « C'est la Bible, la bible de ma mère ». Avec un haussement d'épaules, il redonne alors le livre au prisonnier. Pourquoi avait-il voulu sauver ce livre ? Il ne savait pas trop. Sans doute, avant tout, pour avoir dans sa solitude, un souvenir de sa mère. Tenaillé par la faim, le froid, les mauvais traitements, il se mit à lire le livre. Cette lecture le consolait, l'encourageait. « Je me souviens du jour écrit-il où Dieu se révéla à moi par ce texte : En toi, Éternel, j'ai placé ma confiance, que je ne sois jamais confus, délivre-moi dans ta justice (Psaume 31 : 1). Je me mis à prier comme je ne l'avais  fait. Je criai à Dieu dans le sentiment de ma misère et il entendit mon cri. Dieu est fidèle, il m'a répondu. Dans son livre, j'ai découvert son amour révélé par Jésus, oui, Jésus mort pour que des hommes perdus soient sauvés, pour que je sois sauvé ».

(La Bonne Semence) 

mercredi 2 novembre 2016

Superstitions

...qui nous a  délivrés de la puissance des ténèbres... Colossiens 1 : 13

« Voyons Madame, dit le médecin, nous allons fixer la date de votre opération. Peut-être vendredi prochain ? » « Cela me convient, répond la patiente, ce sera le... ? » « Le 13 Madame ». « Oh ! docteur, un vendredi 13 ! Je préfère attendre un peu ». Pourquoi cette dame croit-elle qu'une date porte malheur ? Pourquoi beaucoup d'hôtels n'ont-ils pas de chambre 13 et certains immeubles de 13 ème étage ? Parce que la superstition influence l'esprit de beaucoup de personnes. Horoscopes, voyance, médailles porte-bonheur, occultisme, fétiches, notre monde moderne accueille tout et n'importe quoi sans se poser de questions. Il faut pourtant savoir que celui qui use de telles pratiques, non seulement tourne le dos à Dieu, mais, encore, il se met sous la dépendance de puissances occultes. Sans s'en rendre compte, il devient esclave de craintes superstitieuses et mensongères, il y perd son temps et son argent. Comment être libéré de cette emprise, sinon en se tournant vers Jésus-Christ ? Lui seul a autorité sur le monde spirituel, car il a vaincu le diable à la croix et veut délivrer celui qui en est esclave. N'a-t-il pas maintenant tous les droits sur nous ?

(La Bonne Semence)

mardi 1 novembre 2016

Grâce incompréhensible

Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant réconciliés serons-nous sauvés par sa vie ! Romains 5 : 10

 
Le pasteur Son vivait à Soon-Chun, en Corée, avec sa famille. En 1948, lors d'une émeute dans cette ville, des policiers et des hommes influents furent fusillés, mais aussi des chrétiens. Les deux fils de Son furent arrêtés. Alors que l'aîné allait être exécuté, le plus jeune s'offrit pour mourir à sa place. « Tuez-le aussi », hurla le chef du commando. C'est ainsi que les deux jeunes chrétiens tombèrent sous les balles. L'ordre fut néanmoins rétabli à Soon-Chun. C'était désormais au tour de ceux qui avaient participé au soulèvement d'être pourchassés et arrêtés. Parmi eux se trouvait un jeune homme nommé Chaisun qui avait pris part à l'exécution des fils du pasteur. Cela lui valut d'être condamné à la peine capitale. Quand le pasteur eut connaissance du verdict, il envoya sa fille auprès de l'officier responsable de l'exécution avec ces mots : « Mon père vous supplie instamment de ne pas faire mourir ni de battre le jeune qui a tué mes frères. Et il vous demande la permission de l'adopter comme son fils ». Son désir fut exaucé. Ainsi, l'assassin Chaisun fut adopté par le père de ses victimes et intégré dans leur famille. C'était un cadeau inespéré pour ce criminel, un pardon inouï. Ce même cadeau, Dieu l'offre à tout être humain. Nous sommes co-responsables de la mort de son Fils Jésus-Christ, car c'est à cause de nous qu'il a donné sa vie sur une croix. Mais voilà que Dieu veut nous pardonner et faire de nous ses enfants. Qui pourrait refuser une telle offre ?

(La Bonne Semence)