lundi 13 juin 2016

Dieu me cherchait

C'est une parole certaine et entièrement digne d'être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier. Mais j'ai obtenu miséricorde afin que Jésus-Christ fit voir en moi le premier toute sa longanimité, pour que je servisse d'exemple à ceux qui croiraient en lui pour la vie éternelle. 1 Timothée 1 : 15-16
 
Ma mère avait beaucoup prié pour que je devienne chrétien. Toutefois, dès mes premières années d'étudiant, je rejetais le christianisme jusqu'à vendre pour acheter de l'alcool la bible que ma mère m'avait donnée. En fait elle me gênait. Ma vie sans Dieu fit de moi un homme aux mœurs dissolues, même si j'étais estimé pour mes qualités professionnelles. Nommé médecin hospitalier, je vis toutes sortes de misères. Un jour, un maçon victime d'un accident du travail fut admis dans mon service. Son état était désespéré et il en était conscient. Mais l'approche de la mort ne l'inquiétait nullement. L'expression heureuse de son visage me remua profondément. À sa mort, comme il n'avait plus de famille, le peu d'affaires que contenait sa valise fut examiné en ma présence. Parmi celles-ci se trouvait une bible. Quelle ne fut pas ma surprise quand je reconnus celle que ma mère m'avait donnée ! Mon nom y était inscrit ainsi qu'un verset écrit de sa propre main. À ma requête, ce livre me fut attribué. Le dernier propriétaire l'avait certainement beaucoup lu, à en juger par les nombreux textes soulignés. J'étais bouleversé. Dieu me cherchait. Il répondait aux prières de ma mère. Je n'eus pas de repos jusqu'à ce que j'accepte Jésus pour Sauveur. Cette bible est devenue pour moi un grand trésor : elle me rappelait ma mère, un épisode de ma vie, et surtout c'était un témoin de la grâce du bon Berger qui cherche sa brebis perdue jusqu'à ce qu'il la trouve.

(La Bonne Semence)

La passion dominante du serviteur de Dieu

C'est pour cela aussi que nous nous efforçons de lui être agréables. 2 Corinthiens 5 : 9
 
C'est pourquoi nous nous efforçons... Maintenir toujours en première ligne notre passion dominante nous demande un effort intense. Cela veut dire que nous ne perdons jamais de vue notre haut idéal ; que nous n'avons la passion ni de gagner des âmes, ni de fonder des églises ou de susciter des réveils, mais seulement « de lui être agréables ». Ce ne sont pas les lacunes de notre vie spirituelle qui peuvent nous conduire à la faillite, mais le manque d'effort pour tendre toujours droit au but. Une fois par semaine au moins, faites votre inventaire devant Dieu, voyez où vous en êtes, évaluez votre vie à la lumière de ce qu'il souhaite. Paul est comme un musicien qui ne tient pas compte des réactions de son auditoire, pourvu qu'il puisse saisir un regard d'approbation du chef d'orchestre. Si notre passion n'est plus d'être approuvés de Dieu, nous risquons d'être finalement rejetés. Apprenez à voir où tend votre ambition, et vous comprendrez pourquoi il est tellement indispensable de se placer toujours en présence du Seigneur Jésus-Christ. Paul dit : « Je traite durement mon corps et je le tiens assujetti de peur d'être rejeté, après avoir prêché aux autres (1 Corinthiens 9 : 27). Il me faut apprendre à tout subordonner à cette passion dominante et à m'y cramponner sans cesse. La valeur que je peux avoir aux yeux de Dieu, pour faire son œuvre parmi les hommes, dépend de ce que vaut ma vie intérieure et cachée. Mon ambition première est-elle de lui plaire, de lui être agréable, ou bien, si noble soit-elle inférieure à cet idéal ?

(Oswald Chambers)