dimanche 31 juillet 2016

Le chrétien sanctifié

... afin de connaître Christ... Philippiens 3 : 10
Le chrétien sanctifié ne cherche pas à satisfaire ses propres désirs, il cherche à connaître Jésus-Christ. Jamais il ne croit que les circonstances qu'il traverse soient le fruit du hasard. Il ne distingue pas deux domaines dans sa vie, l'un profane, l'autre religieux. Tous les obstacles qu'il rencontre sont destinés, dans sa pensée, à lui faire mieux connaître Jésus-Christ auquel il s'abandonne entièrement. Le but du Saint-Esprit est de nous amener à glorifier Jésus-Christ dans tous les domaines, et s'il le faut, il nous ramènera sans cesse au même point. En cherchant notre propre gloire, nous faisons de notre activité une idole ; l'enfant de Dieu, au contraire, dans son travail, cherche sans cesse à donner toute la gloire à Jésus-Christ. Soit que nous mangions, soit que nous buvions, soit que nous lavions les pieds des disciples, nous devons le faire dans l'intention de glorifier Jésus-Christ. Chaque détail de notre vie trouve son modèle dans un détail de la vie de Jésus. Le Seigneur cherchait à glorifier son Père même dans les choses les plus terre à terre : « Jésus, sachant qu'il était venu de Dieu, et qu'il s'en allait à Dieu... prit un linge... et se mit à laver les pieds de ses disciples ». Le but du chrétien est de connaître Christ. Est-ce que là où je suis, aujourd'hui, ce que je fais me porte à le mieux connaître ? Sinon, je manque le but. Je ne suis pas ici pour me trouver moi-même, mais pour le connaître, Lui. Dans l'œuvre de Dieu, nous avons trop souvent tendance à penser, et à dire : « Ceci doit être fait - donc il faut que je le fasse ». Ce n'est pas l'attitude du chrétien expérimenté ; son but est de reconnaître et de manifester en toute circonstance la volonté de Jésus-Christ.

samedi 30 juillet 2016

La mise à l'épreuve

Josué dit au peuple : « Vous ne pourrez servir l'Éternel ». Josué 24 : 19
 
Avez-vous encore la moindre confiance en quoi que ce soit au monde, en dehors de Dieu ? En n'importe quelle qualité naturelle, n'importe quel concours de circonstances ? Devant ce devoir nouveau, que Dieu vous révèle, comptez-vous sur vous-même, à un degré quelconque ? C'est pour le savoir que Dieu vous met à l'épreuve. Vous avez raison de dire : « Je ne peux pas avoir une vie sainte » ; mais vous pouvez décider de laisser Jésus vous rendre saint. « Vous ne pourrez pas servir l'Éternel », mais vous pouvez vous abandonner au Seigneur pour que sa toute-puissance agisse en vous. Votre communion avec Dieu est-elle sans ombres, pour qu'il puisse manifester en vous sa vie merveilleuse ? Le peuple répondit à Josué : « Non, c'est l'Éternel que nous voulons servir ». Ce n'est pas une décision prise à la légère, mais un engagement raisonné. « Mais il n'est pas possible, dites-vous, que Dieu m'ait appelé à cette tâche ; je suis trop indigne, ce ne peut pas être moi ! » C'est pourtant bien vous, et plus vous serez faible et misérable, mieux cela vaudra. Tant qu'on se fie en n'importe quoi d'autre, on ne peut pas dire réellement : « C'est l'Éternel que je veux servir ». Nous disons : « Ah ! Si seulement je pouvais vraiment croire ». Mais en réalité la question est : « Si tu voulais croire ». Il n'est pas étonnant que Jésus-Christ insiste tant sur le péché d'incrédulité. « Il ne put pas faire là beaucoup de miracles, à cause de leur incrédulité ». Si nous croyions vraiment que Dieu peut faire ce qu'il promet, à quelle transformation ne pourrions-nous pas nous attendre ! Est-ce que ma foi est assez hardie pour accepter et croire les promesses de Dieu ?

vendredi 29 juillet 2016

Pokémon Go

Note MlleG : Ceci n'est pas une exhortation en soit, c'est plus un avertissement pour ceux d'entre vous qui jouer à ce jeu. Puisque ce phénomène prend de l'ampleur dans le monde, j'ai pensé que se serait bien de mettre cet article sur mon blog.
 
La nouvelle frénésie Pokémon Go a atteint la plus haute sphère du Vatican du fait que le Pape François a solennellement condamné le jeu comme étant « anti chrétien » et « un danger pour les jeunes générations » et a accusé le jeu de faire l'apologie de la « sorcellerie » et des pratiques occultes opposées aux valeurs chrétiennes, lors d'un discours prononcé hier. La nouvelle a surpris des millions de chrétiens catholiques dans le monde entier bien que plusieurs organisations chrétiennes avaient été préalablement alertées du potentiel '' déviant '' du jeu. « Des monstres, fantômes, petites créatures semi-démoniaques, ce jeu est inspiré par le Diable », a alerté le cardinal Eugène Vittrorini la semaine dernière. Le Pape François a lui-même dénoncé la nature occulte de ce jeu, craignant que les jeunes générations, ne tombent dans le piège de croire que la magie et la sorcellerie sont des pratiques amusantes et distrayantes. « Les jeunes enfants et même les adultes fantasment à l'idée de contrôler une armée composée de créatures maléfiques inspirées par des visions de l'enfer » a déclaré le cardinal Victor Huglenn, un proche conseiller de François, un catholique allemand, la semaine dernière. Le pape François criant que la jeunesse ne soit piégée à croire que la magie et sorcellerie sont des pratiques distrayantes. Les condamnations ne sont pas exclusivement réservées à la faction catholique de l'église chrétienne, du fait que même les dirigeants protestants ont eux aussi monopolisé l'attention à ce sujet. « Pokémon Go apprend aux enfants que l'évolution est cool, par l'évolution de ces petites créatures démoniaques qui surgissent de nulle part » a déclaré le pasteur protestant basé à San Antonio, Lee Harvey Hughes, la semaines dernière. « C'est clairement une attaque franc-maçonnique contre notre jeunesse. Ce jeu fait clairement la promotion de l'évolution, de l'adoration du mal et du satanisme », dit-il à l'occasion d'une interview à la radio la semaine dernière. Les actions de Nintendo ont grimpé en flèche depuis la sortie de Pokémon Go qui s'est instantanément transformé en phénomène culturel mondial, augmentant la valeur du marché de Nintendo Co. de 9 milliards de $ en quelques jours.
 
(Source : World News Daily Report, le 28 Juillet 2016)

De la vision à la réalité

Le mirage se changera en étang et la terre desséchée en sources d'eaux. Ésaïe 35 : 7

Avant qu'une chose se réalise, nous en avons la vision. Mais lorsque nous constatons que cette vision, bien qu'elle soit authentique, ne se réalise pas, Satan profite de ce moment favorable pour nous tenter ; et nous en arrivons à dire que ce n'est pas la peine de continuer. Au lieu de voir s'accomplir la vision, nous traversons la vallée de l'humiliation. Dieu nous donne d'abord une vision, puis il nous fait descendre dans la vallée, pour nous marteler jusqu'à ce que la vision ait pris forme en nous. C'est dans cette vallée que tant d'entre nous faiblissent et perdent pied. Chaque vision se réalisera un jour, si nous avons la patience d'attendre. Sachons bien que Dieu a le temps. Il ne se presse jamais. Nous sommes, nous, au contraire, terriblement pressés et impatients. Éclairés par la splendeur de la vision reçue, nous nous mettons en marche, mais la vision n'est pas encore devenue réalité en nous. Il faut donc que Dieu nous conduise dans la vallée et nous fasse passer par le feu et par l'eau, pour nous façonner jusqu'à ce que nous soyons prêts à recevoir ce qu'il voulait nous donner. Dès l'instant où nous avons eu la vision, Dieu a commencé à travailler pour former en nous son idéal ; mais sans cesse nous échappons de ses mains et essayons de nous façonner nous-mêmes à notre façon. La vision que Dieu nous accorde n'est pas un rêve, mais une révélation de ce que Dieu veut que nous soyons. Laissez-le vous mettre sur son tour, comme le potier, et vous façonner à sa guise, et il est certain qu'il vous rendra conforme à la vision qu'il vous a donnée. Pendant qu'il travaille, ne perdez pas patience.

