Quand je marche dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ta houlette et ton bâton me rassurent. Psaume 23 : 4
Solitude du vieillard au soir de la vie, solitude du jeune dans sa chambre d'étudiant, solitude du deuil, de la maladie..., un ou l'autre la solitude peut nous rejoindre tous. Elle est souvent une souffrance, souffrance de la séparation, de se sentir comme abandonné, souffrance aussi parfois, d'être face à soi-même sans masque ni protection. Nous pouvons d'ailleurs être entourés de collègues, d'amis, et en même temps ressentir cette frustration, car ce besoin de communiquer, d'aimer et d'être aimé n'est pas toujours comblé. La solitude physique peut être comme un désert dans nos vies mais elle peut être aussi un chemin vers Dieu. Écoutons Jean-Paul Kauffmann, enlevé et captif au Liban de 1985 à 1988 : « Comment se manifeste Dieu ? Dans le silence ! À travers l'isolement, la solitude et le renoncement. Bien sûr, je n'ai pas la nostalgie de l'époque où j'étais en prison. Mais, force est de constater que la vie d'un homme libre, c'est souvent l'émiettement, la distraction. Et vous avez perdu cette proximité avec Dieu ». Car quelquefois c'est Dieu qui nous prend à l'écart, en tête à tête, un moment, pour avoir toute notre attention. Ne nous dérobons pas à ces rendez-vous qu'il veut avoir avec nous, loin de la foule et du tourbillon des occupations. Craindrions-nous sa compagnie ?
(La Bonne Semence)
(La Bonne Semence)