mardi 21 juillet 2015

Des jungles et des banlieues

(Afrique du sud)
Passage à lire : Actes 1 : 1 à 8
 
Mais vous recevrez la puissance du Saint-Esprit qui viendra sur vous, et vous serez mes témoins, tant à Jérusalem que dans toute la Judée, et la Samarie, et jusqu'aux extrémités de la terre. Actes 1 : 8 (BJC)
 
Dans un article de revue, Richard D.Wood souleva une question qui nous pousse à réfléchir à nos motifs pour soutenir les missions. Il dit qu'il avait souvent entendu des touristes revenant d'Haïti dire : « En Haïti, Dieu a touché mon cœur pour les missions. » Mais il se demande si ces gens ont été davantage touchés par la pauvreté physique des Haïtiens que par leur pauvreté spirituelle. Ce qui venait au premier plan dans l'esprit des touristes, était-ce le besoin de pain de blé des Haïtiens ou leur besoin de Pain de vie : la Parole et le Fils de Dieu ? M.Wood  reconnaît que Dieu doit souvent nous réveiller et qu'il peut pour cela se servir des grands besoins d'un peuple. Mais si ces mêmes visiteurs se promenaient dans une banlieue cossue du Canada, diraient-ils : « Dieu a touché mon cœur pour les banlieues » ? La vue de pelouses bien entretenues, de maisons dispendieuses et de personnes bien habillées produirait-elle le même genre de réaction ? Wood souligna ensuite que l'Évangile est aussi bien pour les banlieusards que pour les habitants des taudis. Le caractère de Dieu et les besoins spirituels de l'humanité constituent le bon motif pour les missions, non nos sentiments et nos pensées. Tous ont péché ; et tous, qu'ils soient riches ou pauvres, ont besoin de l'Évangile. Avec le message de la grâce rédemptrice de Dieu, atteignons les hommes et les femmes partout sur terre, aussi bien dans les jungles que dans les banlieues. - R.W.D. -
 
Pensée : Dans le vocabulaire missionnaire de Dieu, on ne trouve pas les mots '' à l'étranger '' et '' au pays ''.

lundi 20 juillet 2015

« Rien n'est jamais sûr ! »

Jacques 4 : 13 à 17
 
Qui toutefois ne savez pas ce qui arrivera le lendemain ! Car qu'est-ce que votre vie ? Ce n'est certes qu'une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite s'évanouit. Jacques 4 : 14 (BJC)
 
En novembre 1975, l'immense cargo Edmund Fitzgerald coula dans les eaux froides du lac Supérieur au cours d'une violente tempête. Seulement une semaine avant la tragédie, le steward en chef avait envoyé une carte postale à sa femme. Il disait : « Je serai peut-être à la maison le 8 novembre. Toutefois, rien n'est jamais sûr. » L'ironie de ses paroles fut notée dans un article de journal énumérant les 28 autres membres d'équipage qui périrent dans le désastre. Il ne se passe pas un seul jour sans qu'il nous soit rappelé que notre vie terrestre peut prendre fin à tout moment. Qu'il s'agisse d'un reportage sur un écrasement d'avion, un détournement d'avion dans lequel des otages sont tués ou le muet témoignage de la rubrique nécrologique, un message se fait entendre clairement : nous sommes ici aujourd'hui, mais nous ne serons peut-être plus là demain ! Jacques exprima cette vérité (Jacques 4 : 14). Notre seule certitude est-elle donc la grave perspective qu'à tout moment nous pouvons être précipités dans l'éternité ? Pas du tout ! Christ est l'ancre de notre âme. Sur la croix, il a payé la peine de nos péchés, et si nous admettons notre culpabilité devant Dieu, nous recevrons le pardon et la vie éternelle en mettant notre confiance en lui. Il a promis de demeurer avec nous, même à l'heure de la mort. Votre courte vie terrestre vous semble-t-elle futile parce que '' rien n'est jamais sûr » ? Faites alors confiance à Christ ! Il offre une joyeuse certitude qui peut devenir vôtre dès maintenant ! - D.J.D. -
 
Pensée : Il n'est jamais trop tôt pour accepter Christ, mais il pourrait être trop tard.

dimanche 19 juillet 2015

Êtes-vous facile à aimer ?

Passage à lire : 1 Corinthiens 13
 
Quelqu'un nous écrivait dernièrement : « Chers amis, mon mari et moi nous nous aimons, mais avons de plus en plus de mal à nous entendre, voire nous supporter ; ce qui commence, avec les années, à donner un sérieux coup à notre amour... Je ressens bien qu'il faut qu'on réagisse maintenant. Auriez-vous un point particulier à nous partager qui pourrait nous aider ? Je sais qu'il suffit parfois d'un bon conseil pour changer beaucoup de choses et rapidement. Amitié ! » En effet, quelqu'un a dit à Jésus : « Dis seulement une parole et... » J'ai une exhortation pour aider à réaliser comment ne pas laisser mourir l'amour dans le couple, mais aussi dans toute relation d'amitié. Quand on se demande, avec humour souvent,  avec ma femme '' tu m'aimes '' : la réponse qui fuse régulièrement, d'un côté comme d'un autre, chez nous c'est : « Tu es facile à aimer » ou « ce n'est pas difficile de t'aimer ». L'amour dans le couple, comme l'a prévu Dieu, ce n'est pas passer son temps à devoir entretenir et garder l'amour, c'est veiller à ce qu'il ne meure pas. Cela en devant gérer et surmonter continuellement offenses, dérapages, mauvaise humeur, mots désagréables, etc... On entend même des gens dire : « On est comme chien et chat, mais qu'est-ce qu'on s'aime ». Ce schéma est un concept du monde, mais les chrétiens sont supposée faire fonctionner leur couple selon d'autres concepts. La meilleure façon pour que quelqu'un nous aime, encore et toujours plus, c'est... d'être facile à aimer !! C'est la question qu'il faut qu'on se pose tous : « est-ce que je suis facile à aimer ? » Qu'est-ce que ça veut dire ? Est-ce que je suis agréable à vivre ? Est-ce que je cherche l'intérêt de l'autre en priorité ou le mien ? Etc. Qu'est-ce qui fait que m'aimer est un plaisir pour l'autre ?! Ou est-ce que je suis soupe au lait, j'ai gardé mon sale caractère, je suis égoïste, susceptible, jaloux, etc. ? Dans ce cas mon problème, avant d'être un problème de couple, est un problème de sanctification. Au lieu de travailler à gérer votre problème de couple, sans jamais y arriver, peut-être que vous devriez tout simplement prendre plus au sérieux de travailler à votre sanctification. Celle de votre caractère principalement. Ce qui se répercutera automatiquement dans le couple ! A lieu d'être difficile à aimer et vouloir qu'on nous aime quand même, pourquoi ne pas devenir facile à aimer ? Regardez la définition de l'amour de 1 Corinthiens 13. Cet amour-là fait tout pour décompliquer la vie de l'autre, pour le respecter, pour le bénir, pour chercher ses intérêts. Quelqu'un qui a de l'amour en lui est facile à aimer et aime aussi facilement. Donc deux personnes qui ont cet amour en eux n'ont pas tant d'efforts que ça à faire pour réussir leur couple. N'est-ce pas d'ailleurs une part importante du témoignage du chrétien que d'être facile à vivre ? Il y a tant de gens insupportables à vivre dans les églises, le couple et la société et qui se disent chrétiens. Trouvez le hic ! Quand on me demande parfois ce qu'il faut le plus pour être prêt à se marier, je réponds : beaucoup d'amour ! Pas dans le sens '' il va t'en falloir beaucoup pour surmonter et supporter tout ça '', mais plutôt '' pour que ce soit passionnant et épanouissant ''. On peut poser la question sous une autre forme : « Est-ce qu'il y a assez de Christ en moi pour bâtir un couple solide ? » ou « suis-je prêt à laisser Christ se développer en moi pendant la marche ? ». Quand l'un veut et l'autre pas, ça ne peut pas fonctionner longtemps, parce qu'il n'a jamais été prévu que ça fonctionne sans ça et dans un seul sens. Nos efforts doivent être plus placés sur laisser Christ vivre en nous que sur essayer de faire fonctionner son couple. Certains couples doivent se rasseoir aujourd'hui et décider s'ils veulent, avec la même intensité, laisser vivre Christ (qui est amour) en eux, marcher dans une plus grande dimension de la sanctification et s'aider chacun dans ce sens. La suite, c'est-à-dire le bon fonctionnement de leur couple, suivra automatiquement.

