Il donne de la force à celui qui est fatigué, et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. Les adolescents se fatiguent et se lassent, et les jeunes hommes chancellent ; mais ceux qui se confient en l'Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; ils courent, et ne se lassent point, ils marchent, et ne se fatiguent point. Ésaïe 40 : 29 à 31
Dans notre ville nous l'avions tous vu. Il était constamment dans la rue, saisissant toutes les occasions pour parler de l'amour de Jésus. Il n'avait pas honte de l'Évangile et consacrait son temps et le peu d'argent qu'il avait à servir son Maître. Il était habillé tout simplement et personne ne le craignait. Comme son Maître, il ne répondait pas aux outrages (1 Pierre 2 : 21). Nous l'appelions par son prénom. C'était Aaron pour tout le monde. Devenu très âgé, il souffrait de surdité. De plus, d'un tempérament très actif, il ne faisait pas toujours très attention en traversant la route. Il fut renversé par une voiture et grièvement blessé. Nous sommes allés le voir dans son logement où on l'avait ramené. Il était au plus mal. Nous avons pu toutefois lui parler, lui dire toute notre affection. Nous pensions ne plus le revoir sur cette terre. Il nous répondit par quelques mots difficilement articulés. Nous avons réussi à comprendre qu'il avait demandé une seule chose au Seigneur Jésus : Qu'il lui donne la force de porter un exemplaire du calendrier que nous avions entre les mains dans chaque logement des trois grands immeubles de son quartier. Nous étions à la fin du mois de novembre et nous pensions que c'était impossible. Quelle ne fut pas notre surprise d'apprendre que la prière avait été exaucée et que notre cher Aaron avait pu accomplir sa mission ! Le Seigneur le prit auprès de lui quelques mois plus tard.