Passage à lire : Psaume 73 : 21 à 28
Quel autre ai-je au ciel ? Or je n'ai pris plaisir sur la terre en rien qu'en toi seul. Psaume 73 : 25
Un cynique demanda à un chrétien de longue date qui souffrait énormément depuis 20 ans : « Que pensez-vous de votre Dieu maintenant ? » Et le pieux homme de répondre : « Je pense à lui plus que jamais. » La douleur peut être le moyen qui va nous rapprocher de Dieu. Quand les coups répétés de l'adversité nous ôtent santé, amis, argent et autres avantages, Dieu devient alors notre tout dans la vie et nous en venons à l'aimer pour qui il est et non seulement pour ce qu'il nous donne. Dans ces moments-là, nous crions avec le psalmiste : « Quel autre ai-je au ciel ? Or je n'ai pris plaisir sur la terre en rien qu'en toi seul.» La voie de la douleur nous amène à dire : « Ma chair et mon cœur étaient consumés; mais Dieu est le rocher de mon cœur, et mon partage à toujours.» (v.26). Nous devons alors aussi nous rappeler que devant nous se trouve le ciel, où Dieu « et Dieu essuiera toutes larmes de leurs yeux; et la mort ne sera plus, et il n'y aura plus ni deuil, ni cri, ni travail : car les premières choses sont passées (Apocalypse 21 : 4). La voie de la douleur nous aura conduits au pays de chagrin, mais seulement la joie et le service pour lequel nous avons été parfaitement préparés. Voilà qui met notre souffrance en perspective. C'est là ce qui nous attend après la douleur. - D.H.R. -
Pensée : Quand il ne reste plus que Dieu, Dieu s'avère suffisant.