Mes bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'est pas encore manifesté ; or nous savons que lorsqu'il apparaîtra, nous serons semblables à lui, car nous le verrons tel qu'il est. 1 Jean 3 : 2
Une dame attend son mari à la sortie du travail. À côté d'elle, un enfant d'environ un an somnole dans sa poussette. Les employés sortent, un flot d'inconnus défile devant l'enfant. Mais soudain, son visage s'illumine. Il s'agite et tend les bras vers quelqu'un qui vient d'arriver. Répondant à cette demande muette, mais si claire, le nouvel arrivant se penche sur l'enfant et le prend dans ses bras. A-t-on fait des discours à cet enfant pour lui indiquer qui était son père ? Lui a-t-on dicté l'attitude convenable ? Bien sûr que non ! Mais son élan spontané montre qu'il connaît son papa, bien qu'il ignore tout de ses occupations. Sa filiation est tout aussi réelle maintenant que dans quelques années, quand il sera en état de parler et de comprendre. Il est enfant, à part entière, dès sa naissance. Il en est de même pour un croyant qui commence sa vie chrétienne. L'apôtre Jean s'adresse aux petits enfants dans la foi avec des mots rassurants : « Jeunes enfants, je vous écris parce que vous avez connu le Père » (1 Jean 2 : 13). Un croyant nouvellement converti est dans cet était de petit enfant. Il ne sait peut-être pas parler : ses prières sont encore bien hésitantes. Il a beaucoup à apprendre, mais l'Esprit de Dieu lui communique cette connaissance nouvelle de Dieu comme Père. Dès sa nouvelle naissance, il est enfant de Dieu à part entière, privilège infiniment doux qui lui appartient personnellement.
(La Bonne Semence)
(La Bonne Semence)