dimanche 26 octobre 2014

Parole vivante, parole de vie

Passage à lire : Ésaïe 55 : 10-11
 
Un jeune offrit un jour un tract évangélique à un homme âgé, qui l'accepta aimablement, tout en ajoutant : « Autrefois j'ai, moi aussi, souvent distribué des tracts semblables. Mais je n'ai jamais su si quelqu'un avait trouvé le Seigneur par ce moyen. Aussi j'ai cessé cette distribution ». Le jeune homme répondit : « Cela vous intéresserait peut-être de savoir comment j'ai été amené au Seigneur. ''Mais certainement, répondit le vieux monsieur ''. J'ai été élevé dans une famille chrétienne, mais je ne voulais pas entendre parler de la foi. Pour mon travail, j'ai eu un jour à faire dans cette ville, et un monsieur m'a tendu un tract ayant pour titre '' Le sang de Christ ''. Négligemment, je l'ai mis dans ma poche. Quelques mois plus tard, en enfilant à nouveau la même veste, j'ai retrouvé la petite feuille, et je l'ai lue plusieurs fois. Le Seigneur s'en est servi pour me convaincre de mes péchés et pour m'attirer à lui. Dès lors, mon Sauveur est ma joie, et je distribue des tracts pour faire partager le bonheur qu'il m'a donné.» Cet homme qui l'écoutait avait les larmes aux yeux. Après avoir gardé le silence un instant, il surmonta son émotion et dit : « Regardez-moi bien, jeune homme ! » Celui-ci le regarda en face, puis s'écria, tout surpris : Oh, mais c'est vous qui m'aviez donné le tract !» « Oui, en effet. Et le Seigneur vient de me montrer un résultat de mon travail. Je vais donc continuer ce que j'avais interrompu il y a plusieurs années. Je n'aurais pas dû me décourager. »

Le hêtre et l'écureuil

 Je me réjouis de ta parole, comme ferait celui qui aurait trouvé un grand butin.
Psaume 119 : 162
 
« Alors que j'étais assis sous un hêtre de taille imposante, j'admirais cet arbre splendide entre tous et je me disais : Je suis loin d'apprécier ce hêtre autant que l'écureuil. Je le vois sauter de branche en branche, et je suis certain qu'il a beaucoup d'affection pour ce vieux hêtre parce que, quelque part dans un des creux de l'arbre, il a sa maison, les branches lui servent d'abri et les faines de nourriture. Il vit de l'arbre, l'arbre est toute sa vie : son grenier, sa maison. Mais il n'en est pas de même pour moi, je trouve le gîte et le couvert ailleurs. Nous ferions bien d'imiter les écureuils en ce qui concerne la Parole de Dieu, en y demeurant et en vivant d'elle. Exerçons nos esprits en sautant de l'une à l'autre de ses branches, trouvons-y le gîte et le couvert, et faisons d'elle ce que nous avons de plus cher au monde. Nous en retirerons un grand profit, si nous faisons d'elle notre armure, notre repos, nos délices ». C'est avec cette comparaison très évocatrice que le prédicateur anglais Charles Spurgeon (1834-1892) a souligné l'importance pour le chrétien de demeurer dans la Parole. Pour cela, lisons-la, encore et encore, mémorisons ses enseignements, ses promesses, ses avertissements, pour faire barrage au doute, à la tentation et au découragement. C'est dans la mesure où nous aurons engrangé cette parole dans le grenier de nos esprits que nous pourrons la vivre et la rendre vivante pour d'autres.