vendredi 1 janvier 2016

La joie de craindre Dieu

Celui qui craint l'Éternel possède un appui ferme, et ses enfants ont un refuge auprès de lui. La crainte de L'Éternel est une source de vie, pour détourner des pièges de la mort. Proverbes 14 : 26-27
Y a-t-il une contradiction entre la joie et le fait de craindre Dieu ? Peut-on aimer quelqu'un que l'on craint ? Oui, car la crainte de Dieu est bien autre chose que de la peur. C'est la conscience de la grandeur et de la sainteté divines nous amenant à être très attentifs à ce que nous faisons ou pensons en présence de Celui devant qui nous vivons. Non pas que nous ayons peur du jugement de Dieu, mais tout notre être est bouleversé quand nous prenons conscience de l'infinie distance entre notre petitesse et la grandeur de Dieu, entre notre péché et sa sainteté. La crainte de Dieu est conscience de ce qu'il est : Dieu de vérité, certes, mais aussi Dieu d'amour. C'est pourquoi, elle va de pair avec la confiance en lui. « Oh ! priait David, que ta bonté est grande, que tu as mise en réserve pour ceux qui te craignent,... ceux qui se confient en toi ! » (Psaume 31 : 19). La véritable crainte de Dieu ne nous pousse pas à le fuir mais à le rechercher. « Ta face est un rassasiement de joie », s'écriait aussi David (Psaume 16 : 11). Toute notre vie se déroule dans la présence de Dieu. En prendre conscience nous délivre de la peur des hommes, nous conduit à nous retirer du mal, à nous soumettre à l'autorité bienveillante et sage de notre Dieu. Il y a interaction fort et constante entre notre attitude envers autrui et la crainte de Dieu. « Tu ne maudiras pas le sourd, et tu ne mettras pas d'achoppement devant l'aveugle, mais tu craindras ton Dieu » (Lévitique 19 : 14). Souvenons-nous-en !

(La Bonne Semence)

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