Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras. Psaume 50 : 15
Un missionnaire nommé John Richardson s'était établi à Car Nicobar, la principale île de l'archipel indien du golfe du Bengale. Située entre les îles Adaman et Sumatra, d'une superficie de 1645 km2 avec une population d'environ 14000 habitants, l'île est couverte de savanes et de forêts, où vivent des tribus primitives. Durant la seconde guerre mondiale, les Japonais envahirent ces îles et réquisitionnèrent leurs habitants pour la construction d'un aérodrome. Ils soupçonnèrent alors Richardson d'inciter ses coéquipiers au sabotage et l'emprisonnèrent avec un certain nombre de compagnons d'infortune. Chaque semaine, un des prisonniers était exécuté. Le dernier survivant fut Richardson lui-même. Au jour désigné, le garde ouvrit la porte de la cellule et John s'avança pour mourir. À son grand étonnement, le commandant du camp s'inclina et lui dit : « Quittez le camp, la guerre est terminée ! C'était le 15 août 1945, le jour de la capitulation des Japonais. Alors, John Richardson n'eut qu'un seul objectif : traduire la Bible en dialecte Nicobar. Après des années d'un travail difficile, il remit le manuscrit complet de sa traduction à la Société Biblique de l'Inde. C'était le 15 août 1969. Jour pour jour, 24 ans auparavant, il avait dû se préparer à mourir. La Bible en dialecte Nicobar fut publiée, et les insulaires acquirent les 600 premiers exemplaires en moins d'une heure.
(La Bonne Semence)
(La Bonne Semence)