Chaque fois que quelque chose vient affaiblir votre communion avec Jésus-Christ, tournez-vous aussitôt vers lui, et demandez-lui de vous donner sa sérénité. Ne tolérez pas que quoi que ce soit en vous, trouble cette paix. Traitez tout élément de discorde qui s'insinue entre Jésus et vous, comme une chose à combattre et non à supporter. Demandez au Seigneur de mettre sa nature en vous, et votre propre nature disparaîtra, il sera tout en vous. La préoccupation de soi engendre insensiblement la pitié pour soi-même, qui vient de Satan. « On ne me comprend pas ! Sur ce point-là, on me doit des excuses ! Il faut que ce soit tiré au clair ! » Laissez donc les autres tranquilles, et demandez au Seigneur de mettre en vous la nature du Christ. Il vous soutiendra, jusqu'à ce que vous soyez rempli de sa plénitude. La vie chrétienne parfaite est celle de l'enfant. Quand je me préoccupe trop de ce qui se passe en moi, cela va mal. C'est le malade qui connait la valeur de la santé. L'enfant de Dieu ne se préoccupe pas de savoir ce qu'est la volonté de Dieu, car il est lui-même dans la volonté de Dieu. Quand nous nous écartons si peu que ce soit de la volonté de Dieu, nous nous mettons à lui dire : « Quelle est ta volonté ? » Un enfant de Dieu ne prie pas pour que Dieu lui démontre qu'il répond à la prière ; il est sans inquiétude, sachant que Dieu répond toujours. En essayant de combattre notre égoïsme par les méthodes dictées par le bon sens, nous le développons au contraire. Jésus dit : « Venez à moi, et je vous donnerai du repos » ; c'est-à-dire : la nature de Christ prendra la place de notre propre nature. Partout où Jésus passe, il apporte le repos ; le repos d'une activité parfaite, d'où tout amour de soi-même est absent.
(Oswald Chambers)
(Oswald Chambers)