vendredi 25 août 2017

Faites un pas de plus

Demeurez en moi. Jean 15 : 4
 
Grâce à l'expiation, l'Esprit de Jésus pénètre en moi. À partir de ce moment-là, il fait que j'ajuste toutes mes pensées pour qu'elles soient en accord avec celles de mon Sauveur. Dieu ne se chargera pas de me faire penser comme Jésus, il faut que j'amène " toute pensée captive à l'obéissance du Christ ". Il me faut demeurer en Lui, et cela concerne le domaine intellectuel, le domaine financier, et tous les domaines qui constituent la vie humaine. Ne nous arrive-t-il pas de faire obstacle à Dieu dans les circonstances de notre vie, sous prétexte que notre communion avec Lui risquerait de souffrir de ses interventions ? - Quelle impertinence ! Dans les situations les plus variées, je puis demeurer en Christ aussi réellement que dans une réunion de prière. Je ne dois pas chercher à modifier moi-même les circonstances de mon existence. Dans la vie de notre Seigneur la communion intérieure avec son Père a été continuelle. Il était dans la présence de Dieu partout ou se trouvait son corps. Il n'a jamais choisi lui-même ses circonstances, mais était soumis aux plans que son Père avait faits pour lui. Notre vie religieuse se nourrit d'excitation, et nous n'avons pas la sérénité qui découle de la vie cachée avec Christ en Dieu. Quels sont les obstacles qui vous empêchent de demeurer en Christ ? " Oui, Seigneur ", dites-vous, " une minute, il me faut terminer ceci ; je demeurerai avec toi à la fin de la semaine, à ce moment-là je serai tout à toi ". Faites un pas en avant. Décidez-vous à demeurer en Lui aujourd'hui, maintenant ; cela vous demandera d'abord un effort continuel, mais cette communion devient ensuite si naturelle que nous n'en sommes même pas conscients. Décidez-vous à demeurer en Jésus, là ou vous êtes et dès maintenant.

(Oswald Chambers)

mercredi 16 août 2017

J'ouvrirai à celui qui frappe

Cherchez et vous trouverez. Luc 11 : 9
 
Si vous n'avez pas trouvé, cherchez ! " Vous demandez et vous ne recevez pas parce que vous demandez mal " (Jacques 4 : 3). Si vous demandez des biens terrestres au lieu de réclamer les richesses de Dieu, vous demandez mal, car vous demandez pour satisfaire vos désirs. Plus vous vous cherchez vous-même, moins vous cherchez Dieu. " Cherchez, et vous trouverez ". Mettez-vous à l'oeuvre, concentrez-vous sur cette recherche essentielle. Avez-vous cherché Dieu de tout votre coeur, ou lui avez-vous lancé un timide appel lorsque vous étiez tourmenté par une névralgie morale ? Appliquez-vous à chercher, et vous trouverez. " Vous tous qui avez soif, venez aux eaux ! " Avez-vous soif, ou êtes-vous si béatement satisfait de l'expérience faite dans le passé que vous n'attendez plus rien de Dieu ? L'expérience est une porte d'entrée et non une fin. Veillez à ne pas fonder votre foi sur l'expérience, cela vous amènerait à vouloir régenter les autres. Vous ne pourrez jamais imposer aux autres ce que vous avez trouvé, mais vous pouvez leur donner envie de posséder ce que vous avez. " Frappez et l'on vous ouvrira ". - " Approchez-vous de Dieu ". Frappez - la porte est fermée, pendant que vous frappez votre coeur bat à coups redoublés. " Purifiez vos mains ". - Frappez un peu plus fort mais vous vous apercevrez maintenant que vos mains sont sales. " Purifiez vos coeurs " - cette parole vous touche davantage, vous sentez qu'il faut à tout prix aboutir. " Sentez votre misère ". Ne vous êtez-vous jamais vraiment affligé devant Dieu en constatant l'état de votre vie intérieure ? Laissant de côté la pitié de vous-même, vous en arrivez à la douloureuse et stupéfiante découverte de ce que vous êtes en réalité. " Humiliez-vous " - c'est une chose humiliante, il est vrai, que de frapper à la porte de Dieu, tout comme le brigand crucifié. Mais à celui qui frappe, on ouvrira.

