Ce que je dis doit se fonder sur ce que Dieu dit. Dans sa Parole nous lisons : " Je ne te délaisserai point ". Alors de mon côté, je puis dire avec assurance : " Le Seigneur est mon aide, je ne craindrai rien ", et l'appréhension ne m'envahira pas. Si je suis tenté d'avoir peur, je me souviendrai de la promesse de Dieu et je serai rempli de courage, comme un enfant qui s'élance pour accomplir un désir de son père. Il y a bien des chrétiens, dont la loi chancelle lorsque viennent les soucis. Ils oublient la signification des promesses de Dieu, ils ne savent pas respirer la force de Dieu. De quoi avez-vous peur ? Vous n'êtes pas un lâche, vous êtes décidé à faire face, mais la crainte vous tenaille. Lorsque rien ni personne ne peut vous venir en aide, dites : " Mais le Seigneur est mon aide, à cet instant même, dans les circonstances présentes ". Avez-vous appris à écouter Dieu d'abord, puis à régler vos paroles et vos pensés sur les siennes ? Ou bien cherchez-vous à ajuster la parole de Dieu à vos propres idées ? Emparez-vous des promesses de Dieu, puis dites avec assurance : " Je ne craindrai rien ". Peu importe que le chemin soit facile ou rocailleux ! Il a dit : " Je ne te délaisserai point ". C'est aussi notre faiblesse qui s'interpose entre les paroles de Dieu et les nôtres. Lorsque nous réalisons notre faiblesse en face des difficultés, celles-ci deviennent comme des géants à nos yeux et nous, comme des sauterelles. Dieu n'existe plus. Souvenons-nous alors de sa promesse : " En aucun cas je ne t'abandonnerai ". Avons-nous appris à chanter en nous accordant au diapason de Dieu ? Est-ce que, en toutes circonstances, nous avons le courage de dire : " Le Seigneur est mon aide ! ", ou bien lâchons-nous prise ?
(Oswald Chambers)
(Oswald Chambers)