lundi 11 juillet 2016

Compter avec Dieu

Recommande ton sort à l'Éternel, mets en lui ta confiance et il agira. Psaume 37 : 5
 
Ne faites pas de projets sans Dieu !
Il semble que Dieu se plaise à renverser les projets que nous avons formés sans le consulter. Nous nous plaçons nous-mêmes dans des conditions que Dieu n'avait pas choisies, et soudain nous nous apercevons que nous avions tiré nos plans sans tenir compte de lui. Nous ne l'avons pas laissé intervenir comme une réalité vivante. La seule manière d'être garanti contre les soucis, c'est de faire intervenir Dieu, dans tous nos calculs, comme le facteur dominant. Si dans notre vie religieuse, nous avons l'habitude de donner à Dieu la première place, nous sommes enclins à penser que ce serait lui manquer de respect que de lui accorder la première place dans les détails de notre vie pratique. Si nous nous imaginons que nous devons prendre nos airs du dimanche pour nous approcher de Dieu, nous ne viendrons jamais à Lui. Il faut nous présenter à lui tels que nous sommes.
 
Ne faites pas non plus entrer le mal dans vos calculs
Dieu nous demanderait-il donc de ne tenir aucun compte du mal ? « La charité... ne soupçonne pas le mal ». L'amour n'ignore pas l'existence du mal, mais il n'entre pas dans ses calculs. Si nous sommes sans Dieu, alors il nous faut compter avec la puissance du mal ; il conditionne nos calculs, et tous nos raisonnements sont construits en fonction de cette puissance.
 
Ne faites pas vos projets en vous attendant à de mauvais jours.
On ne peut pas être pessimiste si on se confie en Jésus-Christ. Jésus a dit : « Que votre cœur ne se trouble pas ». Dieu nous ordonne aussi de ne pas nous faire de soucis. Ressaisissez-vous, cent fois par jour s'il le faut, jusqu'à ce que vous ayez pris l'habitude de donner à Dieu la priorité au centre de tous vos projets.

Comme un arbre en hiver


Les apôtres se rassemblèrent auprès de Jésus et ils lui racontèrent tout ce qu'ils avaient fait, et tout ce qu'ils avaient enseigné. Alors il leur dit : « Venez à l'écart vous-mêmes dans un lieu désert, et reposez-vous un peu car il y avait beaucoup de gens qui allaient et venaient, et ils n'avaient pas même le loisir de manger. Marc 6 : 30-31
 
On appelle « dormance » en botanique la période de repos, en général l'hiver, que la végétation doit traverser avant la reprise active, accélérée, de la croissance du printemps. C'est une époque de paisible préparation pour faire face aux exigences impérieuses d'une nouvelle étape de développement. Il se fait une reconstruction des cellules épuisées et une remise en forme des tissus fatigués. Tout cela dans l'attente du réveil impétueux du printemps. Le même principe s'applique à la vie entière du chrétien, spirituelle, mentale et émotionnelle. Une idée, courante mais erronée, fait croire à beaucoup de chrétiens que, pour être efficace, il faut toujours être en action. Dieu est alors souvent obligé de nous imposer pour un temps un repos forcé. Une maladie, des problèmes inattendus, des circonstances pénibles s'abattent sur nous comme les glaces de l'hiver. Nous sommes alors contraints de cesser toute activité. Et nous nous plaignons peut-être : « Pourquoi est-ce que cela m'arrive ? Quel est le but de toute cette souffrance ? Pourquoi ne puis-je pas continuer à travailler pour Dieu ? » Honnêtement, je dois reconnaître que Dieu peut très bien accomplir sans moi son œuvre dans ce monde. Mais je dois être prêt à obéir quand il veut et où il veut m'employer.