La voix de l'Éternel est sur les eaux, le Dieu de gloire fait tonner. La voix de l'Éternel est puissante, la voix de l'Éternel est magnifique. Psaume 29 : 3-4
Au cours d'une conférence, un spécialiste de l'histoire des grands explorateurs nous a présenté le film réalisé lors de la reconstitution du voyage de Magellan qui découvrit en 1520 le passage entre l'extrême sud de l'Amérique et la Terre de feu. Les marins qui participaient à cette reconstitution utilisaient une réplique de la caravelle de Magellan. Lorsque le bateau est parvenu au célèbre détroit, nous avons été stupéfaits par le spectacle grandiose des vagues en furie déferlant dans un vacarme terrifiant. Bien connue des skippers, la zone a été nommée '' les quarantièmes rugissants ''. Le conférencier commenta : « Quand on est sur un esquif aussi fragile, dans un tel endroit et dans un tel décor, à ce moment-là tous les hommes croient en Dieu ». Cette réflexion n'a rien de surprenant, car que peut un homme en face des éléments déchaînés ? Il comprend son néant et la majesté du Créateur. Mais en tire-t-il toutes les implications ? Est-ce normal de ne crier à Dieu qu'au moment du danger, en l'oubliant aussitôt après ? De ne faire appel à lui que dans les coups durs et les situations bloquées ? Combien apprécierait-on l'attitude d'un homme délivré d'une mort certaine par le courage d'un sauveteur, qui passerait à côté de lui sans le saluer ? « Qui est sage prendra garde à ces choses, et comprendra les bontés de l'Éternel » (Psaume 107 : 43).
(La Bonne Semence)