Le salut est un don de Dieu. Cependant l'homme doit remplir certaines conditions pour le recevoir. Le jeune homme riche, qui, dans son désir ardent de recevoir la vie éternelle, était venu en courant au-devant de Jésus, s'en retourna tout triste : il ne voulait pas payer le prix et renoncer à tout ce qu'il possédait pour suivre Jésus. Pilate ne trouva aucune faute en Jésus, mais il ne voulut pas déplaire au peuple. C'est pourquoi il dit : " Qu'Il soit crucifié ! " Beaucoup de contemporains de Jésus étaient prêts à Le suivre, mais " ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu " (Jean 12 : 43). Jésus avait ordonné à près de cinq cents personnes d'attendre le jour ou Il leur enverrait Sa puissance : mais seulement cent vingt d'entre elles Lui obéirent. Une foule entendit les apôtres parler en langues, lors de leur baptême du Saint-Esprit, mais seulement trois mille d'entre eux crurent. Car la Parole dit elle-même que les Juifs réagirent de manière différente à cet événement : " La multitude accourut et fut bouleversée " (Actes 2 : 6). " Ils étaient hors d'eux-mêmes et dans l'admiration " (Actes 2 : 7). " Tous étaient hors d'eux-mêmes et perplexes et se disaient les uns aux autres : que veut dire ceci ? Mais d'autres se moquaient et disaient : ils sont pleins de vin doux " (Actes 2 : 12-13). Si, au jour de la Pentecôte, les réactions de la foule devant l'expérience vécue par les apôtres ont été si diverses, il est logique de s'attendre à ce que des personnes religieuses de notre temps ne reconnaissent pas la valeur de cette expérience. Certains douteront encore, et d'autres se moqueront ouvertement. Mais quiconque croit en la Parole de Dieu et préfère recevoir une puissance spirituelle plutôt que la louange des hommes, sera disposé à croire et recevra. Plus que toute autre chose, la crainte a empêché bien des gens d'entrer au ciel et a privé bien des chrétiens de la puissance. Lorsque Gédéon lança un appel au peuple, 32 000 répondirent ; mais lorsqu'il demanda aux craintifs de se retirer, 22 000 retournèrent chez eux (Juges 7 : 3). Dans la liste de ceux qui seront jetés dans l'étang de feu, figurent en premier lieu les " lâches ", suivis des " incrédules " (Apocalypse 21 : 8). Si Dieu a promis de répandre de Son Esprit sur toute chair dans les derniers jours, la Parole affirme cependant qu'un grand nombre refuseront le pardon et la puissance que Dieu offre. Décrivant l'Église actuelle dépourvue de puissance, la Parole déclare : Sache que dans les derniers jours, surgiront des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes... ils garderont la forme extérieure de la piété, mais ils en renieront la puissance. Éloigne-toi de ces hommes-là... Ils apprennent toujours sans pouvoir jamais arriver à la connaissance de la vérité " (2 Timothée 3 : 1-7). Plus on s'attarde dans le royaume naturel, plus le royaume spirituel nous apparaît étrange. La raison n'a rien à voir avec le miraculeux, car le monde, avec sa sagesse, ne connaît pas Dieu. L'apôtre se contente de dire : " Mais l'homme naturel ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge " (2 Corinthiens 2 : 14). Il était " insensé " pour Moise d'étendre le bras vers la Mer Rouge... mais les eux s'écartèrent. Il était " insensé " pour le petit groupe des disciples de se rassembler dans une chambre haute pour attendre la promesse du Père, c'est-à-dire le baptême du Saint-Esprit... mais les conséquences de leur puissant ministère se voient encore de nos jours, dans le monde.