Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit parfaite. Jean 15 : 11
Henriette avait soixante-douze ans. Mais depuis quinze ans elle était seule. Un accident de la route l'avait privée de l'usage de ses quatre membres. Elle ne pouvait même pas passer de son fauteuil roulant à son lit sans aide. Ses petits-enfants, impressionnés par son immobilité, se demandaient à quoi elle pouvait bien penser toute la journée. Pourtant elle avait l'air paisible. Son secret se résumait à une phrase : " Si je n'avais pas mon Seigneur Jésus à mes côtés, je demanderais qu'on abrège mes jours." Elle n'était pas capable de grands discours théologiques, mais sa sérénité parlait au cœur de sa petite-fille quelle puissance vivante avait donc Celui que la grand-maman nommait : " son Seigneur Jésus " ? Comment faisait-il ressentir sa présence réelle à cette vieille dame impotente ? Plus tard, lorsque la jeune fille, étudiante en médecine, découvrit, à travers les Évangiles, le Seigneur Jésus, si proche des malades, des mourants, elle reconnut Celui qui s'était penché avec amour sur sa grand-mère, qui était resté près d'elle pour l'aider à supporter sa vie douloureuse et l'avait toujours apaisée. Elle se rendit compte que la promesse du Seigneur envers ceux qui se confient en lui est vraie : le monde ne peut pas le voir, mais, par le Saint Esprit, les chrétiens le connaissent et bénéficient de sa présence constante (Jean 14 : 18 à 20).
(La Bonne Semence)
(La Bonne Semence)