jeudi 28 juillet 2016

Une chose que Dieu défend

Ne t'irrite pas ; ce serait mal faire.
Psaume 37 : 8
 
S'irriter, c'est s'appauvrir, soit au point de vue de la pensée, soit au point de vue de l'âme. Il est facile de dire : « Ne t'irrite pas ! », mais il est plus difficile d'être soi-même assez fort moralement, pour ne pas s'irriter. Tant que l'épreuve ne nous atteint pas, que nous ne vivons pas comme beaucoup de nos contemporains dans la déroute et l'angoisse, nous parlons aisément de nous reposer sur le Seigneur », et d'attendre patiemment sa délivrance. Mais quand tout cela nous atteint, pouvons-nous encore nous reposer en Dieu ? Si, dans ces cas-là, nous ne pouvons obéir à l'ordre : « Ne t'irrite pas », ordre qui doit être vécu dans les jours de perplexité comme dans les jours de paix ; alors nous ne le vivrons jamais. Et s'il n'est pas valable pour vous, ne vous attendez pas à ce qu'il soit valable pour quelqu'un d'autre. Le repos en Dieu ne dépend pas des circonstances extérieures, mais de notre communion avec Dieu. Se tracasser conduit toujours au péché. Nous nous imaginons qu'une certaine dose d'anxiété et de soucis est une preuve de sagesse ; mais cela révèle seulement notre lâcheté. L'irritation en face des circonstances prouve que nous tenons à choisir notre propre chemin. Notre Seigneur ne s'est jamais fait de soucis, il n'a jamais été anxieux, car il n'était pas venu accomplir sa propre volonté, mais celle de Dieu. Si nous sommes enfants de Dieu, il est mal de nous irriter. Vous entretenez peut-être la pensée que vos difficultés dépassent les possibilités de Dieu ? Mettez de côté toutes vos suppositions ridicules, et demeurez à l'ombre du Tout-puissant. Engagez-vous devant Dieu à renoncer à l'inquiétude, pour cette chose qui vous tourmente. Pourquoi cette irritation, ces soucis ? Parce que nous faisons nos calculs sans tenir compte de Dieu.


mardi 26 juillet 2016

Ne vous attendez qu'à Dieu

Je suis avec toi pour te délivrer, dit le Seigneur. Jérémie 1 : 8

Dieu promit à Jérémie qu'il le délivrerait. « Je te donnerai la vie pour butin ». C'est tout ce que Dieu promet à ses enfants. Où qu'il nous envoie, il protège notre vie. Nos propriétés, nos biens personnels, n'ont pas d'importance ; nous ne devons pas nous en inquiéter ; sinon nous serons dans l'angoisse, dans la détresse, et nous sommes à couvert. N'allons pas entretenir dans notre cœur des inquiétudes de toute espèce. Le sermon sur la montagne nous enseigne que, chargés d'exécuter les ordres de Jésus-Christ, nous n'avons pas, à nous préoccuper de nos intérêts personnels. Les paroles de Jésus signifient : « Ne vous tourmentez pas pour savoir si on vous traite avec justice ». Si nous nous attendons à la justice, nous montrons par là que nous ne sommes pas vraiment consacrés au Seigneur. Sur cette terre, ne comptez pas que l'on vous traite avec justice, mais vous-même, pratiquez-la. Si nous comptons sur la justice des autres, nous aurons l'esprit revendicateur, et la pitié de nous-mêmes nous rendra mécontents de notre sort. « Pourquoi me traite-t-on de cette manière-là ? » Si nous sommes soumis à Jésus-Christ, peu importe ce qui nous arrive. Jésus dit : « Allez de l'avant, faites ce que je vous demande ; je protège votre vie. Mais ne cherchez pas à vous protéger vous-mêmes ; vous ne seriez plus sous ma garde ». Sous ce rapport, les plus pieux d'entre nous sont comme les athées ; nous ne croyons pas en la puissance  de Dieu, et nous ne nous fions qu'à notre bon sens, dont nous faisons une idole. Nous nous appuyons sur notre intelligence, au lieu de nous attendre à Dieu.

lundi 25 juillet 2016

Un caractère forgé par l'affliction

Que dirais-je ? Père, délivre-moi de cette heure ? Mais c'est pour cette heure-là que je suis venu ! Père, glorifie ton nom ! Jean 12 : 27-28
 
Comme chrétien faut-il que je demande à être préservé des afflictions et des difficultés ? Non, mais seulement que je demande la force d'être et de devenir ce que Dieu veut que je sois, même au travers de la fournaise. C'est dans la fournaise de l'affliction que le Seigneur a révélé sa véritable nature. Il n'a pas été délivré de cette heure, mais il en a triomphé. Nous disons que l'affliction ne devrait pas exister ; mais elle existe, et c'est dans sa fournaise que notre véritable personnalité se révèle. Si nous voulons y échapper, si nous refusons d'en tenir compte, nous sommes des insensés. L'affliction est un des faits les plus positifs de l'existence ; il ne sert à rien de la nier. Le péché, l'affliction et la souffrance sont des réalités et si Dieu les permet, ce n'est pas à nous de dire qu'il s'est trompé. L'affliction nous débarrasse de bien des vanités, mais elle ne rend pas toujours l'homme meilleur. Ou la souffrance m'élève, ou elle m'écrase. Le succès ne révèle pas votre personnalité, il vous fait perdre la tête. Une vie plate et sans imprévus ne développe pas la personnalité, elle nous amène à nous plaindre. Mais c'est dans le feu de l'épreuve que votre personnalité révèle. La raison de ce principe est difficile à comprendre, mais c'est un fait confirmé par l'Écriture et par l'expérience. Vous reconnaissez tout de suite l'homme qui a traversé victorieusement le feu de l'affliction. Soyez sûr que, dans l'épreuve, vous pourrez vous adresser à lui ; il aura toujours du temps à vous consacrer. L'homme qui n'a jamais traversé l'affliction est facilement méprisant ; il n'a pas de temps pour vous. Si le feu de l'épreuve a forgé votre caractère, Dieu se servira de vous pour fortifier les autres.

dimanche 24 juillet 2016

Ne discute pas ; marche

Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria : Seigneur, sauve-moi ! Matthieu 14 : 29-30
Il est vrai que le vent était fort et les vagues menaçantes, mais, avant de sortir de la barque, Pierre n'y prit pas garde : il voyait seulement son Seigneur. Il descendit de la barque pour aller à sa rencontre, et marcha sur les eaux. Puis, il se mit à tenir compte des réalités, et instantanément il s'enfonça. Pourquoi le Seigneur n'aurait-il pas pu le faire marcher dans le creux des vagues aussi bien que sur leur crête ? Mais dans les deux cas il était indispensable de regarder à Jésus. Dans certaines situations, il nous arrive d'avancer fermement en comptant sur Dieu, puis nous regardons à nous-mêmes et nous coulons. Si vous avez entendu l'appel du Seigneur, vous n'avez pas à vous préoccuper des circonstances qu'il a disposées et organisées pour vous. Les choses sont ce qu'elles sont - mais dès que vous les prenez en considération vous êtes submergé, vous perdez Jésus de vue, et vous méritez son reproche : « Pourquoi as-tu douté ? » Quelles que soient les circonstances, regardez à Jésus, confiez-vous en lui continuellement. Si vous hésitez lorsque Dieu vous a parlé - même une seconde - si vous discutez le pour et le contre, tout est perdu. Ne vous mettez surtout pas à dire : « Je me demande s'il m'a vraiment parlé ! » Élancez-vous résolument, sans penser à rien d'autre. Vous ne savez pas d'avance quand Dieu vous parlera. Mais dès qu'il le fait, même très faiblement, abandonnez-vous à Lui. Ce n'est que dans l'abandon total que vous entendrez toujours plus distinctement sa voix.

