vendredi 15 février 2013

Apprendre à enseigner

As-tu remarqué mon serviteur Job? Job 1:8
 
Après que mon père s'est fait enlever un oeil chirurgicalement à la suite d'une blessure grave, les médecins et les infirmières ont remarqué qu'il a très bien accepté cette perte. Sa réaction était effectivement exceptionnelle. Tout au long de son épreuve, je ne l'ai jamais entendu se plaindre. Après l'accident, quelqu'un a dit: « Pourquoi Dieu a-t-il permis cela? Qu'est-ce que ton père a à apprendre à son âge? » Les épreuves ne s'inscrivent pas toutes dans le programme d'instruction divin pour briser notre volonté propre. On peut toujours apprendre quelque chose de la souffrance, mais dans ce cas-ci, mon père était l'enseignant aussi bien que l'étudiant. La réaction de mon père à la souffrance et à la perte, combiné à la bonne réaction de ma mère à ses propres problèmes de santé, m'enseigne la leçon que Job, le serviteur de Dieu, savait être vraie. Au paroxysme de sa souffrance, sa femme l'a pressé de maudire Dieu et de mourir (Job 2:9), mais Job lui a répondu: «Quoi! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal!» (v.10). Job ne comprenais pas la raison de sa souffrance, mais il a déclaré sa foi inébranlable en un Dieu qui avait le droit de permettre autant les difficultés que le bien dans sa vie. Lorsque nous souffrons, il est important de considérer ce que Dieu voudrait que nous enseignions, aussi bien que ce qu'il voudrait que nous apprenions. - J.A.L. -
 
Pensée: Les difficultés ont tendance à faire ressortir de grandes qualités.

Dispersion, incertitudes et ténèbres

Voici, l'heure vient, et elle est déjà venue, où vous allez être dispersés; chacun ira de son côté, et vous me laisserez seul... Jean 16;32

Jésus ne reproche pas à ses disciples de manquer de foi. Il constate seulement que leur foi est troublée, parce qu'elle ne se réalise pas dans des actions concrètes. Les disciples étaient moralement dispersés, chacun d'eux préoccupé de ses intérêts particuliers, qui n'avaient rien de commun avec ceux de Jésus-Christ. Quand la sanctification nous a mis en contact direct avec Dieu, il faut que notre foi se fasse jour dans des réalités concrètes. Sans doute, la tempête nous dispersera, nous écartera de notre travail, nous jettera dans la désolation: nous éprouverons le sacrifice, la mort intérieure, la privation des bienfaits de Dieu. Sommes-nous prêts à subir cette mort? Dieu nous éprouve. Jusque-là, notre foi était soutenue par les bénédictions de Dieu, dont nous ressentions la douceur. Il s'agit de croire sans cet appui. Alors seulement notre foi sera vigoureuse, et se réalisera dans la vie concrète, malgré tous les orages.

" Vous me laisserez seul. " Avons-nous abandonné Jésus, en dispersant aux quatre vents les dons de la Providence? Les ténèbres où nous sommes amenés sont voulues de Dieu. Sommes-nous prêts à vivre sans le réconfort des bienfaits de Dieu? Notre foi est-elle vigoureuse? Jésus est-il devenu vraiment notre Seigneur? Dieu, patiemment est en train de nous faire comprendre que ce n'était pas Lui que nous cherchions, mais la jouissance de Ses bienfaits. Sans doute, il faut bien commencer par là. Mais ce n'est qu'un premier degré.

" Prenez courage, j'ai vaincu le monde. " Enfants de Dieu, montrez de quoi vous êtes faits!
 
(Auteur inconnu)