Je dois rendre compte à Dieu de la manière dont je gouverne mon corps sous sa domination. Paul dit qu'il ne veut pas rejeter la grâce de Dieu, - la rendre inefficace. La grâce de Dieu est absolue, le salut en Jésus est parfait, éternel. Mon salut n'est pas à venir, je suis sauvé ; le salut est aussi éternel que le trône de Dieu. Ce que j'ai à faire de mon côté, c'est d'élaborer dans ma vie l'œuvre que Dieu accomplit en moi. « Travaillez à votre salut », c'est là ma responsabilité. Cela signifie que je dois manifester dans mon corps la vie du Seigneur Jésus, non pas d'une manière mystique, mais d'une façon réelle et concrète. « Je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti », dit l'apôtre Paul (1 Corinthiens 9 : 27). Tout chrétien peut discipliner son corps au service de Dieu. Dieu nous a rendus capables de tenir en parfait état ce temple du Saint-Esprit, de gouverner notre imagination et notre sensibilité. Nous sommes responsables de nos affections et nous ne devons jamais laisser entrer dans ce temple des attachements coupables. Nous sommes souvent plus sévères pour les autres que pour nous-mêmes. Nous excusons volontiers nos propres défauts, mais condamnons chez les autres des péchés vers lesquels nous ne sommes pas attirés. « Je vous exhorte, écrit Paul, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant... » (Romains 12 : 1). Le point important est celui-ci : Suis-je disposé à offrir mon corps pour que Dieu en fasse le Temple du Saint-Esprit ? Tout est là.
(Oswald Chambers)
(Oswald Chambers)