(Auteur inconnu)

samedi 18 juillet 2015

La leçon de l'arbre

Passage à lire : Marc 6 : 30 à 44
 
Et il leur dit : « Venez à l'écart dans un lieu désert, et reposez-vous un peu; car il avait beaucoup de gens qui allaient et qui venaient, de sorte qu'ils n'avaient même pas l'occasion de manger. Marc 6 : 31
 
Certains chrétiens pensent que l'inactivité est une perte de temps. Ils ont l'impression qu'ils doivent être toujours occupée pour mériter l'approbation de Christ. Ils considèrent les pauses momentanées comme improductives. Mais ce n'est pas nécessairement le cas. Remarquez ce que Christ fit pour ses disciples après qu'ils eurent terminé une période ardue d'activité évangélique. Il les conduit au désert pour leur permettre de se reposer afin de pouvoir ensuite poursuivre leur service. De la nature, nous pouvons apprendre une leçon à propos de l'importance du repos. Dans la vie de chaque arbre, il y a des périodes de repos. Dans un de ses livres, W. Phillip Keller souligne que, dans les climats nordiques, la phase de repos se situe en hiver, tandis que, dans les régions tropicales, c'est pendant la saison chaude. « Il est important de comprendre, dit Keller, que le repos n'est pas la mort. Il est vrai qu'un arbre peut sembler mort. Les arbres à feuilles caduques perdront toutes leurs feuilles à l'automne, ne laissant qu'un tronc morne. L'arbre est cependant très vivant, mais au repos. » ajouta que ce repos est immédiatement suivi d'une période de croissance active. La phase de repos constitue une période pendant laquelle l'arbre refait ses forces pour la période de regain d'activité qui l'attend. Dans votre vie chrétienne, vous êtes peut-être dans une de ces périodes de repos, et l'inactivité vous dérange. Apprenez la leçon de l'arbre et faites bon accueil au repos qui vous est offert. Il y aura sûrement par la suite une période d'activité productrice pour le Seigneur. - D.C.E. -
 
Pensée : Dans le service du Seigneur, les périodes de repos permettent de nous renouveler.

vendredi 17 juillet 2015

Un fidèle compagnon

Passage à lire : Psaume 119 : 129 à 136
 
Affermis mes pas sur ta parole, et que l'iniquité n'ait point d'emprise sur moi. Psaume 119 : 133
 
Lorsque ma femme et moi nous nous préparons à faire un voyage, une des premières choses que nous faisons, c'est de consulter un atlas routier. Nous l'étudions à fond pour connaître les meilleures routes, déterminer le nombre de kilomètres que nous devrons faire, choisir les endroits intéressants à visiter, décider jusqu'où nous pouvons nous rendre en une journée et évaluer les dépenses. En voyage, l'atlas est notre fidèle compagnon, et nous le consultons plusieurs fois par jour. Nous ne pourrions pas nous en passer. Pour les chrétiens, la Bible est un atlas pour leur voyage spirituel, mais elle est aussi beaucoup plus que cela. Elle est décrite comme :
 
- plus douce que le miel (Ps. 19:11 , 119:103)
- une lampe (Ps. 119:105)
- de la pluie et de la neige (Ésaïe 55 : 10-11)
- un feu (Jérémie 23:29)
- un marteau (Jérémie 23:29)
- de l'eau (Éphésiens 5:26)
- une épée (Éphésiens 6:17)
- de la nourriture solide (Hébreux 5:12)
- un miroir (Jacques 1:23)
- du lait (1 Pierre 2:2)
 
Comme celui qui voyage sur l'autoroute, nous sommes, en tant que chrétiens, dans un long et parfois périlleux voyage. Nous devons prendre un grand nombre de décisions et nous aurons de nombreux besoins dans notre pèlerinage vers le paradis. La Bible nous a été donnée pour nous aider à prendre ces décisions et à combler ces besoins. Elle devrait être notre fidèle compagnon. Nous devrions l'étudier assidûment et la consulter très souvent le long du chemin. Nous ne pouvons pas nous en passer.  - D.C.E. -
 
Pensée : La Bible est comme une boussole : elle indique toujours au croyant la bonne direction.

jeudi 16 juillet 2015

Jouer avec son âme

Passage à lire : Matthieu 16 : 21 à 28
 
Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme ? Ou, que donnerait un homme en échange de son âme ? Matthieu 16 : 26
 
Tous les hommes passeront l'éternité quelque part. Ceux qui connaissent Christ sont assurés d'aller au ciel, ce merveilleux endroit préparé pour eux par le Seigneur Jésus. Ceux qui ne veulent pas le recevoir iront dans un affreux endroit préparé pour le diable et pour ses anges. Notre sort est déterminé par ce que nous faisons du Sauveur dans cette vie. Ne sachant pas quand il seront '' appelés '' , tous ceux qui continuent à rejeter Christ jouent avec leur âme. Le pasteur Dan Baker raconta une histoire à propos d'un homme qui voyageait sur un paquebot. Il était appuyé sur la rambarde du bateau, lançait quelque chose dans les airs et le rattrapait. « Qu'est-ce que vous lancez ainsi dans les airs ? » demanda un passant. « Un diamant de grande valeur. C'est tout ce que je possède au monde » , dit l'homme. « Vous prenez un grand risque en le lançant ainsi avec insouciance ! » « Il n'y a pas du tout de risque. Je le fais depuis une demi-heure et je le rattrape à chaque fois. » « Mais il pourrait y avoir une dernière fois », commenta le spectateur. L'homme éclata de rire et le lança encore une fois, mais cette fois-ci il le rata. Pendant un moment, l'homme fut atterré. Puis il s'écria : « Perdu ! Perdu ! Perdu ! » Baker fit le commentaire suivant : « Vous dites que cette histoire n'est pas vraie - elle est vraie ! L'océan, c'est l'éternité. Vous êtes sur le bateau de la vie. Ce diamant est votre âme. Et vous jouez avec. » Mon ami, si vous n'avez pas encore reçu Jésus-Christ, cessez de jouer avec le sort éternel de votre âme. Reconnaissez aujourd'hui même que vous êtes un pécheur. Croyez en Jésus, qui est mort pour vos péchés. Jouer avec votre âme pourrait aboutir à votre perte éternelle.
- R.W.D. -
 
Pensée : Le fait de remettre à plus tard n'a jamais amené une seule âme au ciel, mais en a conduit un grand nombre à un enfer éternel.

lundi 13 juillet 2015

À quoi pensez-vous ?

