samedi 29 mars 2014

La maladie de la course folle

Passage à lire : Philippiens 3 : 7 à 16
 
Non que j'aie déjà atteint le but, ou que je sois déjà rendu accompli ; mais je poursuis ce but pour tâcher d'y parvenir ; c'est pourquoi aussi j'ai été pris par Jésus-Christ. Philippiens 3:12
 
Souvent, des paroles d'impatience franchissent nos lèvres, révélant notre rythme de vie accéléré « Dépêchez-vous ! » « Nous sommes en retard ! » « Tu es trop lent ! » Si nous ne faisons pas attention, nous devenons des gens pressés, exigeant des arrivées rapides et des résultats instantanés. Les experts du stress appellent cela '' la maladie de la course folle ''. Dans Philippiens 3, le témoignage de croissance de toute la vie de l'apôtre Paul nous rappelle que la maturité chrétienne peut être encouragée mais non hâtée. Dans un de ses livres, Paul Billheimer dit que tout comme Dieu met du temps à faire un chêne, il met du temps à faire un saint. La croissance chrétienne est le processus de toute une vie. Billheimer a écrit : « Une pomme qui n'est pas mûre n'est pas bonne à manger, mais nous ne devrions pas pour autant la condamner. Elle n'est pas encore prête à être mangée parce que Dieu n'a pas fini de la faire. C'est une étape de sa carrière, qui est à la bonne place.» Êtes-vous impatient par rapport à votre croissance spirituelle ? Rappelez-vous que Dieu n'en a pas fini avec vous - et il n'y compte pas jusqu'à ce qu'il vous appelle à la maison. Assurez-vous que votre objectif est de connaître Christ et de devenir de plus en plus semblable à lui. Puis, lentement mais sûrement, par beau ou mauvais temps, il vous mènera à la maturité. C'est son sûr remède contre '' la maladie de la hâte ''.
- J.E.Y. -
 
Pensée : Il n'existe pas de raccourcis vers la maturité spirituelle.

De l'admiration à l'adoration

Passage à lire : Apocalypse 1 : 9 à 18
 
Je me réjouirai et m'égayerai en toi ; je psalmodierai ton nom, ô Souverain !
 
Quelle est l'activité la meilleure à laquelle nous pouvons consacrer du temps ? Adorer Dieu ! L'adoration, ce n'est pas répéter en hâte des requêtes routinières, ni écouter de la musique entraînante. L'adoration, c'est être '' plongé dans l'admiration, l'amour et louange '', comme Charles Wesley l'a écrit. C'est l'admiration qui inspire l'adoration. Ma première visite au Grand Canyon m'a laissé bouche bée. L'ami qui m'y avait conduit a aimé ma réaction et est resté silencieux à mes côtés. J'ai contemplé cette scène magnifique en me disant : Voilà un aperçu de la majesté de Dieu. Mais mon admiration, en soi, n'était pas de l'adoration. Ma réaction est différente quand je rencontre Jésus dans l'Écriture. L'admiration se change en adoration quand je le contemple dans toute sa beauté. Qu'est-ce qui touche mon âme ? Sa pureté immaculée : « Qui de vous me convaincra de péché ? » (Jean 8:46). Sa sagesse inégalée : « Jamais homme n'a parlé comme cet homme » (Jean 7:46). Sa compassion sans bornes : « Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle » (Matthieu 9:36). Et sa majesté renversante : « Il fut transfiguré devant eux » (Matthieu 17:2). Quand je contemple Jésus dans les Évangiles, mon admiration se change en adoration. Je me prosterne en adoration et je m'exclame comme Thomas : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » (Jean 20:28). - V.C.G. -
 
Pensée : La louange véritable de Christ change l'admiration en adoration.