C'est pourquoi voici, je veux l'attirer et la conduire au désert, et je parlerai à son cœur. Osée 2 : 16
Ce jour-là quelques mots brefs sont tombés : hospitalisation rapide, examens approfondis, opération éventuelle, pronostic réservé... et tout a basculé. C'était tellement inattendu quel choc ! Évanouis, les projets longuement élaborés. Le souci du présent a remplacé les rêves d'avenir. L'horizon est barré par la maladie. Des pensées se bousculent dans la tête : Pourquoi moi ? Pourquoi suis-je arrêté si jeune ? Qu'ai-je fait pour mériter cela ? C'est injuste ! On finit pourtant par réagir un peu, on s'agrippe au moindre espoir de guérison. Mais la maladie est tenace elle vous enferme sur vous-même, et c'est la souffrance et la solitude morale. Seul ? Non, quelqu'un désire s'approcher. Avec compassion il invite : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos » (Matthieu 11 : 28). C'est Jésus ! Sur la terre il allait à la rencontre des hommes et des femmes malades, souffrants, isolés. Son amour les cherchait, sachant que Dieu seul « guérit ceux qui ont le cœur brisé » (Psaume 147 : 3). Maintenant Jésus notre Sauveur est vivant dans le ciel. Il a porté les péchés de ceux qui lui font confiance. Il prie pour eux et se tient près de ceux qui le recherchent. Le moindre soupir trouve accès à sa sympathie. Moment de souffrance et de solitude ? Peut-être aussi, moment de retour vers Celui qui est au-dessus de tout, qui connaît tout, qui nous a créés et qui veut nous sauver. Moment où son amour peut être expérimenté.
(La Bonne Semence)