Passage à lire : Philippiens 4 : 4 à 9
 
Au reste, mes frères, que toutes les choses qui sont vraies, toutes celles qui sont honorables, toutes celles qui sont justes, toutes celles qui sont pures, toutes celles qui sont aimables, toutes celles qui sont de bonne réputation, toutes celles où il y a quelque vertu et quelque louange ; soient l'objet de vos pensées. Philippiens 4 : 8 (BJC)
 
Un homme qui aimait étudier la nature se promenait dans une rue achalandée avec un ami. S'arrêtant brusquement, il dit : « Entends-tu le criquet ? » Son ami répondit : « Un criquet ? Pas ici dans le centre de la ville avec tout ce bruit ! » Mais le naturaliste se pencha, retourna une pierre et trouva le criquet. Étonné, son ami lui demanda : « As-tu vraiment entendu chanter ce criquet ? » « Certainement ! répondit l'autre. Je passe mon temps à écouter la nature, peu importe où je suis. Tout le monde entend ce qu'il veut bien écouter. » Nous pouvons également nous servir de cette sorte de concentration pour maîtriser ce que nous pensons. Et c'est important, car ce que nous pensons a une grande influence sur ce que nous faisons. Si nous nous concentrons sur ce qui est vrai, honorable, juste, pur, aimable et qui mérite l'approbation, comme Paul nous y exhorte dans Philippiens 4, nous établirons un modèle positif. Ce sont les sortes de choses que nous ferons. D'un autre côté, si nous prêtons attention aux scandales, aux médisances et aux calomnies, nous nous retrouverons peut-être bientôt en train de les commettre. L'auteur des Proverbes a dit : « Applique ton cœur à l'instruction, et tes oreilles aux paroles de science » (Proverbes 23 : 12). Si votre esprit est branché sur les choses vertueuses et si vous pensez à ce qui est digne de louange, toute votre façon d'envisager la vie changera. Faites-en l'objet de vos pensées.  - P.R.V. -
 
Pensée : Faites attention à vos pensées, elles peuvent subitement se transformer en actions.

samedi 11 juillet 2015

Un témoignage venu de Chine

Passage à lire : 2 Timothée 2 : 11 à 13
 
Fortifiant l'esprit des disciples, et les exhortant à persévérer dans la foi, disant que c'est par beaucoup de tribulations qu'il nous faut entrer dans le Royaume de Dieu. Actes 14 : 22
 
Mabel était médecin à Pékin. Elle était connue comme étant une chrétienne. En 1949, sa grande maison lui a valu d'être considérée comme un membre de la classe bourgeoise. Chassée de chez elle, Mabel a été forcée de vivre dans une remise de jardin. De plus, elle restait suspecte à cause de ses convictions chrétiennes. Quand a éclaté la révolution culturelle, on lui a retiré son poste de médecin, et on l'a envoyée pelleter le sable avec des ouvriers du bâtiment. Ce nouveau travail était très dur pour elle. Plus encore, un panneau installé devant chez elle l'accusait d'avoir distribué de la '' littérature impérialiste '' : il s'agissait de bibles. Mabel a connu une grande souffrance. Rejetée par ses voisins, brimée chaque jour par son équipe de travail et battue régulièrement par les gardes rouges, elle est rentrée un soir dans sa petite remise et s'est dit : « J'en ai assez. J'ai maintenant plus de soixante ans, j'ai mené une vie honnête, Dieu ne verra donc aucun inconvénient à ce que j'aille au ciel un peu plus tôt que prévu ». Elle a donc attrapé un gros hachoir, l'a soulevé au-dessus de son poignet et a prononcé une dernière prière : « Seigneur, si j'ai tort de faire cela, aide-moi ! » Elle n'a pas pu laisser retomber le hachoir. Elle s'est assise et a fondu en larmes. Huit années de plus, elle a supporté les coups, le rejet et les brimades. « Dieu m'a donné la force de persévérer mais je n'ai jamais su comment », raconte-t-elle. Des années plus tard, Mabel a compris que les épreuves qu'elle avait traversées avaient eu des conséquences heureuses. En effet, après la mort de Mao, la Chine a pris du recul par rapport aux excès de la révolution culturelle. La maison de Mabel ne lui a pas été restituée, mais elle a commencé à recevoir un flot de visiteurs. À son grand étonnement, ces visiteurs étaient tous des membres haut placés du Parti communiste. Plus étonnant encore, ils lui demandaient des bibles. « Pourquoi venir me voir, moi ? » a-t-elle demandé. Tous répondaient la même chose : « Pendant la révolution culturelle, il y avait un grand panneau devant votre maison : vous étiez accusée d'avoir distribué des bibles. Nous venons voir s'il ne vous en resterait pas quelques-unes ». Beaucoup de gens s'étaient éloignés d'elle à cause de cet avertissement placé devant son habitation. Mais maintenant beaucoup venaient la voir à cause de cet écriteau. Mabel a pu prendre contact avec des chrétiens qui lui ont fourni des bibles. Ainsi par le moyen de cette femme déjà âgée, de nombreuses personnes ont été conduites à croire en Jésus. Elles le doivent à la persévérance de Mabel. « C'est bien, écrit-elle, de savoir pourquoi nous rencontrons l'épreuve. Cela fortifie notre foi. Mais toute cette période où j'ai été persécutés a été difficile. Je mentirais si je disais avoir senti la présence de Jésus à chaque instant. Mais il m'a donné chaque jour la force nécessaire pour continuer, et cela m'a suffi. »

vendredi 10 juillet 2015

Promenade sans trébuchement

Il ne permettra point que ton pied chancelle, celui qui te garde ne sommeillera point. Psaume 121 : 3 (BJC)
 
Si le Seigneur ne le permet pas, les hommes, ni le diable ne réussiront à ébranler mon pied. Quelle joie pour eux, s'ils pouvaient être les témoins d'une chute, nous voir déchoir de notre position et nous effacer de devant leurs yeux ! Leurs efforts les y feraient sûrement parvenir pour la satisfaction de leur cœur, si un obstacle, un seul, ne s'y opposait : le Seigneur, qui ne le permettra pas. Or, si Dieu ne le permet pas, qu'avons-nous à craindre ? Le sentier de la vie est semblable à un chemin alpestre. Par places, les précipices peuvent mettre notre pied en danger de glisser, notre tête de prendre le vertige et ainsi nos jambes de trébucher. Certains passages sont glissants comme la glace et d'autres raboteux et pierreux, rendant une chute difficile à éviter. Quelle raison de gratitude pour celui qui, pendant toute sa vie, aura été rendu capable de rester debout et préservé de tomber ! Car, sans la fidélité de l'amour divin qui affermit ses pas, comment le plus fort des enfants de Dieu pourrait-il résister à tous les pièges et à tous les dangers qu'il rencontrera, et tenir ferme, malgré la fatigue de la marche ? Mais '' à celui qui peut nous préserver de toute chute et nous faire paraître sans tache et comblés de joie en sa glorieuse présence, à lui soit gloire, force et puissance au siècle des siècles. ''
 
(Auteur inconnu)

jeudi 9 juillet 2015

Plaisir et désirs

Fais de Yahweh tes délices, et il t'accordera ce que ton cœur désire. Psaume 37 : 4 (BJC)
 
Avoir son plaisir en Dieu est pour un homme une chose qui a comme effet de le transformer en l'élevant au-dessus des désirs naturels de sa nature déchue. C'est une douceur qui pénètre l'âme tout entière, en lui donnant des aspirations que le Seigneur seul peut sûrement satisfaire. Notre joie n'est-elle pas de penser que nos désirs peuvent être moulés sur les désirs de Dieu ? Désirer et nous occuper ensuite d'obtenir ce que nous désirons, voilà notre folie. Mais telle n'est pas la voie de Dieu, qui est de le chercher d'abord et d'attendre les autres choses ensuite. Si nous laissons notre cœur se remplir de Dieu, jusqu'à ce qu'il déborde de bonheur, alors le Seigneur prendra soin que nous ne manquions d'aucune chose vraiment bonne. Au lieu d'aller chercher les plaisirs extérieurs, restons avec Dieu et buvons à la fontaine qu'il nous présente. Il peut faire pour nous plus que tous nos amis terrestres. Mieux vaut être tranquille et content avec Dieu seul, que de peiner et de s'agiter pour des chétives et mesquines bagatelles de la mode et du jour. Nous aurons peut-être pour un temps des désappointements ; mais si nous sommes ainsi conduits plus près de Dieu, nous y trouverons un bien supérieur, qui nous assurera pour plus tard la satisfaction de tous nos justes désirs.
 
