mercredi 25 décembre 2019

Moments d'extase

Jésus les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Marc 9 : 2

Nous avons tous vécu des moments exaltants " sur la montagne " ou nous pouvions voir toutes choses du point de vue de Dieu. Nous aurions voulu qu'ils durent toujours. Mais Dieu ne le permet pas. La preuve de la valeur de notre vie spirituelle, c'est notre aptitude à descendre de la montagne de la Transfiguration. Si nous savons seulement monter, c'est que nous ne sommes pas ce que nous devrions être. Il est merveilleux d'être au sommet de la montagne avec Dieu, mais ce séjour n'est utile que s'il nous rend capables de descendre ensuite au milieu des hommes pour les délivrer du pouvoir du diable. Nous ne sommes pas faits pour vivre continuellement sur les sommets, environnés de la beauté surnaturelle des rayons de l'aurore. Nous pouvons y séjourner seulement de courts moments, qui renouvellent notre inspiration. Nous sommes faits pour vivre dans la plaine, aux prises avec le terre à terre de l'existence, c'est là que nous devons faire nos preuves. L’égoïsme spirituel nous faits désirer d'être souvent sur la montagne. Il semble que, si nous pouvions y demeurer, nous saurions parler et vivre comme des anges. Les moments d'exaltation exceptionnels ont cependant leur place dans notre vie avec Dieu, mais veillons à ce que notre égoïsme spirituel ne nous pousse pas à les rechercher exclusivement. Nous nous imaginons volontiers que tout ce qui nous arrive doit être exploité en vue d'un enseignement utile. Non, avant tout, cela doit servir à produire un caractère fort. Le séjour " sur la montagne " n'a pas pour but de nous instruire, mais de nous façonner. Il est dangereux de se demander : " À quoi cela sert-il ? " Dans le domaine spirituel, on ne peut faire de calculs de rentabilité. Dieu a un but lorsqu'il nous accorde, en de rares occasions, des moments passés " au sommet de la montagne ".

(Oswald Chambers)

Comment faire pour que ce temps de congés de noël soit une réussite pour...

dimanche 22 décembre 2019

Comment nous parvient l'appel de Dieu !

Si j'annonce l'Évangile, ce n'est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m'en est imposée, et malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile. 
1 Corinthiens 9 : 16

Nous oublions facilement le caractère mystérieux et surnaturel de l'appel de Dieu. Si vous êtes en mesure de raconter en détail les circonstances dans lesquelles l'appel vous a été adressé, on peut se demander si vous avez reçu un appel. Sans doute l'appel de Dieu peut survenir à l'improviste comme un coup de foudre ou comme une aurore qui grandit peu à peu. Mais c'est toujours quelque chose de mystérieux et d'ineffable qu'on ne peut exprimer mais qui est nimbé de lumière. À tout moment peut surgir en nous le sentiment de cet appel saisissant et extraordinaire, qui s'empare de notre vie : " Je t'ai choisi ! " L'appel de Dieu est tout autre chose que la conversion ou la sanctification. Ce n'est pas parce que vous êtes sanctifié que vous serez bientôt appelé à prêcher. L'appel de Dieu à annoncer l'Évangile est différent, Paul affirme que c'est une nécessité qui lui est imposée. Si vous avez négligé l'appel surnaturel de Dieu dans votre vie, remémorez-vous ce qui s'est passé. N'avez-vous pas, à un moment précis, laissé Dieu au second plan, et mis en premier vos idées sur le ministère ou l'utilisation de vos dons naturels ? Paul dit : " Malheur à moi si je n'annonce pas l'Évangile ! " Il avait entendu l'appel de Dieu, et rien ne pouvait l'en détourner. Si un homme ou une femme est appelé par Dieu, les circonstances ont beau être défavorables, tout concourra finalement à la réalisation du but de Dieu. Si vous obéissez à ce que Dieu vous demande, il mettra en harmonie avec son appel, non seulement votre vie consciente, mais jusqu'aux profondeurs les plus inaccessibles de votre être.