Lien vidéo : https://youtu.be/mOhhu2RmpRM

samedi 23 juillet 2016

Venez à moi ! (2)

Maître, où demeures-tu ? Venez, leur dit-il, et voyez. 
Jean 1 : 39
 
« Ils demeurèrent avec lui ce jour-là ». Certains d'entre nous ne vont pas plus loin ; nous restons un jour auprès de Lui et puis retournons à nos affaires, nos intérêts personnels reprenant le dessus. Nous ne comprenons pas qu'on peut demeurer avec Jésus en toute circonstance. « Tu es Simon, tu seras appelé Pierre ». Dieu ne peut écrire notre nom nouveau que là où il a effacé l'orgueil, la suffisance et l'égoïsme. Chez certains d'entre nous, le nom nouveau n'est écrit que par endroits, comme les plaques de rougeole. Lorsque nous sommes spirituellement dans une bonne période, on pourrait nous prendre pour des modèles de piété ; mais qu'on ne nous regarde pas avec trop d'attention lorsque nous sommes mal disposés ! Le vrai disciple de Jésus porte son nom nouveau sur toute sa personne ; l'égoïsme, l'orgueil et la suffisance ont été effacés. L'orgueil est la déification du moi. Et cet  orgueil peut être chez plusieurs d'entre nous, aujourd'hui,. non pas celui du pharisien, mais celui du péager. Dire : « Oh, je ne suis pas un saint », ne gêne pas l'orgueil humain ; mais c'est un blasphème inconscient contre Dieu. Cela signifie en réalité que vous défiez Dieu de faire de vous un saint. « Je suis beaucoup trop faible, mon état est désespéré, la rédemption n'est pas pour moi ». L'humilité apparente au regard des hommes peut être un blasphème inconscient à l'égard de Dieu. Pourquoi n'êtes-vous pas un saint ? Est-ce parce que vous ne voulez pas l'être, ou bien parce que vous ne croyez pas que Dieu puisse vous sanctifier ? « Il faudrait », dites-vous, « que Dieu me sauve et m'admette directement au ciel ». C'est exactement ce qu'il veut faire : « Ne posez pas de conditions, laissez à Jésus toute la place, et il vous prendra avec lui, non pour un jour, mais pour toujours.

vendredi 22 juillet 2016

Venez à moi

Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Matthieu 11 : 28
 
Est-ce que je désire vraiment trouver le repos et la sérénité ? Les problèmes qui ont une véritable importance dans la vie sont peu nombreux et tous trouvent leur solution dans cette parole « Venez à moi ! ». Jésus ne nous dit pas : « Faites ceci, ou ne faites pas cela » mais « venez à moi ». Si je viens à Jésus, je vivrai en accord avec les désirs profonds de mon coeur. Je ne serai plus esclave du péché et la présence du Seigneur chantera en moi. Êtes-vous venu à Jésus ? Vous êtes prêt à faire n'importe quoi, plutôt que cette démarche qui est d'une simplicité enfantine. Combien votre cœur est obstiné ! Et cependant, si vous voulez réaliser dans votre vie l'expérience de la victoire sur le péché, il vous faut venir à Jésus. La réponse que nous faisons à son appel révèle notre véritable état. Au moment où nous nous y attendons le moins, sa voix murmure « Viens à moi ». Si je me laisse attirer, alors Jésus change tout. Poussez la naïveté jusqu'à venir en abandonnant tout volontairement et en vous confiant résolument en Lui. « Et je vous donnerai du repos », c'est-à-dire : Je vous affermirai. Il ne dit pas : Je vous mettrai au lit, et je vous tiendrai la main en vous chantant une berceuse ! Mais : Je vous tirerai du lit, hors de votre langueur, de votre épuisement, de cet état léthargique ; je répandrai en vous l'esprit de vie et vous ferai tenir debout. Nous prenons un ton pathétique pour parler « de nous résigner à la volonté de Dieu ». Que faisons-nous alors de l'énergie et de la puissance du Fils de Dieu ?

jeudi 21 juillet 2016

Croître dans la connaissance

Si vous savez ces choses, vous êtes heureux, pourvu que vous les pratiquiez. Jean 13 : 17
 
Si vous ne coupez pas vous-même courageusement les amarres, Dieu les brisera lui-même par la tempête et vous poussera au large. Comptant sur Dieu, lancez-vous résolument ; laissez-vous porter et entraîner par le grand courant de sa volonté, et vos yeux s'ouvriront. Si vous croyez en Jésus, vous n'êtes pas appelé à passer votre temps dans les eaux calmes du port, où il fait bon vivre, toujours attaché au rivage. Il vous faut sortir du port, franchir la barre et vous élancer en haute mer, sur les grands fonds de la communion avec Dieu. C'est alors que vous le connaîtrez mieux, et développerez le discernement spirituel. Lorsque la pensée s'impose à vous, que vous avez telle chose à faire et que vous la faites sur-le-champ, votre connaissance grandit. Rappelez-vous à quel moment votre vie spirituelle est « tombée en panne ». Vous découvrirez que cela a coïncidé avec la conviction que vous deviez faire quelque chose, mais vous ne l'avez pas faite. Il vous a semblé que les circonstances n'étaient pas favorables, et maintenant vous manquez d'intuition spirituelle et de discernement. L'épreuve est venue, et, au lieu de dominer la situation, vous êtes le jouet des circonstances. Il est  toujours dangereux de refuser de grandir dans la connaissance. À l'opposé de la véritable obéissance, il y a celle qui consiste à créer des occasions de se sacrifier, on confond alors zèle et discernement. Il nous est plus facile de nous sacrifier de la sorte, que d'accomplir notre destinée spirituelle définie dans Romains 12 : 1 et 2. Il vaut mieux vivre selon le plan de Dieu pour notre vie, en discernant sa volonté, que d'accomplir de grandes actions, de grands sacrifices. « L'obéissance vaut mieux que le sacrifice ». - Veillez à ne pas vous cramponner à ce que vous avez été dans le passé, alors que Dieu veut vous faire faire une expérience nouvelle. « Si un homme veut faire... il connaîtra... »

mercredi 20 juillet 2016

Ne vous dispersez pas

Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai. Jean 14 : 13

Est-ce que j'accomplis fidèlement le ministère de l'intercession ? Ce ministère caché, exempté de vanité ou d'orgueil, produit des fruits par lesquels le Père est glorifié. Est-ce que je laisse ma vie spirituelle se dissiper à tous les vents ou, au contraire, a-t-elle pour unique centre, l'expiation accomplie par mon Seigneur ? Est-ce que je laisse toujours davantage à Jésus-Christ la souveraineté sur tous les domaines de ma vie ? Si le point central de ma vie est l'expiation du Seigneur, l'influence qui s'exerce sur chaque aspect de mon existence, portera des fruits pour Lui. Il faut que je prenne le temps de rechercher ardemment quelle est la source de la puissance. Est-ce que je donne à cette pensée au moins une minute par heure ? « Si vous demeurez en moi », que vos actions, vos pensées, votre travail jaillissent de cette source-là, « vous demanderez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé ». Est-ce que je demeure en lui ? Est-ce que je prends le temps de demeurer en lui ? Quelle est la principale source d'énergie qui anime ma vie ? Est-ce le travail, le service, le sacrifice pour les autres, ou le désir de travailler pour Dieu ? Ce qui, avant tout, doit déployer son emprise sur ma vie, c'est l'expiation du Seigneur. Ce ne sont pas les choses auxquelles nous consacrons le plus de temps qui exercent sur nous la plus grande influence ; c'est ce qui possède sur nous le plus de pouvoir. Nous devons nous concentrer sur l'essentiel. « Quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le ferai ». Le disciple qui demeure en Jésus est dans la volonté de Dieu, et ce qui semble être son libre choix est conforme à ce que Dieu avait décrété à l'avance. « C'est un mystère », direz-vous, « une affirmation contraire à la logique, absurde ? » Oui, sans doute, mais pour le croyant, c'est une vérité glorieuse.