 
(Auteur inconnu)

mardi 7 juillet 2015

Louer et craindre Dieu

Passage à lire : Psaume 34
 
Venez, mes fils, écoutez-moi ! Je vous enseignerai la crainte de Yahweh. Psaume 34 : 12 (BJC)
 
Ce merveilleux Psaume commence avec la louange : « Je bénirai Yahweh en tout temps »  (v.2). Nous pouvons louer notre Dieu en tout temps et pas uniquement quand tout va bien et que nous sommes joyeux. Il est notre grande aide, et bien plus, il utilise toutes les circonstances de notre vie pour nous amener à la gloire. C'est lui qui nous « délivre de toutes nos frayeurs » (v.5). Nous n'avons pas à vivre dans la peur par rapport aux choses terrestres, même dans les situations aussi dramatiques que celles que David venait de vivre : il avait dû jouer au fou pour échapper aux Philistins. La délivrance qu'il avait vécue, venait clairement de la main de Dieu ! Cependant nous avons besoin de la crainte de Dieu, dans le sens du respect qui nous amènera à nous garder des choses qui lui déplaisent. Beaucoup de gens prétendent croire en Dieu mais n'ont pas cette criante, aussi rien ne les limite et ils font ce qu'ils veulent, comme si Dieu n'existait pas. Ne nous confions pas seulement en Dieu mais craignons-le. Bien plus, enseignons cette crainte de Dieu à nos enfants dès leur plus jeune âge. Sans une telle éducation, il leur sera plus tard difficile de mener une vie dans la criante de Dieu. Si nous ne devons pas avoir peur de ce qui peut nous arriver, nous devons par contre craindre ce qui peut sortir de notre bouche. Avec ce petit organe, nous pouvons allumer un grand feu destructeur (Jacques 3 : 5-6). « Garde ta langue du mal, et tes lèvres des paroles trompeuses » (Psaume 34 : 14). Nos paroles révèlent ce qui est dans notre cœur !
 
(Auteur inconnu)
 
 
 


lundi 6 juillet 2015

La marche par l'Esprit

Je vous dis donc : Marchez selon l'Esprit, et vous n'accomplirez pas les désirs de la chair. Galates 5 : 16
 
Cette marche selon l'Esprit qui nous est proposée constitue une école à laquelle nous devons rester toute notre vie. Toute notre vie est un apprentissage de cette marche ; nous devons rester vainqueurs jusqu'à la fin par la foi dans la fidélité du Seigneur. La vie normale en Christ doit être la vie de victoire. Ne soyons pas comme les chrétiens charnels qui ont, il est vrai, la réjouissance certaine de la foi qui a pris naissance dans leur cœur, et l'assurance du salut qu'ils ont saisie et réalisée, cette certitude intérieure de la vie éternelle, mais qui sont semble-t-il très peu préoccupés de leur sanctification, et qui ne la recherchent pas sa volonté dans leur vie. Ils agissent encore selon leur propre volonté ; leur '' moi '' n'est pas soumis par l'Esprit de Dieu. C'est ainsi que l'on tolère en soi des choses qui ne sont pas à la gloire de Dieu, car la séparation de l'âme et de l'esprit ne s'est pas encore effectuée. Ce ne sont pas nos pensées et nos désirs charnels qui doivent diriger notre marche chrétienne, mais c'est l'Esprit qui doit renouveler nos pensées, afin de marcher selon l'Esprit de Dieu. Les chrétiens spirituels sont conduits par l'Esprit, Paul le dit aux Galates : ce sont ceux qui ont livré leur cœur et leur volonté au Seigneur. Ils vivent en Dieu, et sont préoccupés en toutes choses de la gloire de Dieu. Il nous faut vivre en Dieu, dans sa plénitude. Aussi, il est de notre responsabilité de veiller et de prier, car nous n'ignorons pas les desseins malveillants de l'ennemi ; soyons vigilants ! Chaque jour, sondons nos cœurs, et examinons-nous à la lumière de sa parole ! Aspirons à la plénitude de l'Esprit, et cette marche selon l'Esprit nous ouvrira les écluses des cieux, pour une pluie de bénédictions ! Telle est la volonté divine à notre égard. C'est dans la mesure où les préoccupations de l'Esprit domineront dans notre vie que notre orientation intérieure vers la chair s'atténuera, et que Jésus croîtra en nous. Le Seigneur désire que nous puissions connaître la plénitude de l'Esprit, car c'est là le plan parfait de Dieu pour nous.

Prière
Seigneur, toi seul peut accomplir cette séparation intérieure en moi : entre mon esprit au plus profond de moi, dans lequel tu places tes pensées, tes désirs et ta volonté ; et mes pensées propres, mes propres désirs, et ma volonté personnelle. Opère Seigneur cette séparation en moi, car je veux être toujours en harmonie, en accord avec ton cœur. Je veux être toujours dans la paix, dans la joie, dans l'amour, par ton Esprit. Je veux faire les bons choix dans mon existence. Apprends-moi à écouter ce qui se passe dans mon cœur, et non dans ma tête. Au nom de Jésus-Christ, amen.
 
 
(Auteur inconnu)

dimanche 5 juillet 2015

La délivrance de la poussière et de la paille

Car voici, je donnerai mes ordres, et je secouerai la maison d'Israël parmi toutes les nations, comme on secoue le blé dans le crible, sans qu'il en tombe un grain à terre.
Amos 9 : 9 (BJC)
 
Ce criblage dure encore maintenant. Où que nous allions, nous devons être vannés et criblés. En toute contrée, le peuple de Dieu est traité comme l'est le blé dans le crible. Souvent c'est le diable qui tient l'instrument dans lequel il nous secoue en tous sens avec violence, dans le désir de nous précipiter à toujours et de nous jeter par-dessus bord. L'incrédulité sait aussi comment agiter nos cœurs et nos esprits par des craintes incessantes. Parfois le monde lui tend la main pour cette opération, et nous pousse de droite et de gauche avec fureur. Par-dessus tout cela, l'Église apostate, dans une grande mesure, vient encore ajouter ses efforts à tout ce travail pour rendre ces secousses plus violentes encore. Bien, bien ! Faites seulement ! La paille est ainsi séparée du grain, et celui-ci délivré par là de la poussière et de la balle inutiles. Mais quelle assurance fortifiante dans cette promesse : « Sans qu'il en tombe une grain à terre. » Tout ce qui est bon, vrai, précieux, sera conservé. Pas un des plus faibles croyants ne sera perdu, et aucun d'eux n'éprouvera de dommage qui puisse être appelé en réalité une perte. Nous serons si bien gardés pendant tout le temps que dure ce criblage qu'il deviendra pour nous un gain pas Jésus-Christ.
 
 
(Auteur inconnu)

samedi 4 juillet 2015

Dieu agit en nous infiniment au-delà de ce que nous pouvons espérer

 Or à celui qui par la puissance qui agit en nous avec efficacité, peut faire infiniment au-delà de tout ce que nous demandons et pensons, à lui soit la gloire dans l'Église, en Jésus-Christ, dans toutes les générations, aux siècles des siècles ! Amen ! Éphésiens 3 : 20-21 (BJC)
 
L'action de Dieu se manifeste par la puissance de son Esprit-Saint dans nos vies. Soyons puissamment fortifiés par l'Esprit-Saint dans notre homme intérieur, dans notre esprit. C'est dans notre être intérieur que se manifeste  notre foi - afin qu'elle soit rendue active avec efficacité extérieurement - et notre communion intime avec Dieu. Notre être intérieur doit être en contact avec Dieu, en communion avec Lui, afin que sa visitation divine soit constante et continuelle. C'est par le seul moyen de la visitation de son Esprit-Saint dans notre vie que Dieu peut accomplir son œuvre. Oui, Dieu a le pouvoir, la puissance d'accomplir en nous infiniment au-delà de ce que nos prières peuvent demander ou de ce que notre imagination ose espérer. La volonté absolue de Dieu, son plan à notre égard, c'est de nous rendre semblables à l'image de son Fils Jésus-Christ. Oui, il a le pouvoir, la puissance et l'autorité de réaliser cela en chacun de nous. Ne laissons jamais notre ardeur se refroidir ; maintenons vive et claire la flamme que l'Esprit a allumée en nous (Romains 12 : 11). Soyons toujours brûlants et bouillants pour Dieu ! Abandonnons-nous de plein gré à son Esprit, afin qu'il puisse travailler en nous, et nous remplir de toute sa plénitude. Ne soyons pas fragiles, faibles dans notre relation personnelle avec le Seigneur ; ne considérons jamais notre vie comme une défaite, mais fixons toujours notre regard sur notre Dieu Tout-Puissant qui n'a qu'une volonté absolue : nous mener à la victoire ! Laissons l'Esprit de Dieu se manifester en nous comme une fleuve puissant. Au fur et à mesure que sa puissance agira en nous, bien des choses qui encombraient notre cœur disparaîtront, et ainsi, la puissance de Dieu s'accomplissant en nous réalisera infiniment au-delà de ce que nous pouvons espérer ou penser ; que ce soit dans les choses morales, matérielles, ou que ce soit pour la transformation de notre caractère, de notre nature, à la ressemblance de notre Seigneur Jésus. 