(Oswald Chambers) 

vendredi 13 décembre 2019

Le renoncement sans réserve

Seigneur, je te suivrai partout ou tu iras. Luc 9 : 57

La réponse du Seigneur à cet homme était profondément décourageante. Nous aurions dit : " Quelle idée de faire souffler sur lui une bise glacée qui le fait fuir, découragé ! " N'essayons jamais d'excuser l'action du Seigneur. Ses paroles frappent et blessent jusqu'à ce qu'il n'y ait plus rien à frapper et offenser. Jésus-Christ n'a pas la moindre indulgence pour ce qui peut corrompre une âme désireuse de servir Dieu. Ce n'est pas par hasard que le Seigneur répond ainsi, mais parce qu'il connaît la nature humaine. Quand l'Esprit de Dieu met dans votre pensée une parole du Seigneur qui vous fait souffrir, vous pouvez être sûr qu'il y a en vous un mal qu'il veut détruire complètement.  Jésus lui répondit : " Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l'homme n'a pas ou reposer sa tête " (verset 58). Il faut renoncer à la pensée de servir Jésus-Christ pour mon plaisir. La rudesse de ce refus me laisse en présence du Seigneur, et d'un espoir déçu. Peu importe que le monde s'agite et se démène, il nous faut rester unis avec Celui qui n'a pas de lieu ou reposer sa tête. Il dit à un autre : " Suis-moi ". " Seigneur, lui répondit cet homme, permets-moi d'aller d'abord ensevelir mon père ", (verset 59). Cet homme ne voulait ni décevoir Jésus, ni manquer à ses devoirs envers son père. Nous attribuons à nos obligations envers nos parents la place que devraient occuper celles que nous avons envers Jésus-Christ ; il doit se contenter de la dernière place. Dans un tel dilemme, obéissons coûte que coûte à Jésus-Christ. Un autre répondit : " Oui, Seigneur, mais... ", (verset 61), c'est celui qui est plein d'ardeur mais ne part jamais. L'appel exigeant de Jésus-Christ ne peut pas laisser de place aux adieux, qui ont fréquemment une inspiration charnelle et non chrétienne. Quand l'appel de Dieu se fait entendre à vous n'hésitez pas, obéissez et partez.

(Oswald Chambers)

mercredi 4 décembre 2019

Une attitude irréprochable

Si... tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi... Matthieu 5 : 23

Jésus ne dit pas "si tu te tourmentes avec quelque scrupule morbide ", mais : " si, t'approchant de l'autel, tu te souviens que ton frère a quelque chose contre toi ". - " Si tu te souviens ", c'est-à-dire, si l'Esprit de Dieu te rend conscient que ton frère t'en veut, " va premièrement te réconcilier avec ton frère, puis viens présenter ton offrande ". Ne résiste pas à l'extraordinaire sensibilité de l'Esprit de Dieu qui veut t'éduquer jusque dans les moindres détails. L'ordre du Seigneur est simple : " Va premièrement te réconcilier ". Retourne sur tes pas, prends le chemin qui t'a été indiqué à l'autel ; aborde celui qui a quelque chose contre toi, avec une bienveillance et une générosité telles que la réconciliation deviendra aussi aisée qu'un sourire. Jésus ne dit rien au sujet de l'autre, il dit : " Toi, va ". Il n'est pas question de nos droits. Le vrai disciple est celui qui peut renoncer à tous ses droits pour obéir au Seigneur Jésus. " Puis viens, et présente ton offrande ". La succession est clairement indiquée. D'abord, l'esprit de sacrifice, héroïque, puis le brusque coup de frein, provoqué par la sensibilité du Saint-Esprit, et l'arrêt quand il nous a convaincus. Ensuite l'obéissance à la parole de Dieu, qui inspire une attitude généreuse et irréprochable vis-à-vis de celui avec lequel nous étions en désaccord. Enfin la présentation simple et joyeuse de notre offrande à Dieu.

(Oswald Chambers)