jeudi 17 janvier 2013

Ma joie... votre joie...


...pour que ma joie demeure en vous, et que votre joie soit parfaite. Jean 15: 11
 En quoi consistait donc la joie de notre Seigneur? Aucun bonheur humain n'en peut approcher. La joie de Jésus consistait dans l'abandon total, dans l'entier sacrifice de lui-même à son Père; c'était la joie de faire ce que le Père lui avait ordonné. "Faire ta volonté est tout mon plaisir." Jésus demande à Dieu que notre joie puisse devenir parfaite, c'est-à-dire pareille à la sienne. Est-ce que je laisse Jésus-Christ répandre en moi sa joie?
 L'essentiel dans ma vie, ce n'est pas ma santé, ce ne sont pas les circonstances extérieures, c'est la connaissance de Dieu, et la parfaite communion avec Lui, pareille à celle que possédait Jésus. Le plus grand obstacle à cette communion, c'est le souci constant et fallacieux de scruter attentivement tous les évènements de notre vie. Les soucis de ce monde, comme dit Jésus, étouffent en nous la parole de Dieu. Avant même que nous ayons pu nous reconnaître, nous sommes entraînés dans le tourbillon des vaines apparences. L’œuvre que Dieu a entreprise pour nous ne peut être vraiment réalisée que lorsque nous sommes devenus Ses témoins, capables de dire aux hommes qui est Jésus. Soyez en communion avec Dieu, trouvez dans cette communion votre joie, et il coulera de vous des fleuves d'eau vive. Ne pensez plus à vous-même, et soyez l'instrument docile dont Jésus pourra se servir. Quittez tout orgueil, vivez de la vie cachée avec le Christ en Dieu. La vie normale du chrétien est aussi naturelle que la respiration du jeune enfant. Ceux dont l'influence est la plus bienfaisante sont ceux qui ne le savent pas.
 
 (Auteur inconnu)

Désapprouvé!

 Mais je traite durement mon corps, et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même désapprouvé.   1 Corinthiens 9:27
 
Le long d'une côte exposée au vent, un phare était tenu par un gardien à qui on remettait suffisamment d'huile pour un mois à la fois et qui devait chaque nuit garder la lumière du phare allumée. Un jour, une femme lui demanda de l'huile afin de garder ses enfants au chaud. Puis un fermier vint. Son fils avait besoin d'huile pour sa lampe afin de pouvoir lire. Un autre en avait besoin pour un moteur. Le gardien considéra que chaque requête était justifiée et donna à chacun juste assez d'huile pour les contenter tous. Vers la fin du mois, le réservoir du phare était à sec. Cette nuit-là, le phare resta éteint, et trois navires s'écrasèrent sur les rochers. Il y eut plus de cent morts. Lorsqu'on institua une enquête, l'homme expliqua ce qu'il avait fait et les raisons de son geste. « Vous n'aviez qu'une tâche à remplir, insista l'enquêteur, c'était de garder la lumière allumée. Tout le reste était secondaire. Ce n'est pas une excuse». Contrairement à ce gardien de phare, l'apôtre Paul reconnaissait le danger de ne pas accomplir la tâche particulière qui lui avait été confiée. Il se rendait compte qu'il pouvait être désapprouvé, perdre les récompenses accordées pour un service bien fait. Il concentra donc tous ses efforts physiques et mentaux à la proclamation de l'Évangile. Même une bonne chose ne pouvait pas le détourner de ce qui était pour lui le meilleur. Son but était d'être modéré en toutes choses afin de demeurer fidèle à sa vocation.
Seigneur, remplis-nous de cette même consécration à te servir. Donne-nous la sainte crainte d'être désapprouvé.

Pensée: La vie chrétienne est comme une partie de tennis, celui qui sert bien perd rarement.