Et Jésus ayant entendu cela, leur dit : « Ceux qui sont en santé, n'ont pas besoin de médecin, mais ceux qui se portent mal : je ne suis point venu appeler à la repentance les justes, mais les pécheurs. Marc 2 : 17
Le médecin, la trousse à la main, se rend chez ses malades. Elle contient de nombreux instruments indispensables : le stéthoscope pour ausculter le cœur, le thermomètre pour prendre la température, l'abaisse-langue pour examiner la gorge, la lampe de poche pour passer en revue les yeux et les oreilles. De plus par la palpation, le docteur se rend compte de ma condition physique. Quel est le diagnostique de Dieu sur ma condition spirituelle ? Pour qui bat mon cœur ? Est-il endurci ou ému de compassion comme celui de Jésus ? Quelle est ma vraie température : suis-je froid, tiède ou bouillant pour le Seigneur ? Ai-je une infection de la langue, pas seulement des mots vulgaires, mais peut-être des mensonges, des paroles méchantes, de la médisance ou de la calomnie ? L'œil est-il en bon état ou voit-il double, est-il encombré de prétention ou de vanité ? L'oreille entend-elle des sons confus ou clairement la Parole de Dieu ? Et que révèle l'examen des mains, des pieds, du ventre, serait-ce paralysie, paresse et gourmandise ? Est-ce que je souffre de maladie grave ou de petits malaises ? Dieu doit-il dire de moi : « Toute la tête est malade et tout le cœur fait défaut. Depuis la plante du pied jusqu'à la tête, il n'y a rien en lui qui soit sain » ? (Ésaïe 1 : 5-6) Mais il a le remède : « C'est lui qui te pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes infirmités. » (Psaume 103 :3). Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous soulagerai.» (Matthieu 11 : 28). Il est le divin médecin de notre âme.