(Oswald Chambers)

lundi 14 août 2017

Mettez en valeur le don de Dieu

Mettez en oeuvre votre salut.
Philippiens 2 : 12-13
 
Votre volonté s'accorde avec celle de Dieu, mais il y a dans votre chair une tendance qui vous rend impuissant à faire votre devoir. Lorsque la conscience est mise en présence de Dieu, elle réveille d'abord la volonté, celle-ci est toujours en accord avec Dieu. Vous doutez que votre volonté soit en accord avec celle de Dieu ? Alors, regardez à Jésus, et vous constaterez que votre volonté et votre conscience sont toujours en accord avec lui. Ce qui vous fait dire : " Non, je n'obéirai pas ", ce n'est pas votre volonté, c'est votre perversité, ou votre obstination naturelle qui, elles, luttent toujours contre Dieu. Le fond de la nature humaine n'est pas le péché, mais la volonté, car la volonté est le caractère essentiel que Dieu a mis dans sa créature. Le péché est la tendance mauvaise qui s'est introduite après coup dans la nature humaine. Chez l'homme régénéré, la volonté est une énergie qui vient directement du Tout-Puissant, car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Vous n'êtes pas l'auteur de votre propre salut, mais avec l'aide de Dieu vous devez l'élaborer tout en vous fondant résolument, par une foi inébranlable sur la rédemption complète, parfaite, accomplie par le Seigneur. En agissant ainsi, votre volonté ne s'oppose plus à celle de Dieu ; au contraire, la volonté de Dieu est votre volonté. Vous choisissez tout naturellement ce qui est conforme à sa pensée, et vivre pour Dieu devient aussi naturel que de respirer. Dieu étant la source de votre volonté, vous êtes capable d'accomplir ses desseins. Notre résistance est comme un paquet de préjugés imperméables à la lumière. La seule solution est de le faire sauter à la dynamite, par l'obéissance au Saint-Esprit. Est-ce que je crois que Dieu est la source de ma volonté ? Dieu s'attend à ce que je fasse sa volonté et il demeure en moi pour me rendre capable de l'accomplir.

(Oswald Chambers)

samedi 5 août 2017

Ce que Dieu dit

Il a dit... C'est donc avec assurance que nous pouvons dire... Hébreux 13 : 5-6
 
Ce que je dis doit se fonder sur ce que Dieu dit. Dans sa Parole nous lisons : " Je ne te délaisserai point ". Alors de mon côté, je puis dire avec assurance : " Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ", et l'appréhension ne m'envahira pas. Si je suis tenté d'avoir peur, je me souviendrai de la promesse de Dieu et je serai rempli de courage, comme un enfant qui s'élance pour accomplir un désir de son père. Il y a bien des chrétiens, dont la loi chancelle lorsque viennent les soucis. Ils oublient la signification des promesses de Dieu, ils ne savent pas respirer la force de Dieu. De quoi avez-vous peur ? Vous n'êtes pas un lâche, vous êtes décidé à faire face, mais la crainte vous tenaille. Lorsque rien ni personne ne peut vous venir en aide, dites : " Mais le Seigneur est mon aide, à cet instant même, dans les circonstances présentes ". Avez-vous appris à écouter Dieu d'abord, puis à régler vos paroles et vos pensés sur les siennes ? Ou bien cherchez-vous à ajuster la parole de Dieu à vos propres idées ? Emparez-vous des promesses de Dieu, puis dites avec assurance : " Je ne craindrai rien ". Peu importe que le chemin soit facile ou rocailleux ! Il a dit : " Je ne te délaisserai point ". C'est aussi notre faiblesse qui s'interpose entre les paroles de Dieu et les nôtres. Lorsque nous réalisons notre faiblesse en face des difficultés, celles-ci deviennent comme des géants à nos yeux et nous, comme des sauterelles. Dieu n'existe plus. Souvenons-nous alors de sa promesse : " En aucun cas je ne t'abandonnerai ". Avons-nous appris à chanter en nous accordant au diapason de Dieu ? Est-ce que, en toutes circonstances, nous avons le courage de dire : " Le Seigneur est mon aide ! ", ou bien lâchons-nous prise ?

(Oswald Chambers)