mardi 19 juillet 2016

Le secret du Seigneur

L'amitié de l'Éternel est pour ceux qui le craignent. Psaume 25 : 14

À quoi reconnaît-on un véritable ami ? Au fait qu'il nous raconte ses chagrins secrets ? Non, mais à ce qu'il nous fait part de ses joies secrètes. Vous trouverez bien des gens pour vous confier leurs chagrins, mais c'est le partage des joies secrètes qui est le signe de la vraie intimité. Avons-nous jamais permis à Dieu de nous parler de ses joies ? Ou bien sommes-nous si pressés de Lui raconter nos problèmes personnels, que nous ne Lui laissons pas le temps de nous parler ? Au début de la vie chrétienne nous avons une foule de requêtes à adresser à Dieu. Plus tard nous découvrons que le but de Dieu est de nous amener à un contact étroit avec lui-même, pour nous faire comprendre ses propres desseins. Sommes-nous pénétrés de la pensée de Christ concernant la prière - « que ta volonté soit faite », - au point que nous saisissons vraiment les secrets de Dieu ? Ce ne sont pas tant les grandes bénédictions qui touchent nos cœurs, mais les petites choses ; elles nous prouvent l'incompréhensible intimité que Dieu veut avoir avec nous. Il connaît tous les détails de notre vie personnelle. « Il lui montrera la voie qu'il doit choisir ». Au début, nous avons besoin de nous sentir guidés par Dieu. Par la suite, notre pensée est tellement pénétrée de la présence de Dieu qu'il n'est pas besoin de Lui demander quelle est sa volonté, et nous n'aurons même plus l'idée de choisir autre chose. Si nous sommes sauvés et sanctifiés, Dieu nous guidera en nous inspirant nos décisions ordinaires, et si nous nous orientons vers une voie qui n'est pas la sienne, il nous arrêtera. Soyons donc attentifs à sa voix. Et si nous n'y voyons pas clair, arrêtons-nous. Ne commençons pas à raisonner en disant : « Pourquoi pas, après tout ? » Dieu nous instruit par nos choix, c'est-à-dire qu'il éclaire notre bon sens. Nous cessons alors de faire obstacle à son Esprit en reposant sans cesse la question : « Et maintenant, Seigneur, quelle est ta volonté ? »

lundi 18 juillet 2016

Une patience inaltérable

Si la vision tarde, attends-la. Habakuk 2 : 3
 
La vraie patience n'est pas de l'indifférence. La patience évoque l'idée d'un immense et solide rocher, résistant à tous les assauts. La vision de Dieu est la source de la patience, car elle communique une inspiration morale. Moïse tint ferme, non parce qu'il avait un idéal de droiture et d'obéissance, mais parce qu'il voyait Dieu. « Il tint ferme, comme voyant celui qui est invisible ». Un homme qui a la vision de Dieu n'est pas attaché à une cause ou à un but particulier, il est attaché à Dieu lui-même. Pour savoir si la vision vient réellement de Dieu, il suffit de constater l'élan intérieur qui en résulte. L'élargissement de la pensée, l'énergie pour l'action, viennent de ce que tout est dynamisé par Dieu. Si Dieu vous envoie dans un désert de silence comme il le fit pour son Fils, tenez ferme. Vous pourrez tenir ferme, parce que vous voyez Dieu. « Si la vision tarde à s'accomplir, attends-la ». La preuve que nous avons la vision, c'est que nous cherchons à saisir plus que ce que nous avons déjà saisi. Il n'est pas bon, dans le domaine spirituel, d'être satisfait. « Comment rendrai-je à l'Éternel », dit le psalmiste, « tous ses bienfaits envers moi ? J'élèverai la coupe des délivrances ». Nous avons une tendance naturelle à être satisfaits de nous-mêmes : « Je suis  arrivé au but ; maintenant je suis entièrement sanctifié ; je suis sûr de tenir ferme ». Et nous voilà sur le chemin de la défaite ! Il nous faut sans cesse désirer davantage ; « Ce n'est pas que j'aie déjà remporté le prix, ou que j'aie déjà atteint la perfection ». (Philippiens 3 : 12). Si nous possédons seulement ce que nous avons expérimenté, nous n'avons rien. Si nous avons l'inspiration que produit en nous la vision de Dieu, nous possédons infiniment plus que ce que nous pourrons jamais saisir par l'expérience. Veillons à ne jamais nous relâcher, sur le plan spirituel.
 


dimanche 17 juillet 2016

Quelle est la vision qui vous hante ?

Quel est l'homme qui craint l'Éternel ? Psaume 25 : 12
 
Par quoi êtes-vous hanté ? « Par rien » direz-vous. Mais nous sommes tous hantés par quelque chose, par nous-mêmes en général, ou par nos expériences si nous sommes chrétiens. Le psalmiste nous dit que nous devons être hantés par Dieu. Ce qui doit remplir notre vie, c'est Dieu lui-même et non pas ce que nous pensons de Lui. L'essentiel de la vie intérieure (et de ses manifestations extérieures), est d'être sans restriction hanté par la présence de Dieu. La pensée de l'enfant est toujours hantée par la vision de sa mère, même lorsqu'il ne pense pas consciemment à elle, il reste en contact avec elle. On le voit bien dès qu'il lui arrive quel qu'infortune. Ainsi nous devons vivre, agir, exister en Dieu, considérer toutes choses en fonction de Lui, parce que c'est cette réalité profonde de sa présence qui s'extériorise continuellement. Si nous sommes « hantés par la vision de Dieu », rien d'autre ne peut nous envahir, ni les soucis, ni les tribulations, ni les anxiétés. Nous comprenons alors pourquoi notre Seigneur condamne le péché « d'inquiétude ». Comment douter de la bonté de Dieu, lorsqu'il nous entoure de toute part ? Être « hantés par Dieu » est pour nous un rempart contre tous les assauts de l'ennemi. « Son âme reposera dans le bonheur ». Malgré les épreuves, les incompréhensions, les calomnies, si notre vie est « cachée avec Christ en Dieu », il nous fera reposer dans le bonheur. Hélas, nous nous privons nous-mêmes de cette compagnie merveilleuse de Dieu. Ne l'oublions pas, « Dieu est notre refuge ! » et rien ne peut atteindre cet abri-là.

samedi 16 juillet 2016

Oui - Mais... !

Un autre dit : Je te suivrai, Seigneur, mais permets-moi d'aller d'abord prendre congé de ceux de ma maison. Luc 9 : 61
 
Supposons que Dieu vous demande de faire quelque chose qui soit tout à fait contraire au bon sens, qu'allez-vous faire ? Allez-vous reculer ? Quand dans la vie courante on a pris une habitude, on recommence chaque fois, jusqu'à ce qu'elle soit brisée par un effort de volonté ; il en est de même dans le domaine spirituel. Maintes et maintes fois, vous êtes sur le point d'obéir à Jésus-Christ, et chaque fois, au dernier moment, vous reculez. Il en sera ainsi jusqu'à ce que vous acceptiez résolument de vous abandonner à Lui. « Oui, mais... ! Si j'obéis à Dieu et fais cela, que va-t-il en résulter ? » - « Oui, je veux obéir à Dieu, s'il me laisse user de mon bon sens, mais ne me demandez pas d'avancer dans l'obscurité ! » Jésus-Christ réclame de celui qui croit en lui, le même esprit sportif que nous découvrons chez l'homme ordinaire. Si un homme veut réussir dans n'importe quel domaine, il faut qu'il soit prêt, à certains moments, à tout risquer. Jésus vous demande aussi de tout risquer, sans vous laisser lier par le bon sens, et de faire le saut -  même s'il est périlleux. Dès que vous le faites, vous vous apercevez que vous êtes sur un terrain aussi solide que celui du bon sens ! En jugeant selon le bon sens, les affirmations de Jésus paraissent être de la pure folie, mais jugez-les du point de vue de la foi, vous vous apercevrez, l'esprit frappé d'étonnement, que ce sont les paroles même de Dieu. Confiez-vous en Dieu, et quand il vous entraîne dans une aventure, veillez à ne pas l'éviter. Dans les circonstances difficiles, nous agissons souvent en païens. Bien peu d'entre nous ont le courage d'engager leur foi en comptant sur la puissance de Dieu.

