Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. Apocalypse 2 : 10 c
Né dans une famille noble d'Écosse, le jeune Patrick Hamilton (1504-1528) fut envoyé par son père à Paris pour poursuivre ses études universitaires. Là, il chercha avec ardeur la vérité, découvrit le vrai sens du message de l'évangile et éprouva une grande paix. À la mort de son père, il revint en Écosse, persuadé que son pays avait besoin d'entendre la Parole de Dieu, et il se mit à prêcher l'évangile. Apprécié par certains, il rencontra toutefois une vive opposition. Ses ennemis trouvèrent bientôt une occasion pour le faire arrêter et il fut condamné à mort. On lui offrit la vie sauve s'il reniait sa foi ; mais, obéissant à Dieu plutôt qu'aux hommes, il répondit : « Il vaut mieux que mon corps brûle dans les flammes de votre bûcher pour avoir confessé mon Sauveur que de renier celui qui m'a aimé ». Il fut exécuter le lendemain et mourut en demandant à Dieu d'ouvrir les yeux de ses concitoyens afin qu'ils connaissent la vérité. Mais la méchanceté de Satan n'eut pas le dernier mot. La foi des chrétiens qui avaient assisté au martyre du jeune Patrick fut réveillée, et beaucoup se mirent à proclamer avec plus de hardiesse que Jésus était le Sauveur. Aujourd'hui encore, des chrétiens sont placés devant des choix difficiles, qui engagent leur carrière professionnelle ou même leur vie. L'apôtre Paul dit à Timothée : « Mais pour toi, tu as pleinement compris ma doctrine, ma conduite, mon intention, ma foi, ma douceur, ma charité, ma persévérance. Et tu sais les persécutions et les afflictions qui me sont arrivées à Antioche, à Icone et à Lystre. Quelles persécutions n'ai-je pas supportées ? Et comment le Seigneur m'a délivré de toutes » (2 Timothée 3 : 11-12).