lundi 2 novembre 2015

En retard à l'école

Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Philippiens 4 : 6
En visite dans une famille, l'évangéliste E. Dapozzo assiste un matin à ce petit drame. Alors que Martin se prépare pour l'école, il déchire la couture de son pantalon. C'est le seul pantalon présentable dont il dispose... Il ne peut partir comme ça ! Contraint d'attendre ­que sa mère raccommode le vêtement, Martin se tourmente à l'idée d'arriver en retard. Il se tourne alors vers l'évangéliste et implore : « Vous ne pourriez pas prier pour que je ne sois pas en retard ? » Le cours commence à huit heures. Or il est presque huit heures ! Martin devrait déjà être à l'école. Prier maintenant pour ne pas être en retard, n'est pas demander l'impossible ? Pourtant Dapozzo présente à Dieu tout simplement la requête de Martin. Lorsque l'enfant est enfin prêt, il est huit heures et quart. Le temps d'arriver à l'école, il s'écoulera encore quelques minutes... À midi, Martin est radieux. Il raconte : « Ce matin, la maîtresse avait oublié ses clés. L'école n'a commencé qu'à huit heures et demie ». Quelle belle réponse à cette simple prière, pour un cas désespéré ! Aurions-nous osé prier si simplement ? Bien sûr, il faut le faire avec une conscience libre et un cœur droit. Mais le Dieu qui, autrefois, avait fait reculer l'ombre sur le cadran solaire en réponse à la prière du roi Ézéchias (2 Rois 20 : 5 à 11), a tous les moyens dans sa main. Et il se plaît à répondre à la foi. Que l'expérience de Martin nous encourage à présenter nos requêtes à Dieu en toute situation !

(La Bonne Semence)