vendredi 15 juillet 2016

Ce que Jésus pense de la prière

Priez sans cesse. 1 Thessaloniciens 5 : 17
 
Notre conception de la prière peut être juste ou fausse. Si nous concevons la prière comme la respiration qui emplit nos poumons et le sang qui circule à partir de notre cœur, nous sommes dans le vrai. Le sang circule sans cesse et la respiration ne s'arrête pas ; nous n'en avons conscience et pourtant le circuit est continuel. Nous ne sommes peut-être pas conscients que Jésus nous maintient en contact avec le Père, mais si nous demeurons en Lui ce contact reste établi. La prière n'est pas un exercice occasionnel, c'est la vie même de notre âme. Gardez-vous de tout ce qui pourrait arrêter ce jaillissement continuel. « Priez sans cesse », maintenez l'habitude de converser avec Dieu, comme un enfant parle à son père. Jésus n'a jamais parlé de prières qui restent sans réponse, il avait la certitude absolue que la prière est toujours exaucée. Possédons-nous la même certitude, ou pensons-nous que parfois Dieu ne semble pas vouloir répondre ? « Celui qui demande reçoit ». Nous pensons : « Mais, mais pourtant... » Or, Dieu répond à la prière de la manière qui est en réalité la meilleure, non pas quelquefois, mais toujours - bien que l'exaucement de nos demandes ne soit pas toujours immédiatement visible. Nous attendons-nous vraiment à ce que Dieu nous exauce ? Nous affaiblissons les paroles de Jésus en les ramenant au niveau du sens commun. Si elles étaient seulement des paroles de bon sens, il aurait été inutile qu'il vienne sur terre pour nous les enseigner. Ce que Jésus nous dit de la prière est une révélation surnaturelle.

jeudi 14 juillet 2016

L'inquiétude produit l'incrédulité

Ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. Matthieu 6 : 25
 
Jésus regarde comme un manque de foi, les soucis dictés par le bon sens commun. Si nous avons reçu le Saint-Esprit de Dieu, il nous sonde et nous interpelle : « Que fais-tu de Dieu, dans cette nouvelle amitié, dans ces plans pour tes vacances, dans ces livres nouveaux que tu as achetés ? » Il insiste jusqu'à ce que nous apprenions à le mettre, Lui, à la première place. Partout où nous mettons quoi que ce soit d'autre avant Lui, c'est la confusion. « Ne vous inquiétez pas... », ne prenez pas sur vous le souci de tout prévoir. Se tracasser n'est pas seulement une erreur, c'est une infidélité. Nos soucis semblent dure que Dieu n'est pas capable de s'occuper des petits détails de notre vie, et ce sont les petites choses qui nous causent le plus de tracas. Avez-vous jamais remarqué ce que Jésus dit dans la parabole du semeur ? Qu'est-ce qui étouffe la semence ? Le diable ? Non ! Mais les « soucis de ce monde », toujours les petits tracas de la vie. Je ne veux pas croire ce que je ne voit pas, c'est là le germe de toute incrédulité. Le seul remède à l'infidélité est l'obéissance à l'Esprit. Ce que Jésus réclame avant tout de ses disciples, c'est l'abandon.

mardi 12 juillet 2016

Pourquoi Dieu permet

Passage à lire : Jean 17

...afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu'eux aussi soient un en nous. Jean 17 : 21

Si vous suivez un chemin solitaire, relisez le chapitre 17 de l'évangile de jean, vous y découvrirez la raison de votre solitude. Jésus a demandé à Dieu que vous puissiez être uni au Père comme Il l'est lui-même. Aidez-vous Dieu à exaucer cette prière, ou votre vie a-t-elle un autre but ? Depuis que vous êtes disciples de Jésus, votre vie ne vous appartient plus comme auparavant. Le but que Dieu poursuit n'est pas l'exaucement de nos prières ; mais par nos prières nous apprenons à discerner la pensée de Dieu à notre égard, celle qui nous est révélée dans ce chapitre 17 de Jean. Dieu doit exaucer la prière de Jésus - « qu'ils soient un, comme nous sommes un ». - Sommes-nous aussi proches de Jésus-Christ ? Dieu ne se préoccupe pas de nos projets. Il ne nous demande pas : « Veux-tu traverser ce deuil, cette contrariété ? » Il permet l'épreuve pour réaliser son plan. Les épreuves que nous traversons ont pour but de faire de nous des hommes et des femmes meilleurs, plus doux, plus dignes de Dieu ; sinon elles nous aigrissent, nous rendent égoïstes et plus indépendants de Lui. Elles font de nous des démons ou des saints ; cela dépend entièrement de nos relations avec Dieu. Si nous disons : « Que ta volonté soit faite... » nous recevons la consolation de savoir que notre Père travaille en nous selon sa propre sagesse. Quand nous comprenons le but que Dieu poursuit, nous ne pouvons plus rester minables et sceptiques. Jésus n'a rien demandé de moins pour nous que l'union absolue avec lui, comme il est un avec le Père. Nous en sommes loin, du moins la plupart d'entre nous, et cependant Dieu ne nous laissera pas, jusqu'à ce que nous soyons « un » avec lui, c'est la requête même de Jésus.

Lien ma vidéo youtube : https://youtu.be/SnkhmcC0MIw

lundi 11 juillet 2016

Compter avec Dieu

Recommande ton sort à l'Éternel, mets en lui ta confiance et il agira. Psaume 37 : 5
 
Ne faites pas de projets sans Dieu !
Il semble que Dieu se plaise à renverser les projets que nous avons formés sans le consulter. Nous nous plaçons nous-mêmes dans des conditions que Dieu n'avait pas choisies, et soudain nous nous apercevons que nous avions tiré nos plans sans tenir compte de lui. Nous ne l'avons pas laissé intervenir comme une réalité vivante. La seule manière d'être garanti contre les soucis, c'est de faire intervenir Dieu, dans tous nos calculs, comme le facteur dominant. Si dans notre vie religieuse, nous avons l'habitude de donner à Dieu la première place, nous sommes enclins à penser que ce serait lui manquer de respect que de lui accorder la première place dans les détails de notre vie pratique. Si nous nous imaginons que nous devons prendre nos airs du dimanche pour nous approcher de Dieu, nous ne viendrons jamais à Lui. Il faut nous présenter à lui tels que nous sommes.
 
Ne faites pas non plus entrer le mal dans vos calculs
Dieu nous demanderait-il donc de ne tenir aucun compte du mal ? « La charité... ne soupçonne pas le mal ». L'amour n'ignore pas l'existence du mal, mais il n'entre pas dans ses calculs. Si nous sommes sans Dieu, alors il nous faut compter avec la puissance du mal ; il conditionne nos calculs, et tous nos raisonnements sont construits en fonction de cette puissance.
 
Ne faites pas vos projets en vous attendant à de mauvais jours.
On ne peut pas être pessimiste si on se confie en Jésus-Christ. Jésus a dit : « Que votre cœur ne se trouble pas ». Dieu nous ordonne aussi de ne pas nous faire de soucis. Ressaisissez-vous, cent fois par jour s'il le faut, jusqu'à ce que vous ayez pris l'habitude de donner à Dieu la priorité au centre de tous vos projets.

