Les sacrifices d’enfants.
 
Veuillez noter la pratique horrible qui est associée à l’adoration du dieu du  feu (Nimrod, Saturne, Chronos, Moloch et Baal) dans les références suivantes  tirées du livre Les deux Babylones d’Alexander Hislop, p. 231.
« Maintenant, ceci est en concordance exacte avec le caractère du dirigeant  suprême de ce système d’adoration du feu. Nimrod, en tant que  représentation du feu dévorant, auquel les victimes humaines, tout  particulièrement des enfants, étaient offertes en sacrifice, était considéré  comme le grand dévoreur…il était, bien entendu, le vrai père de tous les  dieux babyloniens ; et, qui par la suite a toujours été universellement  considéré en tant que tel. En tant que Père des dieux, il fut, comme  nous l’avons vu, appelé Chronos.  Tout le monde connaît l’histoire  classique de celui qui simplement « dévorait ses fils aussitôt qu’ils naissaient  ». (Lempriere Classical Dictionnary, Saturn)…Cette légende possède  encore un sens plus profond ; toutefois, appliqué à Nimrod, dit « le  Cornu », cela fait simplement allusion au fait que, en tant que  représentation de Moloch ou Baal, les enfants étaient l’offrande la  plus acceptable sur son autel. Nous possédons suffisamment de tristes preuves à  ce sujet à partir des archives de l’Antiquité. « Les Phéniciens »  disaient Eusèbe, sacrifiaient chaque année leurs nouveau-nés bien-aimés à  Chronos ou Saturne. » Mais pourquoi les sacrifices humains ont-ils une telle importance dans  l’adoration de ce terrible dieu ? Quel bien les êtres humains pouvaient-ils  espérer dans le fait de sacrifier leurs propres enfants ? Continuons : « …celui  qui s’approchait du feu recevait une lumière de la part de la divinité  » et « par ce feu divin toutes les taches dues aux générations  précédentes pouvaient être effacées. » C’est la raison pour laquelle ils [ont  fait passer par le feu] à Moloch leurs fils et leurs filles (Jérémie 32 :35).  (Partout c’est nous qui traduisons). Aussi incroyable que cela puisse paraître, des êtres humains séduits  croyaient réellement qu’ils plaisaient à leur « dieu » en sacrifiant leurs  propres petits enfants innocents. Ils croyaient que le feu les purifiait du  péché originel. La doctrine païenne énonçant la nécessité de passer du temps au  purgatoire afin de purifier l’âme de tout péché tire son origine de cette  croyance ! Qui était Nimrod ? Nous devons examiner de plus près qui était ce personnage biblique. Nous  avons déjà pu constater qu’il était un des faux dieux originaux de l’histoire.  Mais que pouvons-nous apprendre de plus ? Genèse 10 :9 dit de Nimrod : « Il fut un vaillant chasseur devant [à la place  de] l’Eternel ». En fait, il a tenté de remplacer Dieu. Le réputé historien juif, Flavius Josèphe a écrit dans « les Antiquités  judaïques » des preuves importantes sur le rôle de Nimrod après le  déluge universel. Voyez : « …il [Nimrod] aspirait à la tyrannie…il leur offrit  de les protéger contre lui [Dieu] s’il menaçait la Terre d’un nouveau déluge, et  de bâtir à cet effet une tour si haute que non seulement les eaux ne pourraient  s’élever au-dessus, …Ce peuple insensé se laissa aller à cette folle persuasion  qu’il lui serait honteux de céder à Dieu » (Livre I, Chapitre IV, sec 2,3). C’est sous plusieurs noms que les premiers, et sans doute les plus grands,  rebelles ont été adorés au moyen de fausse religion. Israël n’a jamais cessé de  servir les nombreux faux dieux que Nimrod représentait. Ézéchiel 8 :13-14 parle d’une vision au sujet de femmes d’Israël « qui  pleuraient Thammuz ». Ce Thammuz (dieu du feu) aurait représenté Nimrod et  l’étymologie du mot est absolument fascinante. Tam signifie « rendre  parfait » et muz « feu ». La signification est très claire en regard de  ce que nous avons déjà appris. Incidemment, pendant la guerre Tempête du Désert,  entre l’Irak et le Koweit, Saddam Hussein avait même nommé un de ses missiles «  Thammuz ». Il avait certainement compris que la signification du nom impliquait  du feu.