samedi 9 mars 2013

Le bien que la souffrance peut faire

Il m'est bon d'être humilié, afin que j'apprenne tes statuts. Psaume 119:71
 
L'affliction, quand on l'accepte avec humilité, peut être instructive, une discipline qui engendre une vie plus profonde et plus épanouie, selon ce que David a écrit: « Avant d'avoir été humilié, je m'égarais; maintenant j'observe ta parole » (Ps.119:67). Pierre renchérit en disant que l'affliction nous amène non pas à vivre pour nous-mêmes, « mais selon la volonté de Dieu » (1 Pierre 4:2). Loin d'être un obstacle à notre croissance spirituelle, la souffrance peut en être l'instrument - si nous nous laissons former par elle. Elle peut nous pousser plus près de Dieu et plus profondément dans sa Parole. C'est un moyen par lequel, dans sa grâce, il nous transforme à la ressemblance de son Fils, en nous donnant graduellement la compassion, le contentement, la tranquillité et le courage que nous désirons et demandons dans nos prières. Sans la souffrance, nous ne serions pas tout ce que Dieu veut que nous soyons. Sa force est la plus évidente dans la faiblesse humaine. Dieu vous a-t-il attiré à l'écart aujourd'hui pour vous instruire au moyen de la souffrance et de la douleur? Supportez patiemment cette formation, car il peut changer l'épreuve en bénédiction. Il peut s'en servir pour vous attirer plus près de son coeur et dans sa Parole, pour vous enseigner les leçons qu'il désire que vous appreniez et pour vous accorder sa grâce. Dieu fait de vous bien plus - quelque chose de bien mieux - que vous ne pensiez possible.
- D.H.R. -
 
Pensée: Tout ce que Dieu nous enseigne par la souffrance est un gain.

Ne doute pas, marche seulement

Pierre, marchant sur les eaux, s'avança vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur... Matthieu 14:29-30

Le vent était fort, les vagues étaient hautes avant que Pierre sortit de la barque pour aller vers Jésus. Mais Pierre n'y prenait pas garde : son Maître était là, il l'appelait à lui; Pierre, sans voir autre chose, marchait vers Jésus. Mais en chemin, il réfléchit que le vent était fort, et immédiatement il se mit à enfoncer. Pourtant le Seigneur pouvait lui donner le pouvoir de marcher dans le creux des vagues aussi bien qu'à leur sommet. Mais la condition indispensable, dans les deux cas, c'était de regarder au Seigneur Jésus et de se fier à Lui. Il nous arrive à nous aussi, de nous avancer pour aller vers Dieu; et tout à coup, nous réfléchissons au danger que nous courons, et nous nous mettons à enfoncer. Si vous avez clairement entendu l'appel du Seigneur, vous n'avez pas à vous préoccuper des circonstances qu'il a disposées et organisées pour vous. Elles sont là, c'est vrai, mais vous n'avez pas à vous laisser hypnotiser par elles, car alors vous seriez englouti, vous auriez perdu de vue votre Maître, et vous l'entendriez vous dire: "Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?" Quelles que soient vos circonstances, restez les yeux fixés sur Jésus, ayez en Lui pleine confiance. Si vous hésitez, ne fût-ce qu'une seconde, quand Dieu vous a parlé, tout est perdu. Surtout ne vous mettez pas à dire: "M'a-t-il vraiment parlé?" Jetez-vous en avant, sans penser à rien d'autre. Vous ne savez pas d'avance quand Dieu vous parlera. Mais dès qu'Il le fait, si faiblement que vous perceviez Sa voix, abandonnez-vous à Lui, et Sa voix deviendra toujours plus distincte.

(Auteur inconnu)