vendredi 3 juillet 2015

Demander

Ainsi je vous dis : Demandez, et il vous sera donné ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, et celui qui cherche trouve, et l'on ouvre à celui qui frappe. Luc 11 : 9-10
 
Pour prier, il faut vraiment demander. Dans Jacques 4 : 2 il est dit : « Vous n'avez pas ce que vous désirez, parce que vous ne demandez pas ». Quand je fus nouvellement sauvé, je déclarais prier quotidiennement. Un jour, une sœur dans le Seigneur me demanda : « Est-ce que Dieu a exaucé tes prières ? » J'étais surpris, parce que pour moi, prier ne signifiait pas que je devais m'attendre à des réponses. Je priais, mais jamais je ne me demandais si mes prières allaient ou non être exaucées. Mais depuis ce moment-là, je me mis à prier dans le but d'être exaucé. Quand elle me posa cette question, j'examinai aussitôt mes prières pour savoir combien d'entre elles avaient été exaucées. Je découvris que je n'avais pas fait beaucoup de prières qui exigeaient une réponse. Mes prières étaient pour la plupart générales, aussi les réponses n'importaient-elles pas beaucoup. C'était comme si je demandais à Dieu que le soleil se lève le lendemain ; il allait de toute façon se lever, que je prie ou non ! Après toute une années de vie chrétienne, je ne pus trouver un seul exemple de prière exaucée. Certes, je m'étais agenouillé devant Dieu et j'avais prononcé beaucoup de paroles, mais je n'avais pas vraiment demandé quelque chose. « Frappez, et l'on vous ouvrira », dit le Seigneur. Mais moi, j'avais frappé contre le mur ! Le Seigneur n'ouvrira pas le mur pour vous, car il ne sait pas ce que vous voulez vraiment. Si vous frappez réellement à la porte, c'est certain qu'il vous l'ouvrira. Si vous demandez une chose, le Seigneur vous la donnera. Que voulez-vous vraiment ? « Cherchez », dit le Seigneur. Vous ne pouvez demander à Dieu tout un magasin ; vous devez demander quelque chose de précis. « Vous n'avez pas ce que vous désirez, parce que vous ne demandez pas ». Si l'on demande quelque chose, il faut être précis. C'est ce que signifie « chercher et frapper ». Il faut chercher un certain objet ; il faut frapper à la porte et non contre le mur. Il est possible que beaucoup de gens prient durent toute une semaine sans avoir demandé une seule chose. Ils ne reçoivent pas, parce qu'ils n'ont pas demandé. Ils ont la forme de la prière, mais il leur manque l'objet de la demande. Supposons que vous demandiez à votre père, votre mari, votre épouse ou votre enfant d'aller vous chercher quelque chose. Vous devez lui dire ce que vous désirez. Est-ce qu'un médecin vous enverrait à la pharmacie sans spécifier le nom du remède sur l'ordonnance ? Quelqu'un peut-il se rendre au marché sans savoir ce qu'il achètera ? Qu'il est étrange que des hommes viennent dans la présence de Dieu sans but précis, sans aucune attente. C'est en cela précisément que réside la difficulté, voire l'obstacle à la prière. Nous devons saisir clairement cette condition de la prière. Sinon, lorsque viendra l'épreuve, nous ne pourrons pas prier de manière à la surmonter. Les prières générales ne sauraient faire face à un besoin spécifique. Elles suffiront durant les jours ordinaires, mais elles ne seront d'aucune utilité lorsque des besoins surgiront. Si notre prière est de nature générale, nous n'obtiendrons aucun secours à l'heure du besoin, car nos problèmes, eux, sont de nature bien spécifique. Ce n'est que lorsque nous apprendrons à prier spécifiquement que nous pourrons bénéficier d'expériences spécifiques qui pourvoiront à des difficultés spécifiques.
 
 
(Auteur inconnu)

jeudi 2 juillet 2015

« Aussi bien commencer à faire les bagages ! »

Passage à lire : 2 Corinthiens 5 : 1 à 8
 
En attendant la bienheureuse espérance, et l'apparition de la gloire du grand Dieu et notre Sauveur Jésus-Christ. Tite 2 : 13
 
Une mère répondait aux questions de sa jeune fille à propos de la mort de son père. « Dieu est venu le chercher, expliqua-t-elle. Et un jour, il viendra nous chercher, toi et moi. Mais personne ne sait quand exactement. » Après avoir réfléchi un peu, l'enfant dit : « Maman, si nous ne savons pas exactement quand Dieu viendra nous chercher, nous ne serons peut-être pas prêtes. Nous serions aussi bien de commencer à faire les bagages ! » Elle avait raison. Personne ne sait quand Dieu viendra '' nous chercher '', mais nous savons toutefois comment attendre ce jour. Qu'il nous appelle par la mort (Psaume 23 : 4) ou lorsque Christ reviendra pour nous prendre avec lui (1 Thessaloniciens 4 : 17), nous devrions toujours être prêts. L'attitude du médecin dans l'histoire ci-dessous illustre encore la sagesse de cette petite fille. Un pasteur dit : « Quand j'étais jeune, je travaillais dans le bureau d'un vieux médecin. Il me donna le conseil suivant : '' Mon fils, quoi que tu fasses, fais-le bien. Nous ne le savons pas, mais lorsque nous tournons la clé dans la porte le soir, notre travail est peut-être complètement terminé ''. Le pasteur poursuivit : « Il vivait avec cette pensée à l'esprit. Et un soir, il mit effectivement la clé dans la porte pour la dernière fois. Le travail de sa vie était terminé. » Comme croyants, nous attendons le retour du Seigneur. C'est une espérance qui nous purifie (1 Jean 3 : 3). Une joie spéciale attend ceux qui vivent pour lui et qui sont prêts pour cet appel. Mais nous devrions également envisager la possibilité de partir pour le ciel par la vallée de l'ombre de la mort. Sommes-nous prêts à voir Jésus ? Sinon, nous ferions « aussi bien de commencer à faire les bagages ! » - R.W.D. -
 
Pensée : Faites des plans comme si le retour de Christ n'était que dans plusieurs années, mais préparez-vous comme s'il devait avoir lieu aujourd'hui.

lundi 29 juin 2015

Pourquoi Dieu permet-il la souffrance et le mal ?

 
De pénibles images de la souffrance humaine sont profondément gravées dans notre esprit. Nous aimerions qu'il en soit autrement, mais nous devons vivre dans un monde où quelque chose va vraiment mal. Y a-t-il de l'espoir ? Regardons quelques morceaux du casse-tête. Dieu nous a créés avec une liberté de choix (Genèse 2). Ceci implique la possibilité de choisir le bien ou le mal et la responsabilité d'en assumer les conséquences.
 
Le premier homme prit une décision qui eut un effet dévastateur sur toute l'humanité (Genèse 3). L'homme continue de faire de mauvais choix qui amplifient le problème (Romains 1 : 18 à 32).
 
Satan entretient souvent la souffrance et le mal pour blasphémer la sainte réputation de Dieu (Job 1 et 2) et pour tourmenter le peuple de Dieu (2 Corinthiens 12 : 7).
 
La souffrance et la douleur sont souvent des cris d'alarme qui nous avertissent du problème du péché et de notre relation rompue avec Dieu (Genèse 3 et Romains 5 : 12).
 