Comme un arbre en hiver


Les apôtres se rassemblèrent auprès de Jésus et ils lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait, et tout ce qu'ils avaient enseigné. Alors il leur dit : « Venez à l'écart vous-mêmes dans un lieu désert, et reposez-vous un peu car il y avait beaucoup de gens qui allaient et venaient, et ils n'avaient pas même le loisir de manger. Marc 6 : 30-31
 
On appelle « dormance » en botanique la période de repos, en général l'hiver, que la végétation doit traverser avant la reprise active, accélérée, de la croissance du printemps. C'est une époque de paisible préparation pour faire face aux exigences impérieuses d'une nouvelle étape de développement. Il se fait une reconstruction des cellules épuisées et une remise en forme des tissus fatigués. Tout cela dans l'attente du réveil impétueux du printemps. Le même principe s'applique à la vie entière du chrétien, spirituelle, mentale et émotionnelle. Une idée, courante mais erronée, fait croire à beaucoup de chrétiens que, pour être efficace, il faut toujours être en action. Dieu est alors souvent obligé de nous imposer pour un temps un repos forcé. Une maladie, des problèmes inattendus, des circonstances pénibles s'abattent sur nous comme les glaces de l'hiver. Nous sommes alors contraints de cesser toute activité. Et nous nous plaignons peut-être : « Pourquoi est-ce que cela m'arrive ? Quel est le but de toute cette souffrance ? Pourquoi ne puis-je pas continuer à travailler pour Dieu ? » Honnêtement, je dois reconnaître que Dieu peut très bien accomplir sans moi son œuvre dans ce monde. Mais je dois être prêt à obéir quand il veut et où il veut m'employer.

dimanche 10 juillet 2016

La réalité divine

Par votre persévérance, vous sauverez vos âmes. Luc 21 : 19
Quand un homme naît de nouveau, sa pensée et son raisonnement ne retrouvent pas tout de suite leur équilibre. Nous devons organiser dans notre esprit la nouvelle vie, former en nous la pensée de Christ. Il nous faut arriver patiemment, à posséder notre âme. Beaucoup de croyants préfèrent rester immobiles sur le seuil de la vie chrétienne, au lieu d'édifier leur nouvelles vie. Nous échouons parce que nous ignorons de quelle manière nous sommes faits ; nous mettons sur le compte de Satan ce qui est l'effet de notre propre nature indisciplinée. Songez à la manière dont nous nous comportons quand on nous excite ! Sur certains points, il ne s'agit pas de prier, mais de réagir - quant à notre humeur, par exemple. Ce ne sont pas les prières qui chassent la mauvaise humeur, elle doit être boutée dehors. Généralement la mauvaise humeur tient à un mauvais état physique. Faisons donc un effort continu qui vient de notre condition physique, ne nous laissons jamais dominer par elle. Prenons-nous, nous-mêmes, par la peau du cou et secouons-nous ; ainsi ce qui paraît impossible, devient possible. Le désastre est que nous ne voulons pas réagir ! La vie chrétienne est une vie qui demande continuellement du cran.

samedi 9 juillet 2016

La priorité de Dieu

Cherchez premièrement le Royaume et la Justice de Dieu, et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Matthieu 6 : 33
 
Ces paroles de Jésus nous apparaissent comme les plus révolutionnaires qu'oreilles humaines aient jamais entendues. « Cherchez premièrement le Royaume de Dieu », même les plus pieux ont un raisonnement opposé. - « Il faut bien que je vive, - je dois gagner de l'argent, je dois me vêtir, je dois me nourrir. » Notre grand souci n'est pas le Royaume de Dieu, mais la façon dont nous allons nous débrouiller pour vivre... Jésus renverse l'ordre : révisez d'abord vos relations avec Dieu ; souciez-vous avant tout de lui laisser la première place, et ne vous préoccupez pas du reste. « Ne vous inquiétez pas pour votre vie... » Jésus souligne combien il est déraisonnable d'être préoccupés de nos biens matériels. Il ne dit pas que l'homme insouciant soit béni - non, c'est un insensé. Le disciple doit s'attacher avant tout à ses rapports avec Dieu, en faire la préoccupation dominante de sa vie, et ne donner la priorité à rien d'autre. Jésus dit : « Ne vous préoccupez pas de ce que vous mangerez, de ce que vous boirez, mais attachez-vous à Dieu. » Il y a des gens qui ne s'inquiètent pas de ce qu'ils boiront et mangeront, et ils en souffrent ; ils ne s'inquiètent pas pour leurs vêtements, et leur tenue n'est pas ce qu'elle devrait être ; ils ne s'inquiètent pas de leurs affaires terrestres, et Dieu les tient pour responsables. Jésus nous dit : Premièrement le Royaume de Dieu, tout le reste venant en second. Laissons le Saint-Esprit nous façonner et nous amener à mettre en pratique cet enseignement de Jésus. Si nous nous soumettons à Lui, il le fera.

vendredi 8 juillet 2016

Sauvés du naufrage

Qui nous séparera de l'amour de Christ ? Romains 8 : 35
Dieu ne vous évite pas les épreuves mais affirme : « Je serai avec toi dans l'épreuve ». Si terribles que puissent être les peines qui vous assaillent en ce moment, aucune ne pourra vous priver de la communion avec Dieu. Nous sommes plus que vainqueurs dans toutes ces choses. Paul ne parle pas ici de maux imaginaires, mais de réalités terriblement actuelles. Il proclame que nous sommes plus que vainqueurs au milieu des épreuves, non par notre ingéniosité, ni par notre courage, ni par quoi que ce soit d'autre que notre communion avec Dieu en Jésus-Christ. Pour le meilleur ou pour le pire, nous en sommes là, exactement dans la condition permise par Dieu. Plaignons le chrétien dont la vie est sans épines et qui n'a pas l'occasion d'éprouver la grâce de Dieu. « Qui nous séparera ? Sera-ce la tribulation ? » La tribulation n'est jamais une chose glorieuse ; mais laissez-la être ce qu'elle est - épuisante, exaspérante, fatigante - elle ne peut nous séparer de l'amour de Dieu. Ne laissez jamais les soucis ou les tribulations vous faire douter de cet amour. « Sera-ce l'angoisse... ? » Est-ce que l'amour de Dieu peut tenir quand tout nous dit que cet amour est un mensonge, et qu'il n'y a pas de justice ? « Sera-ce la famine... ? » Pouvons-nous, non seulement croire à l'amour de Dieu, mais être plus que vainqueurs, même si nous mourrons de faim ? Ou bien Jésus-Christ est un trompeur et Paul a été berné, ou bien il arrivera des choses extraordinaires à celui qui s'accroche à l'amour de Dieu, quand tout semble le démentir. Le raisonnement logique ne compte plus pour lui. Seul compte l'amour de Dieu, en Jésus-Christ, qui toujours et partout, sauve du naufrage.

(Lien de la vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/uznjVc8lm6o)


Consciencieusement déraisonnables

Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. Matthieu 6 : 26 à 29

Considérez les fleurs des champs, voyez comment elles poussent et s'épanouissent ; elles se contentent simplement de vivre. Pensez à la mer, à l'air, au soleil, aux étoiles et à la lune - ils sont là, simplement, et voyez l'étendue de leur influence. Que de fois nous entravons l'influence que Dieu voudrait exercer à travers nous, par nos efforts maladroits pour être utiles. Jésus nous enseigne que le seul moyen de croître spirituellement, c'est de vivre en communion avec Dieu. « Ne vous préoccupez pas de rechercher comment vous pourrez être utiles aux autres, croyez en moi. Attachez vos regards sur la source, et des fleuves d'eau vive couleront de vous ». Nous ne pouvons atteindre par notre bon sens, aux sources de notre vie naturelle. Et Jésus nous apprend que la croissance spirituelle ne dépend pas de nos efforts pour croître, mais de notre communion avec le Père Céleste. Notre Père, connaît les circonstances dans lesquelles nous nous trouvons, et si nous restons attachés à lui, il nous fera croître et fleurir comme les lis des champs. Ceux qui exercent sur nous la plus forte influence ne sont pas ceux qui essaient de nous endoctriner, mais ceux qui vivent comme les étoiles dans le ciel et les fleurs dans les champs, dans la simplicité et la sincérité la plus parfaite. Telles sont les vies qui nous impressionnent et nous façonnent. Si vous désirez être utile à Dieu, soyez uni à Jésus-Christ, et chacune de vos minutes sera mise à profit par Dieu, sans que vous vous en rendiez compte.

