Passage à lire : Matthieu 6 : 25 à 34
L'inquiétude a été définie comme " un petit ruisseau de crainte qui fait des méandres dans l'esprit jusqu'à creuser un canal dans lequel sont drainées toutes les autres pensées ". Le psalmiste a parlé de la futilité de se lever tôt et de se coucher tard pour retourner dans notre tête des problèmes qui nous dépassent (Psaume 127 : 2). Ian Maclaren nous met en garde contre les effets néfastes de l'inquiétude. " À quoi servent vos inquiétudes ? demande-t-il. Elles n'enlèvent pas au lendemain se peine, mais elles vous privent de vos forces pour aujourd'hui. Elles ne vous font pas échapper au mal, mais vous rendent incapables d'y faire face lorsqu'il survient ". Selon J. Arthur Rank, il y a une façon pratique de se débarrasser de nos inquiétude. N'ayant pas suffisamment de foi pour surmonter immédiatement ses problèmes, il décida que la meilleure chose à faire était d'y réfléchir plus tard lorsque ses pensées seraient plus claires. Lorsqu'il se produisait quelque chose de troublant, il écrivait le problème sur une carte et n'y pensait pas avant qu'un peu de temps se soit écoulé. Environ une semaine plus tard, lorsqu'il passa ces difficultés en revue, il découvrit à sa grande surprise que la plupart d'entre elles avaient déjà disparu. Il en conclut donc que la plus grande partie de sa détresse n'était qu'une perte d'énergie et de sommeil absolument inutile, car Dieu était intervenu et avait dirigé les événements d'une façon qu'il n'aurait jamais imaginé. Nous ne pouvons pas nier que nous avons tous à faire face à des difficultés, mais nous devons apprendre à faire confiance à la direction et à la providence de Dieu. Il nous donnera tout ce dont nous avons besoin (Matthieu 6 : 32-33). Si vous êtes troublé, cessez de vous inquiéter. Commencer plutôt à faire confiance à Dieu ! - Henry G. Bosch -
Pensée : L'inquiétude, c'est comme un fauteuil à bascule, ça vous occupe, mais ça ne vous mène nulle part.