Mais notre cité à nous est dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ, qui transformera le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de sa gloire, par le pouvoir qu'il a de s'assujettir toutes choses. Philippiens 3 : 20-21
Un personnage haut placé de la France contemporaine, particulièrement courageux et énergique, avait une fille handicapée. Elle était l'objet de toute sa tendresse. Accaparé par les soucis de sa charge, il veillait à lui réserver un espace de temps, sauf urgence exceptionnelle, en fin d'après-midi. Aux dires de son épouse, pendant ces moments-là, il était comme transformé. Personne ne l'aurait reconnu : il était humble et plein de douceur soumis entièrement à sa fille qui pouvait lui demander tout ce qu'elle voulait. L'enfant attendait sa venue avec une joie qui ne pouvait pas être déçue ! Puis, l'état de la maladie s'aggrava. Et elle mourut. Les obsèques eurent lieu dans l'intimité familiale. Profondément croyants, les parents savaient que leur chère enfant était auprès de Jésus. Au moment de quitter le cimetière, le père prononça cette parole en entraînant doucement son épouse : « Maintenant, elle est comme les autres ». Triomphe de la foi qui permet de discerner, malgré la souffrance et les larmes, l'espérance merveilleuse des croyants. Dans le ciel, au retour de Christ, nous aurons tous un corps conforme au corps glorieux du Seigneur Jésus (1 Corinthiens 15 : 42 à 50). Son amour, sa douceur, sa pureté, toutes ses perfections seront les nôtres : « Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsque cela sera manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu'il est. Quiconque a cette espérance en lui se purifie, comme lui-même est pur » (1 Jean 3 : 2-3).
(La Bonne Semence)
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