jeudi 28 août 2014

Le caméléon

Nul, après avoir allumé la lampe, ne la couvre d'un vaisseau, ni ne la met sous un lit ; mais il la met sur un chandelier, afin que ceux qui entrent, voient la lumière. Luc 8 : 16
 
Son nom est familier aux enfants. Ils savent que cet animal qui ressemble à un gros lézard, a la faculté étonnante de changer de couleur, de façon à se confondre avec le milieu dans lequel il se trouve. Il passe ainsi inaperçu et échappe à ses prédateurs. Il est cité une fois dans la Bible, dans une liste d'animaux que les Israélites devaient considérer comme impurs (Lévitique 11 : 30). Quelle application spirituelle pouvons-nous en faire ? Dieu voudrait que la présence des chrétiens soit bien visible sur la terre. Jésus nous a montré l'exemple ; chaque fois qu'on l'interrogeait sur son identité, il répondait franchement. Il ne cherchait pas à passer inaperçu ; sa présence, son langage interpellaient chacun. Et nous, sommes-nous des chrétiens caméléons ? Peut-être plus souvent que nous ne le pensons ! L'apôtre Pierre lui-même a cherché à se confondre avec ceux qui étaient sur le point de crucifier son maître. Alors que Jésus était emmené sur le lieu de son procès, Pierre est resté près du feu avec les gardes, et son manque de courage l'a conduit à renier celui qu'il aimait pourtant beaucoup : « Je ne connais point cet homme » (Matthieu 26 : 74. Cet épisode nous est rapporté, non pour déprécier cet apôtre, mais pour nous mettre en garde. Les endroits sont multiples où nous pouvons cacher notre appartenance à Jésus-Christ, ou bien en témoigner : une salle d'attente, un chantier, un bureau, un restaurant d'entreprise, une salle des professeurs... Saisissons les occasions et soyons des témoins bien visibles de la grâce de notre Dieu.

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