mercredi 20 septembre 2017

Maintenant

Nous vous exhortons à ne pas recevoir la grâce de Dieu en vain. 2 Corinthiens 6 : 1
 
La grâce que vous avez reçue hier ne peut vous suffire pour aujourd'hui. La grâce est la faveur de Dieu toujours jaillissante ; vous pouvez y puiser, à tout instant. Elle est là dans les afflictions, dans les détresses, et dans les angoisses, c'est-à-dire chaque fois que vous avec besoin de patience. Est-ce que la grâce de Dieu vous fait défaut ? Dites-vous : cette fois-ci, je ne compterai pas sur la grâce de Dieu ? Il ne s'agit pas de prier pour demander à Dieu de nous aider, il faut saisir sa grâce, maintenant. Nous considérons la prière comme une préparation au travail, mais la Bible ne dit pas cela. Prier, c'est  puiser l'eau abondante de la grâce de Dieu. Ne dites pas : " Je supporterai cette épreuve jusqu'à ce que je puisse me recueillir et prier Dieu qu'il me délivre " ; priez maintenant. Puisez la grâce au moment ou vous en avez besoin. La prière est une action pratique, et non un acte de dévotion machinal. Nous avons tant de peine à comprendre que la prière est l'acte de puiser à même la grâce de Dieu. " Sous les coups, dans les prisons, dans les émeutes, dans les fatigues ", puisez la grâce de Dieu, qui vous renouvellera, au point que vous en serez émerveillé, autant que ceux qui en seront les témoins. Puisez maintenant, n'attendez pas. Le mot clé du vocabulaire spirituel, c'est : maintenant. Quelles que soient les circonstances dans lesquelles vous pouvez être placé, puisez sans cesse la grâce de Dieu. Aucune douleur, aucune humiliation ne vous empêchera de manifester pleinement la grâce de Dieu. " N'ayant rien "... Ne gardez rien pour vous. Donnez le meilleur de vous-même et laissez-vous appauvrir. Ne soyez pas calculateur, ne marchandez pas lorsqu'il s'agit des trésors que Dieu donne. C'est la pauvreté triomphante.

(Oswald Chambers)

samedi 9 septembre 2017

La prière d'intercession

L'Éternel rétablit Job dans son premier état quand il eut prié pour ses amis. Job 42 : 10
 
La prière gémissante, égoïste et morbide ou l'on exige de Dieu que tout soit en règle en nous, je ne la trouve nulle part dans le Nouveau Testament. Le fait que je m'efforce d'être en règle avec Dieu prouve que je n'accepte pas l'expiation. " Seigneur, je purifierai mon coeur si tu réponds à ma prière " - " je marcherai droit si tu veux bien m'aider ". Mais non, je ne peux pas me mettre en règle avec Dieu ; je ne peux pas me rendre parfait. Je ne peut être en règle avec Dieu ; je ne peux pas me rendre parfait. Je ne peux être en règle avec Dieu que si j'accepte l'expiation du Seigneur Jésus-Christ comme un don absolument gratuit. Suis-je assez humble pour l'accepter ? Il me faut renoncer à toute prétention, cesser mes efforts, et m'abandonner entièrement entre ses mains ; après quoi je pourrai me consacrer à la tâche sacrée de l'intercession. Beaucoup de prières supposent qu'on ne croit pas à l'expiation. Jésus ne commence pas à nous sauver maintenant, la chose est accomplie, et c'est l'insulter que lui demander de l'accomplir. Si vous ne jouissez pas de l'abondance promise, si vous ne saisissez pas la Parole de Dieu, mettez-vous à prier pour vos amis, adonnez-vous au ministère de l'intercession. " L'Éternel rétablit Job dans son premier état lorsqu'il eut prié pour ses amis ". La grande affaire de votre vie, si vous êtes sauvé, c'est de prier pour les autres. Partout ou Dieu vous place, priez sans attendre, priez pour que l'oeuvre de la rédemption s'accomplisse dans d'autres vies comme elle s'est accomplie dans la vôtre. Priez maintenant pour vos amie ; priez aujourd'hui pour tous ceux avec lesquels Dieu vous met en relation.
 
(Oswald Chambers)

jeudi 7 septembre 2017

Êtes-vous un ami de Jésus ?

Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Je vous ai appelés mes amis...  Jean 15 : 13 et 15
 
Jésus ne me demande pas de mourir pour lui, mais de donner ma vie pour lui. " Je donnerai ma vie pour toi ", disait Pierre - et il était décidé à le faire héroïquement. Ou en serions-nous, si nous étions incapables de faire une telle déclaration ? Le sentiment du devoir suppose toujours une certaine dose d’héroïsme. Le Seigneur nous a-t-il jamais dit : " Es-tu prêt à donner ta vie pour moi ? " Il est plus facile de mourir que de donner sa vie, jour après jour, en réponse à son appel. Nous ne sommes pas faits pour vivre toujours dans une brillante lumière ; mais la lumière des heures de grâce doit continuer à éclairer, jour après jour, les chemins ordinaires de notre vie. Il n'y a qu'un moment d'extase dans la vie de Jésus, celui de la Transfiguration. Et puis il s'est de nouveau dépouillé de sa gloire pour redescendre dans la vallées combattre les démons. Pendant trente-trois ans, Jésus a donné sa vie pour faire la volonté de son Père. Jean dit : " Nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères ". Mais cela est contraire à la nature humaine. Si je suis un ami de Jésus, je dois volontairement et consciemment donner ma vie pour lui. Certes, cela est difficile, mais il faut remercier Dieu pour cette difficulté. Le salut pour moi est facile, parce qu'il a tant coûté à Dieu, mais la manifestation du salut en moi est difficile. Dieu accord le salut à un homme et le revêt du Saint-Esprit ; puis il lui dit : " Maintenant, mets en oeuvre ton salut ; sois fidèle envers moi, alors que tout ce qui t'entoure te pousse à l'infidélité " - " Je vous ai appelés amis ", dit Jésus. Soyez fidèle à votre Ami, et souvenez-vous que vous êtes responsable de son honneur.

(Oswald Chambers)