samedi 7 mai 2016

Oecuménisme

Fuis aussi les désirs de la jeunesse, et recherche la justice, la foi, la charité et la paix avec ceux qui invoquent le Seigneur d'un cœur pur. 2 Timothée 2 : 22
 
La chrétienté est divisée en de très nombreuses dénominations. Aujourd'hui beaucoup espèrent sincèrement qu'on pourra l'unifier. Jésus n'est-il pas venu pour rassembler ? Des contacts s'établissent. On réfléchit pour trouver un socle doctrinal capable de fédérer le maximum de tendances différentes. Oublions nos vieilles rancunes et unissons-nous ! Si chacun se montre tolérant et y met du sien, on devrait arriver à plus d'unité ! Le défaut qui caractérise toutes ces pensées séduisantes et généreuses est leur absence de réalité. Jésus se présente comme étant la vérité. Il est le Seigneur, c'est-à-dire celui qui a toute autorité. Cette base doctrinale sur laquelle on voudrait s'unir est-elle la vérité simple et incontournable telle que Jésus nous l'a révélée dans les évangiles ? N'est-elle pas plutôt un subtil compromis humain et diplomatique savamment dosé pour ne pas réveiller les vieilles passions ? Les disciples, lorsqu'ils se sont embarqués sur la mer de Galilée, ont pris Jésus comme il était (Marc 4 : 36). Peut-être auraient-ils voulu que leur maître soit autrement par exemple, qu'il ne dorme pas dans la tempête ? Prenons Jésus comme il est, sans accommoder la vérité au goût du jour, ni à une volonté arrêtée d'unir qui trahirait ce qu'il nous a révélé. L'unification sur la base de compromis nous fera gagner en nombre, mais nous y perdrons certainement. Attachons-nous à sa personne, recherchons sa pensée et son approbation avec prière ! Sa pensée nous unira avec tous ceux qui la recherchent et pour qui elle est une priorité vitale.