lundi 12 décembre 2016

Des arbres nains

Béni soit l'homme qui se confie dans l'Éternel, et dont l'Éternel est l'espérance ! Il est comme un arbre planté près des eaux, et qui étend ses racines vers le courant ; il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, et son feuillage reste vert ; dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, et il ne cesse de porter du fruit. Jérémie 17 : 7-8
 
Au parc floral du bois de Vincennes à Paris, nous visitons une exposition de bonsaïs. Voici un hêtre en miniature : 60 ans, il a la taille d'un gros chou-fleur, ses feuilles ne sont pas plus larges qu'un ongle de nouveau-né. Ici c'est un érable de 80 ans dont les racines tiennent dans un simple pot de fleurs. Ce résultat contre nature est obtenu en taillant les racines et en maintenant le végétal à la limite de survie. Les Japonais sont passée maîtres dans cette forme d'horticulture. Est-ce que nous, chrétiens, ne ressemblons pas quelquefois à ces mini-arbres ? Notre vie spirituelle a bien une certaine authenticité, mais paraît si faible, si peu épanouie. Elle manque de joie, de souffle, de témoignage. Dieu a fait les arbres pour la forêt et non pour qu'ils végètent sur une étagère. Il veut que la vie qu'il nous a communiquée s'exprime librement. Dans le monde ténébreux où nous sommes, où la violence et l'immoralité s'expriment sans pudeur, il veut que nous soyons des témoins fidèles reflétant la paix, l'amour, la joie. Vivons « dans la nature », même s'il nous faut affronter des orages, des tempêtes, plutôt que de rester bien au chaud, peut-être, mais repliés sur nous-mêmes. Ne craignons pas de dire autour de nous que Jésus est notre Sauveur et qu'il veut être le Sauveur de tous les hommes.
 
(La Bonne Semence)