Pendant qu'il était pendu à la croix, Jésus a souffert les conséquences éternelles de nos péchés (Colossiens 1 : 20-22). Il nous offre sa grâce pour les épreuves actuelles (2 Corinthiens 12 : 9). Jésus se débarrassera un jour de Satan (Apocalypse 20 : 10). Il délivrera son peuple de la souffrance (Romains 8 : 18 à 23).
 
Pour nous en tant que chrétiens, les épreuves personnelles peuvent servir à purifier notre foi (1 Pierre 1 : 5 à 7), à nous amener à la maturité (Jacques 1 : 2 à 4), à produire en nous la persévérance et à former notre caractère (Romains 5 : 3 à 5), à nous châtier (Hébreux 12 : 7 à 9) et à permettre à Dieu de se glorifier à travers nous (Jean 9 : 1 à 3).
 
Nous n'hésitons pas à admettre que nous n'avons pas réponse à toutes les questions à propos de la souffrance et du mal. Mais un Dieu suffisamment sage pour créer et gouverner l'univers est également suffisamment sage pour faire ce qui est juste dans notre monde et notre vie, peu importe quelles puissent être les souffrances.
 
- Kurt E. DeHaan -
 
 


vendredi 26 juin 2015

« Prêche la Parole ! »

Passage à lire : Actes 6 : 1 à 7
 
Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non. Reprends, censure, exhorte avec toute douceur d'esprit et avec doctrine. 2 Timothée 4 : 2
 
Un vieil indien assista à une réunion de l'église un dimanche matin. Le message du prédicateur manquait vraiment de contenu spirituel, il criait donc très fort et cognait sur la chaire pour masquer son manque de préparation. En fait, comme on dit parfois, « il prêcha tout un ouragan ». Après la réunion, quelqu'un demanda à l'indien, qui était chrétien, ce qu'il pensait du message du pasteur. Réfléchissant un moment, il résuma sa pensée en sept mots : « Grand vent. Gros tonnerre. Pas de pluie. » Oui, quand on néglige la Parole, il n'y a « pas de pluie ». Ce n'est que lorsque la prédication est fondée sur la Parole de Dieu que les gens en sont bénis et revigorés. Ce fut l'expérience des croyants dans Actes 6. Nous lisons que les apôtres se consacrèrent « à vaquer à la prière et au service de la parole » (v.4). Par conséquent, le Seigneur bénit leur prédication, qui eut un grand impact sur ceux qui l'entendirent. Grâce au clair message des apôtres, « la parole de Dieu croissait, et le nombre des disciples se multipliait beaucoup dans Jérusalem » (v.7). Lorsque les sermons manquent de contenu biblique, ils n'offrent que peu de nourriture spirituelle. Ils ne sont que des '' sermonettes '' présentées à des chrétiens mourant de soif. Pasteurs et prédicateurs, proclamons les vérités des Écritures avec amour, clarté et conviction. Nous ne serons pas alors comme le prédicateur qui n'était que vent et tonnerre, mais sans pluie. Dieu honorera la fidèle prédication de sa Parole. - R.W.D. -
 
Pensée : Les sermons devraient être bâtis autour des Écritures, et non les Écritures autour du sermon.

jeudi 25 juin 2015

« Le prochain coup est le plus important ! »

Mes frères, pour moi, je ne me persuade pas d'avoir atteint le but; mais je fais une chose : Oubliant les choses qui sont en arrière, et me portant vers celles qui sont en avant, je cours vers le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Philippiens 3 : 13-14
 
Dans le passage biblique d'aujourd'hui, l'apôtre Paul nous donne le secret pour aller de l'avant dans la vie chrétienne. Nous devons fixer nos yeux sur le but et regarder constamment en avant. Lorsque nous regardons nos fautes et nos péchés passés, nous ouvrons la porte au découragement. Je trouve un parallèle assez embarrassant dans mes parties de golf. Ne jouant que deux fois par semaine au maximum, je ne pratique pas suffisamment pour perfectionner mon swing ou maîtriser tous mes coups. À chaque fois, je commets donc des erreurs. Une drive se perdra dans le bois. Un coup de fer se terminera en beauté dans un ruisseau. Ou un coup roulé tournera à gauche quand j'étais certain qu'il tournerait à droite. À cause de cela, j'apprécie les paroles suivantes de Grantland Rice dans un de ses livres : « Parce que le golf manifeste les défauts d'un swing, manœuvre pourtant simple, il cause plus de supplice que tout autres jeu, à l'exception de la roulette russe. Plus vite le golfeur moyen peut oublier le coup qu'il a manqué pour se concentrer sur le prochain, plus vite il s'améliorera et commencera à aimer le golf. Il ne sert pas à grand chose de ruminer les erreurs que nous avons commises. » Rice faisait ensuite le commentaire suivant : « Le prochain coup, au golf et dans la vie, est le plus important. » y a-t-il un péché qui vous accable ? Y pensez-vous souvent ? Êtes-vous découragé à propos d'un échec quelconque ? Confessez-le à Dieu, réclamez son pardon, et n'y pensez plus. Dans la vie chrétienne, comme au golf, le prochain coup est le plus important ! - D.C.E. -
 
Pensée : Ne laissez jamais la défaite vous priver du succès.

dimanche 21 juin 2015

L'influence durable de l'exemple

1 Timothée 4 : 8 à 16
 
Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois le modèle pour les fidèles en paroles, en conduite, en charité, en esprit, en foi, en pureté. 1 Timothée 4 : 12
 
Une annonce de savon montrait un petit garçon qui regardait son ombre avec une vive attention. Sous la photo, le slogan disait : « C'est la seule chose que je ne peux pas laver ! » En réfléchissant à cette astucieuse publicité, je pensai à l'ombre de l'influence que nous projetons sur les autres par notre exemple. De mauvaises attitudes peuvent exercer sur leur esprit une impression qui est difficile à effacer. Mais nous pouvons également laisser une influence durable pour le bien. En fait, en nous efforçant de maintenir un esprit d'amour, une foi vivante et une pureté de vie, nous encouragerons non seulement les autres croyants, comme Paul l'a dit à Timothée, mais nous pourrons même amener les autres à considérer les réclamations de Christ sur leur vie. Il y a des années, le gouvernement communiste chinois demanda à un auteur d'écrire une biographie d'Hudson Taylor dans le but de déformer les faits et de le présenter sous un mauvais jour. Ils voulaient discréditer le nom de ce missionnaire de l'Évangile. Pendant que l'auteur faisait ses recherches, il fut de plus en plus impressionné par le saint caractère et la vie pieuse de Taylor, et trouva extrêmement difficile d'accomplir avec une conscience claire la tâche qu'on lui avait assignée. Finalement, au risque de sa vie, il déposa la plume, renonça à son athéisme et reçut Jésus comme son Sauveur personnel. Que nous nous en rendions compte ou non, notre exemple laisse une impression sur les autres. Demandons à Dieu de nous aider à faire en sorte que c'en soit une d'amour, de foi et de pureté. - H.G.B. -

Pensée : L'exemple n'est pas la principale chose pour influencer les autres ; c'est la seule.
 


samedi 20 juin 2015

Couronnez-le Seigneur de tout !

