Or nous savons aussi que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, c'est-à-dire de ceux qui sont appelés selon son dessein. Romains 8 : 28
Dans la salle d'attente de mon médecin, une patiente dit tout haut ce qui la révolte : " Pourquoi est-ce que Dieu permet la souffrance ? " " Vous savez, Madame, je ne connais pas votre problème, mais, en ce qui me concerne, je viens consulter le docteur parce que j'ai de pénibles migraines et je voulais être sûre qu'elles ne cachent rien de grave. Il me semble que cela répond à votre question. Je vois la souffrance comme un des moyens que Dieu emploie pour être consulté, autrement dit pour tourner vers Lui les pensées des gens. Avez-vous entendu parler de ces personnes atteintes d'une maladie génétique rare qui ne ressentent jamais la douleur ? Victimes de blessures, de brûlures, elles n'éprouvent aucune sensation. Cette insensibilité les prive d'un précieux signal d'alarme qui pourrait les mettre à l'abri du danger. Une ampoule brûlante, la lame d'un couteau, un clou rouillé qui dépasse d'une planche, sont autant de pièges qu'elles doivent apprendre à éviter." Pour le chrétien, la souffrance est aussi une école. Il apprend à se soumettre à Dieu sans toujours comprendre. Enfin la souffrance permet de se mettre à la place de ceux qui souffrent. Elle nous autorise à dire à un autre croyant : " Tu vois, j'ai passé par là moi aussi je sais ce que c'est, et je puis t'affirmer par expérience que le Seigneur te deviendra plus proche si tu sais le reconnaître à travers ce qui t'arrive."
(La Bonne Semence)
(La Bonne Semence)