Tu as été au misérable un lieu fort, un lieu fort au pauvre dans sa détresse, un abri contre l'orage, une ombre contre la chaleur.
Ésaïe 25 : 4
Les voyageurs qui traversent les montagnes peuvent bien éprouver la valeur d'un abri, lorsque l'orage arrive inopinément. Ne serait-ce qu'un bosquet d'arbres touffus ou la petite cabane d'un berger. Que dire lors de la traversée d'un désert, quand le sirocco soulève des nuages de sable ? Les habitants du Moyen Orient y étaient assez accoutumés pour comprendre l'image donnée par le prophète. L'application prophétique se rapporte aux événements tragiques qui surviendront durant les temps apocalyptiques. Il y a une application actuelle et permanente, que chacun peut apprécier à travers la souffrance, c'est la proximité de Jésus qui se plaît à accompagner ses rachetés dans la peine. Le Psaume 121 le dit à plusieurs reprises : « Celui qui te garde ne sommeillera pas » (Psaume 121 : 3). Un abri est bien utile quand l'orage survient. Mais une ombre contre la chaleur et des ruisseaux d'eau dans un lieu sec sont encore plus appréciables. Des orages surgissent au cours de la vie, certes, mais celle-ci est faite aussi de petits problèmes et de soucis qui s'enchaînent. En s'ajoutant les unes aux autres, ces charges de peu d'importance deviennent parfois plus pesantes qu'un malheur occasionnel. Il en résulte lassitude ou accablement plus que de la douleur. Mais Jésus est encore là pour abriter nos cœurs. « Il est ton ombre, à ta main droite » (Psaume 121 : 5).
(La Bonne Semence)