Passage à lire : Actes 9 : 1 à 9
 
Alors, tout tremblant et tout effrayé, il dit : Seigneur, que veux-tu que je fasse ? Actes 9 : 6
 
Vivre sous la seigneurie de Jésus-Christ peut faire une grande différence dans nos décisions de tous les jours. Nous devons être prêts à payer le prix de la vie de disciple. Il y a quelques années, Jack Eckerd, le fondateur d'une chaine de pharmacies, consacra sa vie à Christ. Peu de temps après, alors qu'il se promenait dans une de ses pharmacies, il remarqua le coin des revues avec leurs copies du Payboy et du Penthouse. Même si Eckerd ne s'occupait plus de l'administration, il appela le président de la compagnie et le pressa de se débarrasser de ces revues pornographiques. Le président protesta parce que la vente de ces magazines rapportait des revenus substantiels. Étant le plus grand actionnaire, Eckerd accepta de perdre beaucoup d'argent en prenant une telle décision. Mais il demeura ferme dans son objection et l'emporta sur les autres. Les revues offensives furent retirées des 1700 pharmacies. Lorsqu'on lui demanda ce qui l'avait poussé à agir ainsi, il répondit : « Dieu ne me laissait pas la paix ! » Lorsque l'apôtre Paul consacra sa vie à Christ, sa première réaction fut une question qui allait gouverner ses décisions pour le reste de ses jours. Il demanda : « Seigneur, que veux-tu que je fasse ? » Nous devons nous aussi chercher la réponse à cette pénétrante question, que ce soit à la maison, à l'école, dans la communauté ou en politique. À moins que Jésus ne fasse vraiment une différence dans la façon dont nous vivons, nous n'avons pas le droit de l'appeler Seigneur. N'oubliez pas : si Christ n'est pas le Seigneur de tout, il n'est pas Seigneur du tout. - D.J.D. -
 
Pensée : Le salut est gratuit, mais le coût pour devenir disciple est très élevé.  
 


lundi 15 juin 2015

Il connait votre nom

Passage à lire : Jean 10 : 1 à 15
 
Le portier lui ouvre, les brebis entendent sa voix, il appelle ses propres brebis par leur nom, et il les conduit dehors. Jean 10 : 3
 
Une plainte que l'on entend souvent aujourd'hui, c'est qu'avec l'arrivée des ordinateurs, nous nous sentons souvent dépersonnalisés. Nous avons de plus en plus souvent affaire à des machines anonymes qui ne nous reconnaissent pas comme des individus, mais simplement comme des numéros à traiter le plus rapidement possible. Et lorsque l'ordinateur fonctionne mal, il semble parfois impossible de corriger la situation. L'ordinateur ne veut tout simplement pas nous écouter. Lorsque nous nous sentons ainsi, les paroles de Jésus rapportées par Jean nous réconfortent particulièrement. Il a dit : « Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent » (Jean 10 : 13-14). Nous ne sommes pas seulement des numéros pour lui ; en fait, il nous appelle par notre nom. Marvin Rosenthal raconta un jour qu'on avait demandé à une mère, lors d'un recensement, combien elle avait d'enfants. Elle répondit : « Bien, il y a Philippe, Marie, Marthe... » « Laissez faire les noms, interrompit l'homme. Donnez-moi simplement le nombre ! » La mère, indignée, répliqua : « Ils n'ont pas de nombres, ils n'ont que des nom. » Il en est ainsi dans notre relation avec le Seigneur. Paul, dans une lettre à Timothée, nous donna l'assurance que « le Seigneur connaît ceux qui lui appartiennent » (2 Timothée 2 : 19). Et Jésus indiqua que « même les cheveux de votre tête sont tous comptés » (Matthieu 10 : 30). Vous sentez-vous négligé ? Vos amis vous ont-ils abandonné ? Avez-vous l'impression que même le Seigneur vous a oublié ? Si oui, consolez-vous par les paroles suivantes : le Sauveur sait qui vous êtes, où vous êtes et de quoi vous avez besoin. Pour lui, vous n'êtes pas simplement un numéro. Il connait votre nom ! - R.W.D. -
 
Pensée : Vous êtes peut-être un numéro que les ordinateurs peuvent retracer, mais Christ connait vos besoins, votre nom et votre visage.
 
 
(Les versets proviennent de la version BJC 2015)

samedi 13 juin 2015

Puissance de la Parole de Dieu

Ma parole n'est-elle pas comme un feu, dit Yahweh, et comme un marteau qui brise le roc ? Jérémie 23 : 29
 
L'évangéliste Moody (1837-1899) racontait comment des tracts évangéliques furent envoyés par des chrétiens à des hommes de la haute société, membres d'un club important d'une grande ville américaine. Un tract intitulé : « Réveille-toi ! Rencontre ton Dieu ! » fut envoyé à l'un d'eux, connu pour sa vie dissolue. Il lui parvint à son bureau. « Qui a l'insolence de m'envoyer ces sottises ? » s'exclama-t-il. Furieux contre l'expéditeur inconnu, il se leva pour jeter le tract au feu. Mais à ce moment-là lui vint l'idée de l'envoyer à un ami, par plaisanterie, pour voir comment il réagirait. Il le mit donc sous enveloppe et, en déguisant son écriture, l'adressa à un ami qui aimait bien rire. Le tract fut accueilli par un juron à l'adresse de ces  '' idioties chrétiennes ''. Le destinataire allait déchirer  la feuille quand ses yeux tombèrent sur le titre : « Réveille-toi ! Rencontre ton Dieu ! » Comment ? Il se mit à lire, et quand il eut fini, il n'avait plus envie de déchirer la feuille. Sa conscience avait été touchée, une flèche divine l'avait atteint au plus profond de son être. Peu de temps après, il fut convaincu qu'il avait beaucoup de choses à revoir dans sa vie et trouva le pardon auprès de Jésus-Christ. Il se mit alors à penser à ses amis qui vivaient sans se préoccuper de Dieu. Aussitôt le tract passa de nouveau par la poste, cette fois à l'intention d'un autre ami. Et là encore, l'appel de Dieu atteignit le cœur du lecteur.
 


vendredi 12 juin 2015

Progresser vers la maturité

Mais croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ. À lui soit la gloire maintenant et jusqu'au jour d'éternité ! Amen ! 2 Pierre 3 : 18
 
Comment pousse le blé ? Semées à l'automne, les petites graines ont besoin de tout l'hiver pour devenir de fines tiges vertes. Puis le vent tour à tour caresse ou secoue violemment les épis en formation. La pluie les frappe souvent et le soleil semble les brûler. Mais la plante continue à puiser la nourriture du sol et à mûrir sous l'effet de la chaleur. Pour nous aussi, chrétiens, la maturité se fait lentement. Mais qu'est-ce qui peut produire le progrès spirituel ? Ce n'est pas nous occuper de nous-mêmes, penser à notre développement personnel, mais nous imprégner patiemment, dans le secret, de l'exemple de Jésus et nous appliquer à vivre pour lui plaire. Le contempler, Lui, nous transforme '' en la même image '' (2 Corinthiens 3 : 18). Nous progressons quand la joie abonde dans le Seigneur, mais parfois c'est plutôt au travers des difficultés que nous grandissons. Les échecs et les peines, traversés avec le Seigneur, nous apprennent à mieux nous connaître, et à mieux connaître la fidélité et l'amour de Dieu. Ils nous donnent aussi plus de compréhension pour ceux que nous côtoyons. De même que des parents se réjouissent des progrès de leurs enfants, Dieu est attentif au développement spirituel de ceux qui sont, par la nouvelle naissance, devenus ses fils et ses filles. Et son désir est que chacun d'eux ressemble toujours plus à Jésus qui est appelé '' le chef et le consommateur de la foi '' (Hébreux 12 : 2).


 
(Les versets proviennent de la version BJC 2015)

mardi 9 juin 2015

« Je pleurerais »

Passage à lire : Psaume 119 : 9 à 16
 
Je m'entretiendrai de tes commandements, et je regarderai à tes sentiers. Psaume 119 : 15
 
La lecture de la Bible est vitale pour tout chrétien. Comment pouvons-nous apprendre à connaître Dieu ou grandir spirituellement si nous ne prenons pas le temps d'étudier le livre dans lequel il se révèle à nous ? Une bonne façon de commencer, c'est de prendre quelques minutes chaque jour pour lire un chapitre. Mais nous devrions également nous garder des périodes de temps plus longues pour explorer la Parole de dieu et réfléchir à ce qu'il nous dit. L'importance de passer beaucoup de temps avec quelque chose qui a une grande valeur et une grande beauté est illustrée par un article du magasin National Geographic dans lequel il est question de Carl Sharsmith, un guide de 81 ans dans le parc national Yosemite. Carl était de retour à son domicile après un long après-midi avec les touristes. Il avait le nez brûlé par le soleil et les yeux pleins d'eau, en partie à cause de l'âge, mais aussi parce qu'il avait encore entendu la même vieille question après avoir passé près de 50 étés dans le parc national de Yosemite. Une dame lui avait posé la question suivante : « Je n'ai qu'une heure à passer à Yosemite. Que devrais-je faire ? Où devrais-je aller ? » Le vieux naturaliste, interprète et guide trouva finalement assez de courage pour lui répondre : « Ah, madame, seulement une heure, répéta-t-il lentement. Je suppose que si je n'avais qu'une heure à passer à Yosemite, je me rendrais là-bas près de la rivière et je pleurerais. » Toute une vie n'est pas suffisante pour apprécier pleinement la beauté et la richesse de la Bible. C'est pourquoi nous devons prendre le temps d'en étudier les vérités et de les mettre en pratique. - D.C.E. -
 
Pensée : C'est avec la bêche de la méditation que l'on peut le mieux exploiter les profondes vérités de la Parole.
 


lundi 8 juin 2015

Commencez au bas de l'échelle !

