jeudi 11 février 2016

Le testament d'une grand-mère chrétienne

Je n'ai pas de plus grande joie que ceci, c'est que j'entende dire que mes enfants marchent dans la vérité. 3 Jean 4
Peney, le 17 Avril 1866 - Ce n'est pas sans émotion que je m'agenouille dans ce moment solennel où je vais écrire mes dernières volontés, te priant, ô Dieu, de bénir mes enfants dans leur corps et dans leur âme, de te souvenir d'eux dans ta miséricorde. C'est de toi, mon Dieu que j'ai reçu toutes choses. Tu as préparé le passé, le présent et l'avenir par ta faveur tu t'es fait connaître à moi. Dieu de bonté, qui suis-je que tu aies voulu te révéler ainsi ? C'est là ta grande bonté par laquelle tu m'as aimée en Jésus Christ, mon Sauveur. Sur cette terre où tu as voulu que j'habite, tu as pourvu à tous mes besoins tu ne m'as jamais laissée sans une preuve de ton amour. Je te demande pardon, ô mon Dieu, pour toutes les fois où j'ai attristé ton Esprit... Que ces quelques jours que tu me donnes encore à passer sur cette terre soient employés à ta gloire. Dispose toi-même mon cœur afin que rien au monde ne me détourne de toi. Ce que je te demande encore, c'est la conversion de mes enfants et de mes petits-enfants. Tu m'as dit bien des fois : '' Ne crains pas, crois seulement. '' Je m'en vais avec l'assurance de ta promesse. (Trouvé dans la Bible usée par la lecture assidue, achetée à un bouquiniste de Genève).

(La Bonne Semence)

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