(lien de la vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/Y7kLS1Pa7I4)


jeudi 7 juillet 2016

L'habitude d'accepter tout joyeusement

... afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps. 2 Corinthiens 4 : 10
 
Les habitudes que nous prenons doivent manifester ce que la grâce de Dieu a fait en nous. Il ne s'agit pas d'être sauvés de l'enfer, mais sauvés pour manifester la vie du Fils de Dieu dans notre corps mortel. C'est lorsque des choses désagréables nous arrivent que l'action de sa vie en nous est démontrée. Mes réactions expriment-elles la douceur de la nature du Fils de Dieu, ou l'irritation égoïste de ma propre nature ? Pour accepter joyeusement ce qui est désagréable, il faut l'enthousiasme que la vie du Fils de Dieu crée en moi. En présence des plus pénibles circonstances, dites : « Seigneur, je prends plaisir à t'obéir joyeusement », et instantanément le Fils de Dieu interviendra - et, dans ma vie, se manifestera ce qui peut glorifier Jésus. Évitez les discussions, et obéissez à ce qui vous a été révélé. Alors le Fils de Dieu se manifestera à travers vous ; mais si vous discutez, vous attristez le Saint-Esprit. Restez disponibles, pour laisser la vie du Fils de Dieu se manifester, refusant de vous laisser aller à la pitié de vous-mêmes. Les circonstances dans lesquelles nous sommes sont des occasions de montrer combien le Fils de Dieu est parfait et pur. Ce qui devait nous faire battre le cœur de crainte, est une nouvelle occasion de manifester le Fils de Dieu. Ne cherchez pas délibérément ce qui est désagréable, mais acceptez de traverser les difficultés que Dieu a préparées car il est de taille à vous en tirer. Soyez toujours prêt à manifester la vie du Fils de Dieu. Ne vivez pas de souvenirs, mais que la Parole de Dieu soit toujours en vous, vivante et agissante.

mercredi 6 juillet 2016

Ne soyez pas esclaves de vos habitudes

Car si ces choses sont en vous, et y sont avec abondance, elles ne vous laisseront point oisifs, ni stériles pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ. 2 Pierre 1 : 8

Quand nous commençons à prendre une habitude, nous en avons conscience. À certains moments, il nous semble devenir plus vertueux, patients et consacrés, mais ce n'est là qu'une étape qu'il faut dépasser. Si nous nous arrêtons là, nous tomberions dans la suffisance des poseurs spirituels. Nos habitudes doivent se fondre dans la vie du Seigneur, jusqu'à ce que nous n'en ayons plus conscience. Notre vie spirituelle tourne continuellement à l'introspection parce qu'il y a des qualités que nous n'avons pas encore acquises, mais par après, nos rapports avec Dieu deviendront parfaitement simples. Notre idole peut être une habitude chrétienne que nous avons prise - lire la Bible ou prier à heures fixes. Vous verrez comment votre Père céleste bouleversera vos habitudes si vous en faites des idoles. « Je ne puis pas m'occuper de cela maintenant, je prie ; c'est l'heure de mon culte personnel ». Non, c'est l'heure consacrée à votre habitude. Quelque choses vous manque. Rendez-vous en compte, et cherchez à l'acquérir. Quand l'amour véritable est là, il n'y a plus d'habitudes apparentes, on est arrivé au point où celles-ci disparaissent, et où les choses se font inconsciemment. Lorsque vous vous imaginez être saint, vous vous figurez ne plus pouvoir faire certaines choses, vous manquez de simplicité dans certaines relations. En fait, quelque chose vous manque. La seule vie parfaite est celle dont vivait le Seigneur Jésus, et il était constamment en harmonie avec Dieu. Est-ce le cas pour vous ? Si oui, laissez Dieu vous remettre à votre place, et votre vie deviendra à nouveau simple comme celle d'un petit enfant.

mardi 5 juillet 2016

La révélation nécessaire

Quand il n'y a pas de révélation, le peuple est sans frein. Proverbes 29 : 18
Quelle différence entre un idéal et une révélation de Dieu ! Un idéal n'a pas toujours une inspiration morale ; la révélation en a une. Les gens qui ont un idéal entrent rarement dans l'action. La conception qu'un homme a de Dieu, peut justifier sa négligence délibérée du devoir. Le raisonnement de Jonas était : Dieu étant un Dieu de justice et de miséricorde, tout ira bien. Une conception exacte de Dieu peut me fournir un prétexte à ne pas accomplir mon devoir. Mais quand il y a révélation, il y a aussi une vie droite, et cette vision m'inspire. Un idéal peut nous endormir et nous mener jusqu'à la ruine. Examinez-vous, et voyez si ce n'est qu'un idéal qui vous guide ou, si Dieu s'est révélé à vous. Sa révélation nous conduit au-delà de nous-mêmes. « Quand il n'y a pas de révélation... » nous commençons à être insouciants, nous rejetons certaines contraintes, nous cessons de prier, nous ne cherchons plus la direction de Dieu en toute chose, nous agissons d'après notre propre initiative. Si un chrétien se nourrit de ses propres pensées et n'attend pas les ordres de Dieu, il est sur la pente fatale, il a perdu la vision. Est-ce que nous sommes aujourd'hui orientés par la révélation de Dieu ? Nous attendons-nous à ce que Dieu fasse des choses nouvelles, plus grandes ? Y a-t-il fraîcheur et vigueur dans notre perspective spirituelle ?

lundi 4 juillet 2016

La patience de la foi

Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi. Apocalypse 3 : 10
La patience est plus que de l'endurance. La vie d'un croyant est, entre les mains de Dieu, comme l'arc et la flèche entre les mains d'un archer. Dieu vise un but que son disciple ne peut pas voir ; il bande l'arc et tend la corde, et par moment le croyant dit : « Je ne puis en supporter davantage ». Dieu n'en tient pas compte ; il continue à tendre la corde et quand le but est en vue, il tire la flèche. Placez-vous avec confiance entre les mains de Dieu. Maintenez votre communion avec Jésus-Christ par la patience de la foi. « Même s'il m'écrasait, je continuerais à espérer en lui ! » La foi n'est pas une simple émotion, mais une confiance ferme et vigoureuse, qui s'appuie sur le fait que Dieu est saint et qu'il est amour. Vous ne le voyez pas, vous ne comprenez pas ce qu'il fait, mais vous pouvez le connaître, Lui ! Le naufrage de la foi survient lorsque manque l'assurance produite par l'éternelle vérité : Dieu est saint et amour ! La foi, c'est l'effort héroïque par lequel vous vous jetez avec une téméraire confiance entre les bras de Dieu. Dieu, pour nous sauver, a tout risqué en Jésus-Christ ; à présent il nous demande de tout risquer en nous abandonnant à Lui. Il y a des points sur lesquels cette foi n'a pas encore agi, des endroits qui n'ont pas été touchés par la vie de Dieu. La vie de Jésus-Christ était livrée tout entière à Dieu ; puisse-t-il en être ainsi de la nôtre. « C'est la vie éternelle qu'ils te connaissent, Toi ». La vie éternelle, c'est une vie qui peut tout affronter sans jamais hésiter. Dès que nous l'avons compris, la vie devient une aventure passionnante, une occasion extraordinaire de voir sans cesse se réaliser des choses merveilleuses. Dieu fait notre éducation pour que nous puissions avoir accès à cette source d'énergie.