Passage à lire : Luc 14 : 7 à 14
 
Mais quand tu seras convié, va, et  te mets à la dernière place. Luc 14 : 10a
 
Celui qui veut recevoir des louanges du Seigneur doit rechercher des occasions de servir humblement les autres. Aucune tâche ne sera considérée comme trop ordinaire pour l'enfant de Dieu, parce qu'il servira dans l'esprit de celui qui « n'est pas venu pour être servi, mais pour servir » (Marc 10 : 45). Lors d'un récital d'orgue il y a de nombreuses années, l'homme qui pompait la soufflerie tomba soudainement malade. Un célèbre compositeur qui était présent dans la tribune d'orgue s'avança immédiatement et prit sa place, de sorte que le concert puisse se poursuivre. Après la représentation, un ami découvrit ce qui s'était passé et critiqua le compositeur pour s'être abaissé à faire un travail aussi '' banal ''. « Banal ? répliqua le compositeur. J'aime tellement la musique que rien de ce que je peux faire pour elle ne me semble banal. » Le même esprit devrait nous motiver dans notre service pour le Seigneur. Lorsque Jésus vit que les gens de son époque recherchaient les premières places, il raconta une parabole dans laquelle il présenta un très important principe de service. Il dit : « Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé. » Pour être '' quelqu'un '' dans le royaume de Dieu, nous devons être prêt à commencer au bas de l'échelle et laisser Dieu nous faire monter en grade. L'ambition est un trait louable et il est même vital si l'on veut réussir dans la vie. Mais dans le service du Seigneur, nous devons la considérer dans le contexte du choix de la place la moins élevée plutôt que de la position la plus importante. En cherchant où vous pouvez servir, soyez prêt à commencer au bas de l'échelle. - D.J.D. -
 
Pensée : Très peu de personnes sont assez grandes pour devenir assez petites pour que Dieu se servent d'elles.

Égarements

Passage à lire : 2 Thessaloniciens 2 : 1 à 12
 
C'est pourquoi Dieu leur enverra une erreur efficace, de sorte qu'ils croiront au mensonge. 2 Thessaloniciens 2 : 11
 
Les gens souffrent parfois d'égarements tristes mais non dangereux. Par exemple, nous avons tous entendu parler de personnes qui se prennent pour Napoléon ou un autre personnage historique. Nous sommes désolés pour eux, même si leurs idées fausses ne font de mal à personne. Il arrive cependant parfois que de fausses convictions soient dangereuses. Par exemple, Hitler se considérait comme le chef d'une race supérieure et il fit mourir des millions de personnes innocentes à cause de cette fausse pensée. Et selon l'apôtre Paul, le temps vient où quelqu'un de pire qu'Hitler, l'antéchrist, viendra avec des « signes et des prodiges mensongers » (2 Thess. 2 : 9). Il en trompera plusieurs en leur faisant penser qu'il est en fait Jésus-Christ. Ils croiront en lui parce « qu'ils n'ont pas reçu l'amour de la vérité pour être sauvés » (2 Thess. 2 : 10). L'expérience confirme que ceux qui rejettent continuellement la vérité deviendront finalement si égarés qu'ils finiront par croire à ce qu'ils savaient faux auparavant. Ce fut le cas pour de nombreux Allemands qui eurent au début de fortes appréhensions contre Hitler. Mais ils continuèrent de l'écouter et ne prirent pas position. Le résultat : ils devinrent si égarés qu'ils finirent par le soutenir. Écoutez-vous des gens qui prennent le péché à la légère ou qui proclament un salut différent de celui que la Bible enseigne ? Faites attention ! Si vous continuez d'écouter, vous serez peut-être amenés à croire au mensonge. Étudiez la Bible et obéissez à la vérité. Ne risquez pas de vous laisser tromper !  - H.V.L. -
 
Pensée : Les raisons qui semblent bonnes ne sont pas toujours de bonne raisons.

dimanche 7 juin 2015

Il savait ce qu'il allait faire

Et ils en mangèrent tous, et furent rassasiés ; et ils remportèrent du reste des pièces de pain douze corbeilles plaines. Matthieu 14 : 20
 
Voyant venir à lui une grande foule, Jésus demande à son disciple Philippe : « D'où achèterons-nous des pains, afin que ceux-ci aient à manger ? ». Philippe calcule qu'il faudrait une somme énorme pour acheter suffisamment de pains. Toutefois un autre disciple signale qu'un petit garçon possède cinq pains et deux poissons, mais que cela n'est rien pour tout ce monde ! Et la conclusion s'impose aux deux disciples : nous n'avons pas les moyens de faire face à la situation. En réalité, Jésus mettait Philippe à l'épreuve par cette question car, est-il précisé, '' car il savait bien ce qu'il devait faire ''. Jésus savait que les moyens dont disposaient les disciples étaient dérisoires, et que la seule solution se trouvait dans sa puissance divine. Mais il utilise les modestes ressources de cet enfant pour nourrir une foule de cinq mille hommes. Et les disciples sont invités à ramasser des restes abondants. Ce récit est plein d'encouragements pour nous, chrétiens. Quand nous sommes placés devant une situation qui nous dépasse, et que nous sentons la pauvreté de nos ressources, ne perdons pas courage. Souvenons-nous toujours que le Seigneur sait ce qu'il va faire. Présentons-lui humblement le peu dont nous disposons. Puis, sans nous appesantir sur notre pauvreté, comptons avec foi sur sa puissance divine. Jésus n'a pas méprisé les pains du petit garçon. Il se plaît à se servir de nous, mais nos ressources font seulement ressortir le fait que c'est lui qui fait tout ! Il sait ce qu'il va faire : que cette pensée nous encourage et nous apaise chaque jour. 
 
 

jeudi 4 juin 2015

La force de l'exemple

Et ma parole et ma prédication n'a point été en paroles persuasives de la sagesse humaine, mais en évidence de l'Esprit et de puissance.
1 Corinthiens 2 : 4
 
Le vendeur de téléphones portables est à bout d'arguments. Son interlocuteurs semble insensible à toutes les qualités du modèle qu'il lui présente. Avant d'abandonner la partie, il conclut en tirant son propre téléphone de sa poche : « D'ailleurs, j'ai le même ! » Le visage du client s'éclaire aussitôt. Convaincu, il achète l'appareil. L'exemple n'est-il pas le meilleur argument ? Nous pouvons annoncer l'évangile autour de nous en assurant que Jésus-Christ donne la paix et la joie du cœur. Mais cette paix et cette joie sont-elles visibles dans notre propre vie ? Nous pouvons faire des discours sur la confiance en Dieu, tout en étant constamment en souci pour le lendemain. Nous risquons de prêcher le rejet du mal, sans que notre conduite journalière soit en accord avec nos paroles. Soyons cohérents ! N'enlevons pas tout crédit à notre témoignage par un mauvais exemple, mais plutôt donnons-lui du poids par notre vie quotidienne. Laissons Christ vivre en nous, et alors nos paroles auront plus d'impact. Nous ne pouvons pas forcer nos voisins ou nos collègues de travail à lire la Bible ou à écouter l'évangile ; mais ce qu'ils sont obligés de voir, c'est notre façon de vivre. Demandons à Dieu que cet évangile soit lisible dans notre vie et que cela attire ceux qui sont encore loin du Sauveur.