Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Luc 19 : 10
La scène se passe sur le bord du lac Ontario. Un groupe de jeunes s'amuse dans l'eau quand soudain l'un d'eux, qui s'est imprudemment éloigné de la rive, est pris d'une crampe. Jack, le maître nageur, se trouve là avec un ami, il observe la scène sans intervenir malgré les signes évidents de détresse. Son ami commence à être inquiet et l'interpelle : « Tu ne vois pas que ce jeune est en train de se noyer ! » « Bien sûr que si, et je vais aller à son secours ». Sur ce, mais sans se presser, Jack quitte son survêtement et se jette dans le lac au moment où le garçon paraît à bout de forces. En quelques brasses, il est à la hauteur de l'imprudent et il le ramène sur la rive. Dès qu'ils sont seuls, son ami lui reproche les risques qu'il a pris. « Tu te trompes. Si j'étais allé plus tôt à son secours, ce jeune se serait cramponné à moi, et je risquais de couler. Un homme qui se noie ne peut être sauvé à coup sûr que lorsqu'il est épuisé et incapable du moindre effort pour se sauver lui-même ». C'est ainsi que Dieu agit souvent. Il attend que quelqu'un soit à bout de ressources et comprenne qu'il est incapable de faire quoi que ce soit pour son salut. Oui, quand nous faisons le constat que notre cœur '' est rusé, et désespérément malin '' (Jérémie 17 : 9), nous cessons de nous débattre pour l'améliorer ; alors Dieu vient à notre secours. Il nous dit : « Je vous donnerai un nouveau cœur, je mettrai au dedans de vous un esprit nouveau » (Ézéchiel 36 : 26).