(Lien vidéo sur ma chaîne youtube : https://youtu.be/YL_ZwNfp7TE)

dimanche 3 juillet 2016

La liberté selon l'Évangile

C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Galates 5 : 1
 
Un homme conduit pas l'Esprit de Dieu ne viendra jamais vous dire : « Croyez ceci ou cela », mais il vous pressera seulement de conformer votre vie aux enseignements de Jésus. Il ne nous est pas demandé de croire à la Bible, mais de croire à Celui que la Bible nous révèle (Jean 5 : 39-40). Nous sommes appelés à donner l'exemple d'une conscience libérée, mais non de la liberté des opinions. Si nous sommes libres de la liberté de Christ, les autres seront conduits à cette même liberté - la liberté de ceux qui sont sous la domination de Jésus-Christ. Que votre vie se conforme toujours aux enseignements de Jésus-Christ. Courbez la tête sous son joug et sous le sien seul. Prenez bien soin de ne pas imposer aux autres un joug qui ne soit pas celui de Jésus-Christ. Dieu a besoin de beaucoup de temps pour nous faire comprendre que ceux qui ne pensent pas comme nous ne sont pas nécessairement dans l'erreur. En jugeant les autres nous nous écartons du point de vue de Dieu. Il n'y a qu'une véritable liberté, c'est la liberté de Jésus à l'œuvre dans notre pensée pour nous rendre capables de faire le bien. Ne soyez pas impatients, mais rappelez-vous avec quelle patience et quelle douceur, Dieu vous a traités ! N'atténuez pas la vérité de Dieu. Laissez-la s'épanouir et ne vous excusez jamais d'apporter une vérité si absolue. Jésus dit : « Allez, et faites des disciples », mais il n'a pas dit : « Convertissez-les à vos opinions ». 

samedi 2 juillet 2016

Ne vivons pas d'extases

Car nous marchons par la foi, et non par la vue. 2 Corinthiens 5 : 7
 
Il arrive que nous sentions vivement les bontés de Dieu à notre égard ; puis quand Dieu commence à nous employer à son œuvre, nous prenons un air tragique. Nous parlons de nos épreuves et de nos difficultés, alors que Dieu essaie de nous apprendre à travailler modestement, obscurément. Personne n'aime accomplir un travail effacé ! Sommes-nous capables d'accomplir notre tâche, même si Dieu ferme le ciel ? Nous aimerions tous être des saints, auréolés d'une gloire dorée, soulevés par l'élan de l'inspiration, et entretenant des rapports constants avec les anges de Dieu. Mais un saint coiffé de son auréole ne peut rien faire de bon dans la vie pratique ; il serait anormal, et bien différent de Dieu. Nous sommes ici-bas des hommes et des femmes appelés à travailler dans ce monde et non des personnages semi-angéliques. Nous avons le privilège de travailler avec une puissance infiniment plus grande, pour affronter l'agitation de la vie, puisque nous sommes nés de nouveau. Si nous nous évertuons à faire revivre les moments exceptionnels où Dieu nous a inspirés, c'est la preuve que ce n'est pas Dieu que nous cherchons. Nous transformons en fétiches ces moments précieux, nous exigeons presque de Dieu qu'il les renouvelle, alors qu'il nous demande seulement de marcher par la foi. Combien d'entre nous se retirent en disant : « Je ne ferai plus rien jusqu'à ce que Dieu m'apparaisse ». Dieu n'en fera rien. Sans inspiration nouvelle, sans apparition soudaine, il faudra nous remettre en marche. Alors nous aurons une surprise ! « Oui, il était là tout le temps - et je ne le savais pas ! » Ne vivons pas dans l'attente des moments d'inspiration qui sont exceptionnels ; ce sont des surprises que Dieu nous réserve. Il nous les donnera quand il jugera qu'ils ne nous tourneront pas la tête. Nous ne devons pas vire pour ces moments-là : le devoir avant tout !

vendredi 1 juillet 2016

L'ascension suprême

Dieu dit : « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. Genèse 22 : 2
 
L'homme interprète différemment, suivant son caractère, la volonté de Dieu (Psaume 18 : 25-26). Abraham prit l'ordre de Dieu au pied de la lettre : Dieu lui demandait, comme les dieux païens, de sacrifier son fils. Il ne put abandonner cette tradition qu'en passant par la rude épreuve à laquelle Dieu le soumettait. Dieu purifiait sa foi, il n'y avait pas d'autre moyen de le faire. Si nous obéissons en toute sincérité à ce que nous croyons être la volonté de Dieu, il arrachera de nos cœurs les traditions et les préjugés qui Le déforment à nos yeux. Il y a beaucoup de croyances qui doivent être ôtées - par exemple, cette idée que Dieu reprend un enfant parce que sa mère l'aime trop. C'est un mensonge de Satan, qui défigure la vraie nature de Dieu. Certes, le diable veut nous empêcher de gravir la montagne jusqu'au sommet et nous empêcher de nous débarrasser de nos préjugés au sujet de Dieu. Mais si nous sommes fidèles à Dieu, Dieu nous fera passer au travers d'une épreuve qui nous apprendra à mieux Le connaître. Par la foi, Abraham était prêt à obéir à Dieu, même si cela allait à l'encontre de ses idées personnelles. Abraham n'était pas un fanatique, esclave  de ses convictions, sinon il aurait immolé Isaac et déclaré que la voix de l'ange arrêtant son bras était la voix du diable. Si vous restez fidèle à Dieu, Dieu vous conduira à travers tous les obstacles jusqu'à la connaissance parfaite de ce qu'il est. Mais il faut toujours que vous soyez prêt à laisser tomber vos préjugés et vos croyances traditionnelles. Ne demandez pas à Dieu de vous éprouver. Ne dites jamais comme Pierre : « Je fera n'importe quoi, j'irai à la mort pour toi ! » Abraham ne dit rien de pareil ; il resta fidèle à Dieu, et Dieu purifia sa foi.

La lumière qui s'éteint

Nous tous qui, le visage découvert, contemplons comme dans un miroir la gloire du Seigneur, nous sommes transformés en la même image, de gloire en gloire, comme par le Seigneur, l'Esprit. 2 Corinthiens 3 : 18
Un serviteur de Dieu doit être assez indépendant des autres hommes, pour ne plus même se rendre compte qu'il est seul. Au début de notre vie chrétienne, nous avons des déceptions. Ceux qui nous semblaient être des lumières vacillent et s'éteignent, ceux qui nous soutenaient s'en vont... « Personne ne m'a assisté... c'est le Seigneur qui m'a assisté et qui m'a fortifié » (2 Timothée 4 : 16-17). Nous devons fonder notre foi non sur une lumière qui s'éteint, mais sur celle qui ne faiblit jamais. Quand un grand chrétien disparaît, nous sommes tristes, jusqu'à ce que nous comprenions que c'est normal qu'il disparaisse. Nous-mêmes reflétons simplement sur notre visage découvert, la gloire de Dieu. C'est ce qui doit être permanent. Qu'aucun obstacle ne vous empêche d'avoir les regards fixés sur la face de Dieu, pour orienter votre doctrine et votre pensée. Chaque fois que vous prêchez, recherchez d'abord la face de Dieu, pour savoir ce que vous devez dire, et la gloire du Seigneur se manifestera à travers vos paroles. Le serviteur de Dieu qui fixe continuellement ses regards sur Dieu peut, en conséquence, parler aux autres. Le ministère du Christ se caractérise par une lumière qui demeure : « Moïse ne savait pas que la peau de son visage rayonnait parce qu'il avait parlé avec l'Éternel ! » Dieu ne nous demande pas d'étaler nos doutes à tous les regards, ni de raconter les extases célestes de notre vie avec lui. Le secret de la vie du serviteur fidèle, c'est qu'il est continuellement en harmonie avec Dieu.

Vidéo : https://youtu.be/FF-3yqWCA9Y